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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 23:39

Le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, défend aujourd'hui cette mesure qu'il n'a eu de cesse de dénoncer pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

 

Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Jean-Claude Mailly en est l'illustration. Le secrétaire général de Force ouvrière (FO), a plaidé ce vendredi 23 août pour un réexamen de la défiscalisation des heures supplémentaires. "Je pense que le dossier doit être examiné. Je ne dis pas de manière généralisée, il doit être rouvert notamment dans les petites entreprises", a-t-il déclaré dans un entretien à RMC-BFMTV.

 

La défiscalisation des heures supplémentaires, mesure emblématique du quinquennat de Nicolas Sarkozy, a été abrogée par le gouvernement socialiste dès son arrivée au pouvoir en raison de ses effets pervers. Mais aujourd'hui, certains élus de la majorité remettent en cause sa suppression, notamment le député PS Thierry Mandon. "Nous sommes allés trop vite", déplore l'élu de l'Essone.

 

Un avis que semble partager Jean-Claude Mailly: le gouvernement "est allé beaucoup trop vite. Quand cette décision avait été prise, je voyais bien, notamment dans les petites entreprises, dans la restauration par exemple, beaucoup de salariés qui m'expliquaient "mais moi, ça me fait perdre 50, 60, 70 euros".

 

La défiscalisation, a-t-il souligné, permettait de gagner en "pouvoir d'achat" mais aussi "de régulariser certains paiements" parfois "sous la table". Le numéro un de FO a la mémoire courte: pendant tout le quinquennat de Nicolas Sarkozy, il n'a cessé de dénoncer, avec les autres syndicats, cette mesure d'optimisation fiscale pour les entreprises, qui coûtait entre 3 et 5 milliards d'euros aux finances publiques chaque année et avait un effet négatif sur l'emploi.


En mars 2009, le mensuel Alternatives Economiques a lancé une pétition contre la défiscalisation des heures supplémentaires de Sarkozy, qui a recueilli 34.000 signatures, donc celle de Jean-Claude Mailly.

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 19:36

La CFDT accompagne la réforme que la CGT et FO combattent. Mais, sur la pénibilité, leurs préoccupations se rejoignent.


C'est avec la CFDT, le syndicat le plus en phase avec lui sur le sujet, que le Premier ministre lance aujourd'hui ses consultations sur la réforme des retraites.

 

Tout un symbole. La CGT sera reçue un peu plus tard dans la journée, avant la CFTC et la CGC et, demain, Solidaires, FO, l'Unsa et la FSU. Le leader cégétiste, Thierry Lepaon, de retour après son opération du coeur, et Jean-Claude Mailly, son homologue de FO, diront assurément à leur sortie de Matignon tout le mal qu'ils pensent d'une réforme sur laquelle ils tentent de mobiliser le 10 septembre avec la FSU et Solidaires. Ils devraient donc insister sur le refus de l'allongement de la durée de cotisation à compter de 2020, que soutient la CFDT.

 

Mais cette question, a priori déjà arbitrée, ne devrait pas monopoliser les discussions. En revanche, celle du financement de la réforme, qui n'est pas tranchée, sera un point important des discussions. Mais c'est aussi un dossier clivant entre les syndicats, ce qui ne peut qu'émousser leur pouvoir d'influence. Le principal enjeu pour les organisations de salariés est donc, de fait, ailleurs : il s'agit de la pénibilité. La méthode choisie par le gouvernement est bien accueillie : non pas une approche individuelle et médicale limitant au maximum les bénéficiaires, comme sous Nicolas Sarkozy, mais la prise en compte des conditions de travail pénibles. Et les syndicats savent qu'ils peuvent peser sur le dispositif, car c'est le marqueur de gauche d'une réforme qui reprend des mesures déjà utilisées par la droite.

 

Il reste à préciser ce qui donnera droit à quoi, et en particulier de combien le départ en retraite pourra être anticipé mais aussi comment prendre en compte les expositions déjà passées (les salariés qui sont proches de la retraite). Le nombre des personnes immédiatement concernées sera déterminant. Du côté de la CFDT mais aussi de FO, on se montre très ouvert. « Sauf si le gouvernement veut financer le dispositif par une hausse de la CSG », prévient Philippe Pihet, pour FO. La CGT juge aussi l'approche « positive » mais jugera sur pièces, explique Eric Aubin, qui évalue à « à peu près 100.000 le nombre de salariés qui devraient être immédiatement concernés ».

 

Le sujet risque d'être compliqué à gérer en interne à la CGT si le dispositif se limite à ramener à 60 ans l'âge de départ possible, et non plus tôt, alors que Thierry Lepaon doit encore asseoir son autorité sur une organisation qui a tendance à radicaliser son discours pour refaire son unité. Le risque serait pour elle de laisser à la CFDT- et à FO - la paternité d'un dispositif pour lequel elle se bat aussi depuis longtemps.

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7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 10:13

Le premier accrochage remonte à la succession du président du directoire Jean-Martin Folz en 2006/2007. La nomination comme président du directoire de l’ex PDG d’Airbus Christian Streiff ne fait pas l’unanimité. Robert Peugeot se serait bien vu occuper le poste. Or Thierry Peugeot nomme l’industriel pour redonner un coup de fouet au constructeur français. Des soucis de santé vont empêcher Christian Streiff de mener à bien sa mission et la crise de 2008/2009 balaye de plein fouet le groupe automobile. Robert a lui quitté le comité exécutif du groupe en 2007, peu après l’arrivée de Christian Streiff. A la tête de FFP, il poursuit la politique de diversification, une chance pour PSA qui se refinance grâce aux dividendes touchés hors de l’automobile.

