Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 11:43

Alors que le groupe négocie un accord compétitivité, Denis Martin, directeur industriel de PSA, présent au salon de Francfort, rappelle que les sites français ont déjà beaucoup fait de progrès depuis trois ans dans ce domaine.

 

L'Usine Nouvelle - Comment allez-vous tenir votre objectif d'utilisation de 100% de vos capacités de production d'ici 2015?

 

Denis Martin - Nos usines tournent aujourd'hui à 70% de leurs capacités en moyenne. La fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois en 2014, la charge supplémentaire de l'usine de Poissy pour produire la C3 et le lancement de nouveaux modèles nous amènera à plus de 90% d'utilisation. Pour atteindre les 100% restent la discussion que nous menons actuellement avec les partenaires sociaux et des ajustements dans les usines.

 

Description : Quels sont ces ajustements? Comment rendre une usine compétitive?

 

Quatre facteurs sont à prendre en compte. D'abord le coût du travail. Il est de 35 euros en France, contre 33 euros en Allemagne. En Espagne, où nous avons aussi négocié des accords de flexibilité, il est de 22 euros. Et à Manguale (Portugal) ce coût tombe à un peu moins de 10 euros de l'heure. Ensuite une usine compétitive est une usine compacte, avec des flux très proches, pas de stocks encombrants, des process efficaces. Il faut également des équipes autonomes avec des objectifs en terme de qualité, de sécurité et de volumes et de délais. Enfin il faut un engagement pour l'avenir du groupe des managers comme des partenaires sociaux.

 

Tous ces critères peuvent être mis en place dans les usines françaises ?

 

A Sochaux (Doubs) par exemple, nous appliquons déjà ces méthodes. Cet été, nous avons refondé toute la partie logistique en travaillant avec nos fournisseurs. Il y a une ligne d'assemblage et une ligne de ferrage toutes neuves. Nous réalisons des investissements lean. On peut faire de très vieilles usines des usines performantes. Il faut arrêter de dire que les constructeurs français ne sont pas des industriels ! Notre approche industrielle est une des meilleures.

 

Quelles sont dans le groupe les usines-modèles en matière de compétitivité ?

 

Les sites de Vigo (Espagne), Trnava (Slovaquie) et Sevelnord (Nord). La semaine dernière j'étais en Chine et les process mis en place à Sevelnord étaient montrés en exemple.

 

A Sevelnord, les salariés ont accepté de signer un accord de compétitivité car un modèle était posé en contrepartie.

 

Allez-vous donner des garanties en volumes et modèles pour tous les sites français ?

 

Depuis trois ans, PSA a mis en place un plan directeur pour tous ses sites industriels, avec un horizon de plus de cinq ans. Il se double d'un plan avec des objectifs métier par métier mois par mois, le tout lié aux plans financiers de chaque usine. C'est une vraie culture du système industriel qui fonctionne de pair avec une forte dimension économique. Mais on ne donnera pas précisément tous les modèles prévus pour tous les sites dans les années à venir.

Partager cet article
Repost0
11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 16:12

 

Le président du directoire de PSA Peugeot Citroën s'est montré optimiste à l'ouverture du salon de Francfort, anticipant une amélioration dès le second semestre 2013 et une croissance des ventes en europe en 2014. Philippe Varin souhaite surtout "approfondir le projet industriel", à savoir continuer de peaufiner son alliance avec General Motors et la restructuration des usines en Europe, tout en accélérant dans la montée en gamme et l'internationalisation du groupe.

 

Après la crise, l'heure est à l'optimisme dans l'automobile. Après le patron de Renault Carlos Ghosn, qui prévoit des ventes record dans le monde cette année et en 2014, c'était au tour du président du directoire de PSA Peugeot Citroën d'anticiper une reprise rapide pour le secteur. Il s'est exprimé, ce mardi 10 septembre, à l'occasion d'une table-ronde avec la presse organisée pour l'ouverture du salon de Francfort.

 

"Le pire pour l'automobile est derrière nous, qu'on parle du groupe ou du secteur", a déclaré Philippe Varin, qui mise sur "une amélioration" dès le second semestre 2013. Pour 2014, le dirigeant prévoit en outre "une croissance légèrement positive en Europe".

 

Dans ce contexte de reprise, le patron de PSA a indiqué qu'il n'y avait "pas d'urgence financière pour le groupe", liant la stabilisation du marché à une amélioration des finances du groupe. Une amélioration toute relative, PSA devrait en effet encore brûler plus d'un milliard d'euros de cash cette année.