 

L’arrivée de Philippe Varin en 2009 ramène un peu de calme : sa mission est d’internationaliser le groupe.

 

Mais l’omniprésence de la famille au comité de surveillance comme dans la holding limite sa marge de manoeuvre. Christian Streiff l’avait déjà dit en son temps : être patron chez PSA, c’est être un patron sous surveillance. Robert voit une seconde fois sa volonté de diriger PSA retoquée.


La rupture est cette fois patente et la trêve de courte durée.

 

L'alliance avec GM

 

Et comme un malheur n’arrive jamais seul, la crise mondiale puis européenne de l’automobile se concentre sur PSA, après quelques années de répit grâce au système de la prime à la casse. Le groupe est encore trop présent en Europe, avec la majorité de ses usines sur le continent quand la croissance et les ventes se trouvent en Chine, en Amérique du Sud. Pour sauver PSA, Philippe Varin n’a d’autres choix fin février 2012 que de nouer une alliance stratégique avec General Motors. L’Américain prend 7% du capital et devient le second actionnaire derrière la famille Peugeot, qui détient désormais 25% du capital. La stratégie des partenariats ciblés avec BMW, Toyota ou Ford a fait long feu. La famille accepte de diluer sa participation pour sauver le groupe.

 

Qui pour investir ?

 

Et cette dilution n’est peut-être pas la dernière. Depuis mi 2011, PSA consomme une centaine de millions d’euros par mois, après deux plans de restructuration. Comment préparer l’avenir du groupe en Chine ou au Brésil et son adaptation aux nouvelles normes environnementales, aux nouvelles attentes du public en matière de connectivité, des défis qui demandent des centaines de millions d’euros d’investissement ? La famille n’a plus d’argent, soulignent nombre d’observateurs. Du moins plus assez pour relever ces challenges. General Motors est lui dans une position attentiste : l’alliance va-t-elle fonctionner ? L’Américain ne semble pas vouloir remettre au pot.

 

Au printemps, ont donc surgi de nouvelles rumeurs de division entre les cousins. La holding serait prête à lâcher un peu plus PSA et à permettre l’entrée d’un constructeur chinois. "Nous voulons tous rester dans l’automobile" rappelait Robert cet automne. "La famille est unie" lançait Thierry il y a quelques semaines. Reste qu’une solution pour sauver durablement PSA ne peut passer que par un accord de la famille. Une troisième branche Peugeot pourrait jouer les arbitres : celle de Jean-Philippe, l’administrateur des Etablissements Peugeot Frères, qui détient presque 80% de FFP. Mais après la présentations des résultats financiers semestriels le 31 juillet, il y a peu de chances pour que Thierry et Robert Peugeot passent leurs vacances ensemble.

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29 juillet 2013 1 29 /07 /juillet /2013 08:54

La direction de la Française de Mécanique, filiale de Renault et PSA, et trois des cinq syndicats représentatifs ont signé un accord destiné à « améliorer la performance industrielle et économique », a annoncé le groupe dans un communiqué. L’accord, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2014, permet « d’assurer la pérennité de l’activité et de sécuriser l’emploi sur le site » de fabrication de moteurs à Douvrin (Pas-de-Calais), où travaillent environ 3 000 personnes à plein temps, mais aussi « d’être en position de prétendre à de nouveaux projets ».

 

Peugeot Croatie a fait appel aux talents du peintre et graphiste croate Boris Bucan dans un but humanitaire. La marque au Lion s’est en effet associée à l’Office du Déminage et à l’Ambassade de France en Croatie pour concevoir un modèle unique qui sera vendu aux enchères. Le fruit de la vente sera utilisé pour le déminage d’une partie du pays, qui a été ravagé par la guerre dans la première partie des années 1990.

 

Sébastien Loeb, neuf fois Champion du monde des rallyes, pilotera une Citroën C-Elysée en 2014 dans le Championnat du monde des voitures de tourisme (WTCC), a annoncé la marque aux chevrons tout en dévoilant les premières photos de cette berline à vocation mondiale.

 

Le tribunal de commerce d’Arras vient d’accepter le plan de continuation présenté par Jean-François Durisotti, président et fils du fondateur de l’entreprise éponyme. Le constructeur carrossier avait été placé en redressement judiciaire en mars 2012 à la suite d’une chute des commandes. Le plan de continuation préserve les 224 emplois de l’entreprise. Peugeot Sport vient de passer une grosse commande à Durisotti, qui table par ailleurs sur des marchés pluriannuels qui pourraient être signés avant la fin de l’année.

 

Le tribunal administratif de Versailles a suspendu une décision qui a conduit au blocage des immatriculations des Mercedes Classe A, B, CLA et SL par la France depuis quelques semaines, à cause du gaz utilisé dans le système de climatisation. Le constructeur aurait 4 518 immatriculations en attente. Les autorités françaises ont dix jours pour examiner à nouveau les demandes de Mercedes pour ses véhicules non-immatriculés.

 

Montupet a vu son chiffre d’affaires progresser de 1,9 % au deuxième trimestre, à 110,8 millions d’euros (+ 3 % taux de change et prix du métal constants), les bonnes performances de ses usines en Irlande du Nord et en Bulgarie ayant compensé le fort recul en France et au Mexique.

 

Le chiffre d’affaires de Le Bélier a progressé de 8,1 % au deuxième trimestre, à 62,8 millions d’euros, la forte croissance de son activité en Amérique du Nord et en Asie ayant compensé la stagnation en Europe.

 

 

« Nous déployons un important programme de restructuration en France et en Allemagne, ainsi qu’en Espagne et au Portugal », a expliqué Yann Delabrière, président de Faurecia, précisant que les effets de ce plan devraient se voir dans les comptes au second semestre. L’équipementier table sur des réductions de coûts fixes de 50 millions d’euros dès 2013 et de 100 millions en 2014. (AFP)

 

Le chiffre d’affaires de Renault s’est établi à 20,44 milliards d’euros au premier semestre, en baisse de 0,9 %, et sa marge opérationnelle à 583 millions d’euros (2,9 % du chiffre d’affaires ; + 0,4 point), en hausse de 14,8 %. Le résultat d’exploitation du groupe s’est révélé négatif de 249 millions d’euros (contre un profit de 545 millions d’euros au premier semestre 2012), après prise en compte de produits et de charges d’exploitation à hauteur de 832 millions d’euros. Renault a notamment enregistré une provision de 512 millions d’euros qui lui permet de couvrir la totalité de son exposition en Iran. Son résultat net s’est établi à 97 millions d’euros et son résultat net part du groupe à 39 millions d’euros. Pour 2013, le groupe compte toujours augmenter ses immatriculations mondiales, dégager une marge opérationnelle de l’automobile positive et générer un flux de trésorerie opérationnel de l’automobile positif.

 

Kia a annoncé pour le deuxième trimestre un bénéfice net en hausse de 7,7 %, à 1 180 milliards de wons (799 millions d’euros), et un chiffre d’affaires en progression de 4,5 %, à 13 100 milliards de wons (8,87 milliards d’euros).

 

General Motors a dégagé au deuxième trimestre un bénéfice net de 1,2 milliard de dollars, en baisse de 19 %, malgré de meilleurs résultats en Amérique du Nord, en Amérique latine et en Europe (où sa perte a été divisée par plus de trois, à 110 millions de dollars). Son chiffre d’affaires sur le trimestre a augmenté de 4 %, à 39,1 milliards de dollars.

 

Nissan a annoncé des résultats trimestriels meilleurs que prévu, grâce à la baisse du yen et aux bonnes performances réalisées aux Etats-Unis, qui ont permis de compenser les résultats mitigés en Chine ; le constructeur a enregistré un bénéfice net de 82 milliards de yens (622 millions d’euros) sur les trois mois clos fin juin, en hausse de 14 %, pour un chiffre d’affaires de 2 233 milliards de yens (16,94 milliards d’euros), en progression de 17,8 %. Nissan a écoulé 1,17 million de véhicules dans le monde entre avril et juin 2023, en baisse de 3,3 %.

 

Mitsubishi a annoncé le rappel de 650 000 voitures au Japon en raison d’un risque de surchauffe et d’incendie d’une pièce du compartiment moteur. Les modèles concernés sont des Minica, Toppo BJ et Toppo BJ Wide fabriqués entre septembre 1998 et mai 2011.

 

Le ministre italien du Développement économique a invité les dirigeants de Fiat à participer à des négociations sur l’avenir du secteur automobile. "J’ai lancé la constitution d’une table ronde sur le secteur automobile et j’espère vivement que Fiat y participera", a déclaré Flavio Zanonato, inquiet des récentes déclarations de Sergio Marchionne, faisant état d’un "possible" transfert du siège de Fiat, de Turin vers les Pays-Bas, après la fusion avec Chrysler.

 

Maruti Suzuki a annoncé une hausse de 49 % de son bénéfice net au premier trimestre fiscal clos fin juin, à 6,32 milliards de roupies (81 millions d’euros), sur un chiffre d’affaires de 99,95 milliards de roupies (1,28 milliard d’euros), en baisse de 5,1 % ; les ventes mondiales du constructeur ont reculé de 10 % sur le trimestre, à 266 434 unités.

 

Les ventes des constructeurs chinois au Brésil ont diminué au premier semestre, de 13 % pour Jianghuai Automobile, de 73 % pour Chery et de 72 % pour Hafei Automotive Industry Group.

 

Toyota a vendu 4,91 millions de véhicules dans le monde au premier semestre de 2013, en baisse de 1,2 %, maintenant sa position de leader mondial devant General Motors, qui a annoncé récemment un volume de ventes de 4,85 millions d’unités pour les six mois (+ 4 %).

 

Audi prévoit de développer un modèle hybride rechargeable destiné au marché chinois, en collaboration avec son partenaire local FAW.

 

Au deuxième trimestre, le bénéfice net de BorgWarner a progressé de 17 %, à 142 millions de dollars. Son chiffre d’affaires s’est élevé à 1,89 milliard de dollars (+ 1,6 %).

 

BAIC prévoit de construire une usine d’assemblage à Zhuzhou (sud de la Chine) ; il pourrait investir pour cela 6 milliards de yuans (737 millions d’euros).

 

Daimler a annoncé avoir signé une lettre d’intention en vue d’un partenariat technique avec Aston Martin. Aux termes de ce contrat, le groupe allemand prendra une participation pouvant aller jusqu’à 5 % dans le constructeur britannique. De plus, AMG fournira des moteurs et Mercedes-Benz Cars des composants électroniques à Aston Martin.