 

"Approfondir le projet industriel"


Pour Philippe Varin, l'essentiel est donc pour le moment de se concentrer sur la stratégie industrielle, qui, une fois mise en place, permettra d'aborder plus sereinement les questions liées aux financements et aux modifications de la composition du capital de PSA.

 

"L'important c'est d'approfondir notre projet industriel, a-t-il insisté, c'est-à-dire de travailler sur l'alliance avec General Motors (GM), de poursuivre la restructuration de nos usines en Europe, de continuer notre montée en gamme ainsi que la différenciation des marques et aller plus loin dans l'internationalisation du groupe, surtout en Chine et en Amérique Latine".

 

Encore beaucoup de questions concernant l'alliance avec GM

Concernant GM, Philippe Varin a fait savoir que la prochaine génération de moteur 3 cylindres (EB) sera développée avec l'américain, ce qui représente l'un des rares points à avoir été défini dans le cadre de l'alliance. Sur la question du mini monospace de segment B et du monospace de segment C qu'ils comptent produire ensemble, "un certain nombre de jalons industriels ont été posés" mais la question de la localisation de leur production n'a pas encore été tranchée.

"Nous investissons trois milliards d'euros par an en R&D", a enfin souligné Philippe Varin, précisant que le groupe était toujours à la recherche de partenaires industriels pour les projets Hybrides Air et la boîte DCT à double-embrayage.

Partager cet article
Repost0
10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 15:52

Le constructeur automobile PSA Peugeot-Citroën a confirmé mardi qu'il comptait réduire au moins de moitié son rythme de consommation de trésorerie en 2013, comme il l'avait indiqué à la fin juillet dans le cadre de la publication de ses résultats, a déclaré mardi le président du directoire, Philippe Varin. Le groupe devrait tirer parti de la stabilisation du marché automobile européen et des nouveaux modèles de voitures.

 

S'adressant à la presse lors du salon automobile de Francfort, le dirigeant a indiqué s'attendre à ce que le marché automobile européen soit "légèrement positif" en 2014, après un recul de 5% attendu cette année. "Le pire est derrière nous", a-t-il assuré.

 

PSA compte sur une solide croissance de ses ventes en Chine, où le constructeur pense enregistrer une croissance deux fois plus rapide que le marché, en Argentine et dans le bassin méditerranée, où l'Algérie représente maintenant son cinquième plus grand marché. La situation sur les marchés brésilien et russe, sur lesquels PSA a une présence industrielle, sera toutefois "difficile". La gamme de produits de Peugeot en Russie n'est pas tout à fait compatible avec les goûts du marché.

 

Philippe Varin a par ailleurs souligné qu'il ne pensait pas que les ventes de septembre en Europe soient aussi faibles que celles du mois d'août.

 

Le dirigeant a confirmé que PSA, déficitaire, n'avait aucune intention de lever des fonds en réduisant sa participation de 57% dans son équipementier, Faurecia. "Le groupe n'est pas dans une situation d'urgence financière", a-t-il affirmé.


Peugeot continuera en revanche à réduire son portefeuille foncier, après avoir généré quelque 200 millions d'euros en 2012 grâce à la vente d'actifs immobiliers, un rythme qui pourrait s'être poursuivi en 2013, a ajouté Philippe Varin.

Partager cet article
Repost0
9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 14:27

Mardi, à la veille de l’ouverture du salon automobile de Francfort, PSA Peugeot Citroën dévoilera, parmi une flopée de concept cars et voitures de technologie futuriste, telle la 2008 Hybrid’Air, la nouvelle Peugeot 308, fabriquée à Sochaux, ou encore le nouveau grand C4 Picasso. Deux véhicules grand public qui ont été salués par la presse, tant en France qu’à l’international. Ce qui ne garantit pas un succès commercial mais permet de démarrer sur de bonnes bases.

 

Il est cependant une question légitime que l’on peut se poser, s’agissant d’un constructeur qui a engagé un plan de réduction d’effectifs supérieur à 11 000 emplois en France en trois ans : est-il raisonnable, pour un nouveau véhicule, même de l’importance de la 308, d’organiser des essais presse internationaux rassemblant quelque 800 journalistes en Alsace et dans le Nord Franche-Comté ? Tout comme devant son poste de télévision ou au cinéma, on peut s’interroger sur la pertinence d’un spot publicitaire qui a coûté plusieurs dizaines, voire des centaines, de milliers d’euros, pour un résultat aléatoire. Surtout que le message tient plus de l’émotionnel que du rationnel. Cela correspond au slogan de Peugeot, « Motion & Emotion », mais révèle finalement peu d’éléments sur la voiture.