Dongfeng Honda va construire une troisième usine d’assemblage de véhicules en Chine d’ici à trois ans ; la coentreprise dispose actuellement de deux unités de production, situées à Wuhan, dont les capacités totales s’établissent à 340 000 unités par an. Dongfeng Honda y fabrique des CR-V, Civic, Elysion (monospace 8 places) et Spirior (berline Accord) ; ses ventes ont atteint 280 000 unités en 2012 et devraient s’élever à 500 000 unités à l’horizon 2015.

 

Audi atteindra dès 2013 (soit avec deux ans d’avance) son objectif de vendre 1,5 million de voitures par an.

Le nombre d’automobiles importées en Chine au premier semestre s’est établi à 526 000 unités, en baisse de 10,7 %.

BMW i Ventures, une division de BMW, va investir dans Chargemaster, un fabricant britannique de bornes de recharge pour véhicules électriques, afin de créer un réseau de bornes publiques au Royaume-Uni.

 

Rolls-Royce prévoit que ses ventes en Chine cette année seront quasi-identiques à celles de l’an passé et que les Etats-Unis seront son premier marché en 2013, a indiqué Paul Harris, directeur de la marque pour la région Asie-Pacifique.

 

Le groupe français CFAO, spécialisé dans la distribution automobile et pharmaceutique en Afrique et dans les DOM-TOM a annoncé le 25 juillet qu’il ne pourrait pas tenir une partie de ses objectifs pour 2013, après la faible performance réalisée par sa division automobile en Algérie au deuxième trimestre. « Au vu des tendances des activités observées depuis le début de l’année, CFAO ne souhaite pas confirmer les indications données pour 2013 [...], en particulier la réalisation d’une croissance du chiffre d’affaires de 5,4 % et d’une marge opérationnelle courante d’environ 8 % », a-t-il indiqué dans un communiqué.

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 23:00

Il est peu probable que le constructeur automobile PSA Peugeot Citroën (UG.FR) annonce une modification de sa participation dans Faurecia (EO.FR) sur le court terme, a indiqué jeudi le président-directeur général de l'équipementier, Yann Delabrière.

 

Plusieurs articles de presse ont signalé récemment que Peugeot Citroën pourrait envisager de réduire sa participation majoritaire de 57,4% dans Faurecia pour lever des fonds, alors que le deuxième constructeur automobile européen en termes de volumes, après l'allemand Volkswagen (VOW.XE), s'efforce de renouer avec la rentabilité.

 

PSA a rappelé à plusieurs reprises qu'il considérait Faurecia comme un actif stratégique, a souligné Yann Delabrière à la presse, en marge d'une conférence de presse portant sur les résultats du groupe pour le premier semestre.

 

Le PDG, qui a ajouté que PSA publierait ses résultats semestriels le 31 juillet, a indiqué qu'il ne s'attendait à aucun changement dans les intentions de PSA à cette occasion.

 

Yann Delabrière a par ailleurs noté que de l'avis général, le marché automobile européen avait atteint un plancher. S'il existe des risques macroéconomiques, Faurecia partage toutefois l'avis du consensus et table sur un léger repli au second semestre, plus modéré toutefois que celui observé au premier semestre, a ajouté le PDG.

Faurecia s'attend à ce que la production automobile en Europe se contracte de 3% à 4% en 2013, contre une précédente estimation de repli de 4% à 5%.

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 23:00

Le titre du constructeur gagne environ 1%, en séance, complétant ainsi une avance de plus de 9% sur cinq séances de Bourse. La famille Peugeot négocierait une entrée de Banco Santander au capital de Banque PSA Finance.

 

Vendredi, le groupe automobile a dressé un bilan provisoire du cycle des négociations devant conduire à l’élaboration d’un nouveau contrat social. Ces discussions sont conduites en vue de la signature d’un accord de compétitivité, sur le modèle de celui signé par Renault, en mars dernier. Avant d’aborder le vif du sujet avec les syndicats, à partir du 5 septembre prochain, la première vague de négociations a porté notamment sur l’aménagement des fins de carrière des seniors en vue de leur maintien dans l’entreprise et la réactivation de l’emploi des jeunes.

 

L’action PSA réagit davantage (+1%), lundi en séance, à une information du Wall Street Journal selon laquelle le groupe envisagerait de céder à la banque espagnole Santander jusqu’à la moitié du capital de Banque PSA Finance. Cette filiale qui a dégagé, l’an dernier, un bénéfice net de 293 millions d’euros alors que la société mère affichait une perte nette consolidée de 5,01 milliards, bénéficie d’une garantie de crédit de l’Etat français de 7 milliards d’euros, dont la Commission européenne examine la validité. En cas d’accord avec Santander, PSA qui n’a pas commenté cette information, améliorerait ainsi le refinancement de sa filiale bancaire qui octroie 40% des prêts auto contractés par ses clients. Banque PSA Finance n’aurait alors plus besoin de la garantie de l’Etat.

 

Dans un article consacré à une éventuelle recapitalisation du groupe automobile («Peugeot sans les Peugeot ?»), le Journal du Dimanche paru le 21 juillet évoque les pistes de réflexion qu’explore la famille actionnaire pour faire éventuellement entrer un nouveau partenaire industriel au capital qu’elle contrôle à 25% (avec des droits de vote double). Un banquier proche du dossier, interrogé par l’hebdomadaire, commente la marge de manœuvre des Peugeot : «Ils pourraient céder des actifs ou des tickets dans Zodiac, Seb ou Sanef, pour participer à une augmentation de capital et conserver entre 10 et 12% du groupe.» Un conseiller à Bercy a néanmoins reconnu «qu’aucun scénario ne s’impose pour le moment», selon le Journal du Dimanche.

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 11:42

La direction et trois des cinq syndicats représentatifs viennent de parapher un accord destiné à "améliorer la performance industrielle et économique" du site de moteurs de Douvrin (Pas-de-Calais). Il n'y aura pas de licenciement de 2014 à 2016. L'usine compte 3.250 personnes.

 

Les accords de compétitivité font leur chemin. Après une première signature chez Renault, c'est au tour de la Française de Mécanique (FM), filiale mécanique de Renault et PSA Peugeot Citroën de s'y mettre. La direction de l'entreprise et trois des cinq syndicats représentatifs viennent de parapher un texte destiné à "améliorer la performance industrielle et économique", a annoncé le site ce jeudi. L'accord permet "d'assurer la pérennité de l'activité et sécuriser l'emploi à l'usine de fabrication de moteurs à Douvrin (Pas-de-Calais). Après l'annonce à la mi-juin de 830 départs non-remplacés d'ici à fin 2018, cet accord doit entériner le maintien de l'emploi, selon la direction.

 

"En échange de la prolongation en 2014 et 2015 du gel des salaires entamé en 2013, il n'y aura aucun licenciement de 2014 à 2016", a précisé Philippe Dutoit, secrétaire de la section CFDT et signataire, aux côtés de la CFTC et de la CFE-CGC.

 

Le site compte 3.250 salariés. 997.085 moteurs y ont été produits en 2012. L'usine fabrique notamment les moteurs en coopération entre PSA et BMW, des blocs à essence de 96 à 200 chevaux, ainsi que des petits diesels en association avec Ford. L'usine a démarré en 1971. En fin d'année est prévu le lancement  du petit moteur PSA à 3 cylindres essence turbo , moyennant 120 millions d'euros d'investissements.

 

Perspectives de production basses

 

"Nous sommes confrontés à des perspectives de production qui sont très à la baisse et nécessitent des ajustements", a souligné un porte-parole de l'entreprise. "On avait besoin de montrer à nos maisons-mères, et plus particulièrement à PSA, que l'on se met dans des dispositions d'être plus compétitifs. Car on sait qu'il y a des décisions qui vont se prendre bientôt dans l'affectation d'un nouveau moteur", a-t-il ajouté. Le site lorrain de PSA à Tremery est en concurrence avec Douvrin..

 

Présentation du site de la Française de Mécanique à Douvrin

 

Située au cœur du bassin minier, près de Lens, Française de Mécanique est une filiale à parts égales des Groupes PSA Peugeot Citroën et Renault. Créé en 1969, le site assure la production de 4 grandes familles de moteurs (3 pour PSA Peugeot Citroën et 1 pour Renault) ainsi que l'usinage de leurs principales pièces : carter-cylindres, bielles, vilebrequins, culasses.

 

Les moteurs produits à Française de Mécanique équipent les véhicules des Groupes PSA Peugeot Citroën et Renault et sont également expédiés à des constructeurs partenaires dans le cadre de coopérations (Ford, BMW).

Le site compte 3250 salariés qui produisent chaque jour près de 4250 moteurs.

 

La production (à fin Janvier 2013)

 

• 4 250 moteurs produits chaque jour (TU/TUF – DV – EP - D)

• 4 lignes de flux : TU/TUF – DV – EP - D.

• 997 085 moteurs produits en 2012,

• 44 507 000 moteurs produits depuis la création du site

 

Les effectifs (à fin mai 2013)

 

• 3 250 salariés, dont 200 "alternants" (apprentis et contrats de professionnalisation)

• 6 % de personnel féminin, soit environ 200 femmes parmi les effectifs

• 48.5 ans de moyenne d'âge

 

• 88 957 heures de formation dispensées en 2012

 

• 11,3 % : taux d'emploi de personnes reconnues handicapées

 

La superficie et les infrastructures

 

• 148 hectares de superficie

• 37,1 hectares de bâtiments

• 12 km de voiries

 

• Proximité avec le canal d’Aire

 

Dates clés

 

1969 : Création de Française de Mécanique

1971 : Démarrage de l'activité de fonderie

1972 : Lancement du moteur X, Renault - PSA Peugeot Citroën

1974 : Lancement du moteur Z - V6 "PRV" Renault - PSA Peugeot Citroën - Volvo

1977 : Lancement du moteur J, Renault - PSA Peugeot Citroën

1986 : Lancement du moteur TU, PSA Peugeot Citroën

1991 : Lancement du moteur TUF, PSA Peugeot Citroën

1996 : Lancement du moteur D, Renault

1996 : Lancement du moteur V6 L/ES, Renault - PSA Peugeot Citroën

2001 : Lancement du moteur DV, PSA Peugeot Citroën - Ford

2005 : fermeture de l'activité de fonderie

2006 : Lancement du moteur EP, PSA Peugeot Citroën - BMW

2010 : Lancement de la variante à 200 chevaux du moteur EP

2010 : Annonce de la production en 2013 du moteur PSA, 1,2l 3 cylindres turbo

 

Historique

 

A la fin des années 60, les houillères du Nord-Pas-de-Calais ferment successivement les puits d'extraction du charbon. Le bassin minier est en pleine recherche de reconversion professionnelle. La régie nationale des Usines Renault et la société des Automobiles Peugeot qui ont décidé de s'associer pour produire des organes en commun, choisissent Douvrin pour y implanter, en 1969, un site de production de moteurs. Objectif annoncé : 6000 moteurs pas jour.