 

La réponse à ces questions légitimes est toujours positive. Concernant les essais presse, leur coût est une goutte d’eau dans le budget communication d’un constructeur mondial, y compris quand il s’agit de faire venir des journalistes du monde entier pour une journée entre Sochaux et Ribeauvillé. Surtout, les retombées sont sans commune mesure puisqu’on touche là au concret. La presse a apprécié ? « Tant mieux », réagissent les constructeurs qui, à l’inverse, lorsque le véhicule est descendu en flèche, sont tout aussi impuissants. Tout au plus vont-ils accroître la campagne de pub, bien plus coûteuse que ces essais.

 

Quant aux messages publicitaires, qui peuvent parfois paraître en décalage avec l’objet, à savoir une voiture, toutes les études montrent que l’acte d’achat relève de l’émotion, du plaisir, et pas des performances. Surtout à notre époque où les véhicules se ressemblent peu ou prou et où l’automobiliste apparaît avant tout comme un pollueur ou un danger public.

 

Ainsi donc, communiquer reste vital pour tout constructeur et donc pour PSA, y compris quand il décide une sévère réduction de coûts et un dégraissage des effectifs. Car s’il est indispensable de faire des véhicules au design novateur et à la qualité irréprochable, le vendre compte plus que tout. Et dans notre société de la communication permanente, l’image est une bataille de tous les instants.

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 22:32

Le groupe PSA Peugeot Citroën vient de confirmer le projet de lancement d’une nouvelle famille de moteurs diesel sur le site de la Française de mécanique de Douvrin. L’usine produira ainsi à l’horizon 2017 quelque 640 000 moteurs par an.

La nouvelle famille de moteurs diesel appelée DV-R remplacera à l’horizon 2017-2018 les moteurs diesel entrée et milieu de gamme équipant aujourd’hui l’ensemble des plates-formes de PSA Peugeot Citroën. C’est ce qu’indique, ce mercredi midi, un communiqué du groupe.


Ce qui veut dire que le premier module de production d’une capacité de 640 000 moteurs par an est affecté à l’usine de Douvrin pour 2017. Soit un investissement de 60 millions d’euros. En 2018, un second module de production, lui aussi de 640 000 moteurs sera installé sur le site de Trémery en Moselle.


Dans son communiqué, PSA explique le choix de la Française de mécanique par « les compétences reconnues des salariés et les efforts engagés en faveur d’une amélioration de la compétitivité du site ». Ces points ayant été « déterminants ».


Depuis plusieurs mois, les salariés et la direction de la Française de mécanique étaient engagés dans la négociation d’accords de compétitivité.

 

Ces accords prévoient le non-remplacement de 830 départs à la retraite d’ici à la fin 2018 et la poursuite du gel des salaires commencée en 2013 sur les années 2014 et 2015 en échange d’aucun licenciement de 2014 à 2016. Le site de la Française de mécanique compte 3 250 salariés.

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 14:25

 PSA Citroën et BMW ont décidé de ne pas renouveler leur partenariat sur les moteurs essence de 1,4 et 1,6 litre arrivant à échéance en 2016, estimant que leurs technologies ne sont pas compatibles, écrit mardi le site internet des Echos.


Le premier constructeur automobile français tend à revoir à la baisse ses partenariats avec d'autres constructeurs depuis l'alliance scellée avec l'américain GM en 2012.

 

"La coopération est bien vivante et court jusqu'à 2016. Il n'y a pas eu pour l'instant de communication sur l'après-2016", a déclaré un porte-parole de PSA.

 

La coopération technique avec BMW, qui remonte à 2002, avait déjà subi un premier revers l'an dernier lorsque les projets dans l'hybridation des moteurs avaient été revus à la baisse. Parallèlement, depuis l'alliance avec GM, le spectre de la coopération technique avec Ford dans les moteurs diesel a lui aussi été réduit.

 

Selon Les Echos, le partenariat de PSA avec GM a scellé le désaccord entre le français et BMW.

 

Depuis que PSA s'est lancé dans son alliance avec GM, les pistes que nous avions envisagées ensemble sont tombées. Les logiques industrielles sont devenues divergentes, a dit une source proche du constructeur allemand cité par le site du quotidien.