42 années plus tard, avec ses 3450 salariés, Française de Mécanique toujours détenue à parts égales par PSA Peugeot Citroën et Renault, fait désormais partie du paysage, autrefois minier et en est l'une des entreprises majeures.

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 09:45

Le bénéfice net de Faurecia a reculé de 70,7 % au premier semestre, à 35,3 millions d’euros, en raison de charges de restructuration qui se sont élevées à 39,2 millions d’euros. Son chiffre d’affaires a en revanche progressé de 5,7 %, à 9,27 milliards d’euros, grâce à son développement hors d’Europe, où il a réalisé 46 % de ses ventes au premier semestre, en hausse de 5 points. Le groupe confirme ses objectifs pour 2013, à savoir une hausse du chiffre d’affaires, qui serait compris entre 17,8 et 18 milliards, « une progression de sa marge opérationnelle » et un flux de trésorerie positif avant restructurations.

 

Le bénéfice net part du groupe de Plastic omnium a augmenté de 1,8 % au premier semestre, à 96,4 millions d’euros, et son bénéfice d’exploitation (Ebitda) de 10,9 % à 293 millions. Son chiffre d’affaires a progressé de 7,4 % sur six mois, à 2,57 milliards d’euros, et de 11,7 % au deuxième trimestre. Pour l’ensemble de l’année, Plastic Omnium s’attend à « une nouvelle progression de l’activité et des résultats ». Il avait déjà annoncé que son chiffre d’affaires annuel devrait augmenter plus que la production automobile mondiale, attendue en hausse de 1 % à 2 %.

 

Au premier semestre, les ventes de Michelin ont diminué de 5 %, à 10,2 milliards d’euros, toujours plombées par l’Europe, alors que l’Asie et l’Amérique du nord ont bien résisté. Il a vu son bénéfice net fondre à 507 millions d’euros, en raison d’une provision pour restructuration de 250 millions, mais il maintient ses prévisions annuelles. Le manufacturier continue de miser sur une baisse continue du cours des matières premières dans la seconde moitié de l’année.

 

Le fabricant français de fixation Lisi a dégagé un bénéfice net part du groupe en hausse de 44 % au premier semestre, à 44,1 millions d’euros, grâce à la progression de l’ensemble de ses activités (dans l’aéronautique et dans l’automobile) et malgré les 6,2 millions de coûts exceptionnels destinés à « couvrir les coûts de la restructuration entamée dans l’activité automobile ». L’excédent brut d’exploitation a augmenté de 30,6 %, à 97,7 millions d’euros, et le chiffre d’affaires de 6,7 %, à 594,8 millions.

 

MGI Coutier a indiqué tabler sur une croissance de son chiffre d’affaires annuel et de ses résultats en 2013, malgré la légère baisse enregistrée au premier semestre. Ses ventes ont diminué de 1,3 %, à 348,1 millions d’euros, a-t-il annoncé dans un communiqué. « Après un premier trimestre pénalisé par une base de comparaison particulièrement élevée, le groupe renoue avec la croissance au deuxième trimestre » et son chiffre d’affaires a progressé de 3,7 % à 177,4 millions sur cette période, a-t-il indiqué.

 

Ford a dégagé au deuxième trimestre un bénéfice net de 1,2 milliard de dollars, en hausse de 18,6 %, sur un chiffre d’affaires de 38,1 milliards, en progression de 14,4 %. Le constructeur a réalisé de bonnes performances en Amérique du Nord et a quasiment atteint l’équilibre financier dans ses activités à l’étranger (les pertes en Europe ont diminué). Il a relevé certaines de ses prévisions pour l’ensemble de l’année.

 

Hyundai a annoncé pour le deuxième trimestre un bénéfice net de 2 520 milliards de wons (1,7 milliard d’euros), en baisse de 1,1 %, et un chiffre d’affaires de 23 180 milliards de wons (15,7 milliards d’euros), en progression de 5,7 %. Il affiche pour le premier semestre un bénéfice net en recul de 7,8 % et un chiffre d’affaires en hausse de 5,8 %.


A la suite de la publication de ses résultats pour le deuxième trimestre, Daimler s’est dit optimiste pour le second semestre et pour l’année 2014. Le constructeur estime notamment que la demande de véhicules en Europe de l’Ouest a atteint son point le plus bas et va progressivement repartir à la hausse.

 

Audi veut augmenter ses capacités de production dans le monde, et particulièrement dans la région ASEAN (Association des nations de l’Asie du Sud-Est) et en Amérique du Sud. A terme, ses capacités de production en Allemagne ne devraient plus représenter que 35 à 40 % de ses capacités mondiales.


Porsche s’est classée en tête dans l’enquête de satisfaction de J.D. Power aux Etats-Unis, pour la neuvième année consécutive.

 

Le Japon a décidé, comme l’a déjà fait l’Union européenne, de porter devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC) le cas de la taxe sur le recyclage imposée par la Russie aux voitures importées ; l’OMC a indiqué que Tokyo avait demandé des consultations avec la Russie sur cette taxe, jugée contraire aux règles du commerce international et pénalisante pour les voitures importées en Russie. De plus, le Japon déplore le fait que la Russie ait établi des exemptions à cette taxe pour les véhicules importés du Bélarus et du Kazakhstan, sous certaines conditions.

 

La production automobile en Espagne a totalisé 1,15 million d’unités au premier semestre de 2013, en hausse de 5,5 %, dont 196 273 unités pour le seul mois de juin (+ 10,8 %), indique l’Anfac (Association des constructeurs) ; sur six mois, 927 844 voitures ont été fabriquées dans les usines espagnoles (+ 7,9 %), 21 023 tout terrain (- 34,6 %) et 207 034 véhicules utilitaires (+ 1,4 %). Les exportations de véhicules de l’Espagne ont par ailleurs augmenté de 6,1 % au premier semestre, à 999 731 unités.

 

Selon des sources émanant de fournisseurs, Chrysler aurait décidé de repousser le remplacement de la Dodge Avenger et du Jeep Wrangler et de continuer à produire le monospace Dodge Grand Caravan jusqu’à la fin 2017.


Seat compte mettre l’accent sur le marché européen pour accroître ses ventes, indique son nouveau patron Juergen Stackmann ; "nous maintenons notre présence en Chine, mais nous voulons concentrer nos efforts sur le lancement en Europe de la nouvelle gamme León", a-t-il expliqué lors de la présentation de la León ST (break) à Barcelone. Les ventes de Seat en Europe ont augmenté de 9 % au premier semestre de l’année, à 151 836 unités, sur un marché en baisse de 7 %.

 

L’industrie automobile espagnole (véhicules et équipements) a affiché un excédent commercial de 3,595 milliards d’euros sur les cinq premiers mois de l’année, en hausse de 38,6 %, annonce le ministère de l’Economie ; les exportations du secteur ont progressé de 5,7 % sur la période, à 14,11 milliards d’euros, tandis que les importations ont diminué de 2,3 %, à 10,51 milliards.

 

L’équipementier Comau, filiale de Fiat, estime que son chiffre d’affaires en Chine progressera de 20 % au moins en 2014 ; l’entreprise, spécialisée dans les machines-outils et robots pour l’industrie automobile, a réalisé un chiffre d’affaires de 220 millions d’euros en Chine en 2012, représentant 15 % de son activité mondiale.

 

General Motors a embauché plus de 400 personnes dans son usine de Fort Wayne (Indiana) au cours des quatorze derniers mois en vue de préparer la mise en fabrication des pick-ups Chevrolet Silverado et GMC Sierra remodelés. La production des deux véhicules a débuté à la mi-juillet sur le site.

 

L’équipementier américain Gentex, qui fabrique notamment des rétroviseurs, a réalisé au deuxième trimestre un bénéfice net en hausse de 28 %, à 52,1 millions de dollars. Son chiffre d’affaires a augmenté de 2 %, à 287 millions de dollars.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 09:43

 

La direction de l’usine PSA de Rennes-La Janais a annoncé que 759 solutions de reclassement avaient été « identifiées », sur un objectif de 1 400 départs volontaires sur 5 500 salariés d’ici à fin décembre 2013.

 

Renault et Dacia viennent de dévoiler leur programme pour le prochain Salon de Francfort, qui ouvrira ses portes au public le 12 septembre. La marque au Losange a notamment annoncé qu’elle présenterait en première mondiale une nouvelle voiture concept « représentant la vision premium de Renault ».

 

Le ministère du Commerce extérieur a lancé une consultation publique visant à recueillir les remarques et observations des différents acteurs économiques sur l’accord de libre-échange entre l’Union Européenne et les Etats-Unis actuellement en cours de négociation. Cette consultation est ouverte jusqu’au 15 septembre.

 

Avec 143 décès en 2012, le nombre de morts sur les autoroutes a diminué de 26,3 %, indique l’Association des sociétés françaises d’autoroutes (ASFA). Il représente aujourd’hui à peine 4 % de la mortalité totale sur l’ensemble des routes françaises. L’association relève par ailleurs un « net recul » des accidents dus aux excès de vitesse.

 

Hyundai pourrait porter à 300 000 unités par an à l’avenir la capacité de production de son usine d’Izmit, qu’il accroît actuellement à 200 000 unités en vue de la mise en fabrication de la nouvelle i10, a indiqué le directeur de la production du site turc du constructeur coréen.

 

Alfa Romeo fera son retour sur le marché russe à partir du mois d’octobre, avec les MiTo, Giulietta et 4C, en utilisant le réseau local de Chrysler ; initialement, la marque sera disponible à Saint-Pétersbourg, puis à Moscou et enfin dans d’autres grandes villes. D’ici à deux ans, une vingtaine de points de ventes Chrysler distribueront la marque Alfa Romeo en Russie.

 

Audi a vendu ses deux millionièmes voitures en Chine ; la marque s’est implantée dans le pays il y a 23 ans et avait vendu son premier million de véhicules en 2010.

 

Les actionnaires de CNH Global, réunis hier en assemblée extraordinaire, ont approuvé la fusion avec Fiat Industrial au sein de la nouvelle entité CNH Industrial ; les actionnaires de Fiat Industrial avaient eux aussi donné leur aval la semaine dernière.

 

Opel rappelle 61 000 Insignia en Allemagne en raison d’un problème sur un logiciel de bord qui peut entraîner une perte de puissance du moteur.

 

Daimler a présenté ses résultats définitifs pour le deuxième trimestre ; le groupe a réalisé un bénéfice net de 4,6 milliards d’euros (trois fois plus qu’un an auparavant), sur un chiffre d’affaires de 29,7 milliards d’euros (+ 3 %).

 

Toyota va investir 23 milliards de yens (174,4 millions d’euros) près de Karawang en Indonésie pour y construire une nouvelle usine de moteurs, capable de produire 216 000 organes par an. L’usine démarrera son activité au premier semestre de 2016 ; elle fabriquera des moteurs pour voitures.

 

Bentley produira son premier tout-terrain de loisir à Crewe, au Royaume-Uni. Le nouveau modèle, annoncé pour 2016, créera plus d’un millier d’emplois dans le pays, a annoncé la filiale de Volkswagen, qui prévoit en outre d’investir 800 millions de livres (928 millions d’euros) dans le développement de nouveaux modèles et sur son site britannique.

 

Sergio Marchionne a indiqué que le siège du groupe Fiat-Chrysler pourrait être basé aux Pays-Bas après la fusion des deux constructeurs ; "Baser Fiat-Chrysler aux Pays-Bas faciliterait son éventuelle introduction à la Bourse de New York, les règles néerlandaises et américaines en matière de cotation des entreprises étant similaires. Sergio Marchionne rappelle que l’ensemble Fiat Industrial-CNH Global sera également basé aux Pays-Bas après la fusion des deux groupes.

 

Volvo Group a subi une chute de son bénéfice net de 59 % au deuxième trimestre de 2013, à 2,015 milliards de couronnes (236 millions d’euros), due à la forte baisse des ventes. Son chiffre d’affaires a reculé de 12 %, à 72,756 milliards de couronnes (8,5 milliards d’euros). Hors effet de change et en excluant Volvo Aero (moteurs d’avions), vendu en octobre 2012, la baisse du chiffre d’affaires se limite à 4 %.

 

Ford et Toyota ont annoncé qu’ils avaient décidé de mettre fin à un partenariat portant sur le développement de systèmes de propulsion hybrides essence-électricité pour des véhicules utilitaires légers qu’ils avaient annoncé en août 2011. Ford prévoit de commercialiser son propre système d’ici à la fin de la décennie, a indiqué Raj Nair, directeur du développement du constructeur.

 

Ford embauchera 3 000 employés cette année aux Etats-Unis, soit 800 de plus que ce qu’il avait annoncé au mois de janvier. 80 % des nouvelles recrues seront des techniciens et entre 85 et 90 % travailleront dans le Michigan, a précisé le constructeur.

 

Ford a vendu 46 197 véhicules hybrides et électriques aux Etats-Unis au premier semestre, plus de cinq fois plus que sur les six premiers mois de 2012. Il a occupé près de 16 % de ce segment du marché.

 

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 06:53

« Sevelnord récompense 40 ouvriers pour leurs idées d’améliorations. » Juste avant de partir en vacances – seules des opérations de maintenance sont réalisées sur le site en août – la prime doit être bienvenue pour certains ouvriers de l’usine auto d’Hordain. Même si les 1 524 € brut, prime maximale touchée à l’idée réalisée et félicitée, sont à diviser entre le nombre de participants au projet.

 

Ce ne sont pas les premières « AMPER » (amélioration permanente) que l’entreprise a récompensées, vendredi dernier. Depuis la création de Sevelnord, « tous les membres du personnel ouvrier » peuvent y prétendre. « Toute observation ou idée susceptible d’engendrer un progrès peut faire l’objet d’un dépôt d’une AMPER », indique la communication de Sevelnord. « Ces problèmes sont traités par le terrain et ne sont pas remontés, on peut donc optimiser son travail et en même temps garder la main dessus », se félicite le nouveau directeur. Le nouveau capitaine de l’usine insiste : « C’est en adéquation avec les besoins de performance de l’entreprise, ils rendent le travail plus facile et c’est fait localement, avec l’ingéniosité des ouvriers. »

 

Économiser 25 000 € par an en n’occupant plus qu’un vestiaire sur trois, revoir l’éclairage de cinquante néons et en diminuer les coûts de fonctionnement, imaginer et construire un nouveau chariot permettant à une seule personne d’assembler et transporter des pièces, gagner un temps considérable sur des retouches de peinture… Les AMPER couvrent « les conditions de travail, la sécurité, la qualité, l’environnement, les coûts et la fiabilité ».

 

Elles permettent, entre autres mais surtout, de belles économies pour l’entreprise, d’autant que certaines idées peuvent être appliquées dans d’autres ateliers. En échange de trois gratifications pour les ouvriers, de 26 à 1 524 € brut, selon la catégorie de l’AMPER. Et ça marche : « Au 1er semestre 2013, ce sont plus de 1 100 personnes qui ont émis une idée d’amélioration. » Deux fois par an, la crème des initiatives, les « Idées + », est récompensée. Comme ce nouveau chariot, imaginé et conçu durant plusieurs mois, en 2012, par Pascal et Jean-François. Le tout, pendant et en dehors de leurs heures de boulot, en lien avec les équipes.

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