 

La fin de ce partenariat constituerait un coup dur pour l'usine de la Française de Mécanique, à Douvrin (Pas-de-Calais).

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 03:23

L'augmentation progressive de l'espérance de vie et le vieillissement de la population en France ont généré au fil du temps une prise de conscience sur la fragilité du système de financement de notre modèle de retraite par répartition fondé sur la solidarité intergénérationnelle.

Pour faire face à la résolution de ce problème les gouvernements successifs se sont employés à mener des réformes par petites touches depuis 2003.


Une réforme des retraites instituée par la loi du 9 novembre 2010  était intervenue pour allonger la durée minimale de cotisation (41,5 ans) et l'âge à partir duquel la retraite à taux plein est acquise (62 ans).

La réforme proposée aujourd'hui est présentée comme posant les bases de la solution au rétablissement de l'équilibre entre les dépenses et les recettes des comptes de retraite à horizon 2020. Elle n'épargne aucun régime : régime général, régimes spéciaux, fonctionnaires, indépendants.

La réforme axe son programme sur plusieurs mesures mais ne dévoile aucune hausse concernant l'âge légal de départ à la retraite fixé aujourd'hui à 62 ans.

Une hausse des cotisations additionnelle !

Afin de permettre le rétablissement de l'équilibre, le gouvernement a dû trouver des solutions permettant d'accroître les recettes des comptes de retraites dont le déficit à horizon 2020 est estimé à 20,7 milliards d'euros.

Les mesures annoncées viennent dès lors s'ajouter à celles déjà mis en place par un décret du 2 juillet 2012.

Ecartant une hausse de la contribution sociale généralisée (CSG), une hausse progressive des cotisations sociales salariales et patronales est annoncée sur une période de 4 ans :

    0,15 point pour les actifs et les employeurs en 2014 ;

    0,05 point pour les 3 années suivantes ;

    0,3 point de hausse au total d'ici 2017.

Cela se combine avec la hausse prévue par le décret de 2012 prévoyant une hausse des cotisations de 0,1 point à compter du premier novembre 2012, puis une hausse de 0,05 point à partir de 2014.

L'impact sur le montant des cotisations devient ainsi nettement plus perceptible, puisqu'il résultera des effets de cette nouvelle réforme une hausse globale des cotisations de près de 0,6 point, soit le double des 0,3 point qui avait été annoncé.

Période et Part salariale

Jusqu'au 31 octobre 2012

6,65%

 

Du 1ernovembre 2012 au 31 décembre 2013

6,75% (+0,10 au titre du décret)


Du 1erjanvier au 31 décembre 2014

6,95% (+0,05 au titre du décret et +0,15 au titre du projet de réforme annoncé)


Du 1erjanvier au 31 décembre 2015

7,05% (+0,05 au titre du décret et +0,05 au titre du projet de réforme annoncé)


A compter du 1erjanvier 2016

7,15% (+0,05 au titre du décret et +0,05 au titre du projet de réforme annoncé)


Avec cette nouvelle réforme la durée de cotisations requise pour accéder à une retraite à taux pleins va être portée à 43 ans à partir de 2020.

Les contreparties concédées par le gouvernement dans le cadre de la réforme.


Afin d'apaiser les craintes et les tensions générées par le bouleversement annoncé, le gouvernement propose quelques correctifs afin de réparer certaines situations injustes.


Dès lors, la situation des salariés exposés à la pénibilité est mise en avant avec la création d'un compte personnel de pénibilité au 1er janvier 2015 suite à des négociations au sein des entreprises.

Les facteurs de pénibilité sont ceux qui avaient été retenus en 2008 :

    Les manutentions manuelles de charges lourdes ;

    Les postures pénibles définies comme positions forcées des   articulations 


    Les vibrations mécaniques ;

    Les agents chimiques dangereux, y compris les poussières et les fumées ;

    Les activités exercées en milieu hyperbare ;

    Les températures extrêmes ;

    Le bruit ;

    Le travail de nuit ;

    Le travail en équipes successives alternantes ;

    Le travail répétitif.

 

Ce compte permettra de compenser les trimestres d'exposition aux facteurs de pénibilité par un octroi de points de cotisation sur le barème suivant :

 

    1 point de cotisation par trimestre d'exposition ;

    2 points en cas de poly-expositions aux facteurs de pénibilité.

Le nombre de points pouvant être acquis par le biais de ce dispositif sera plafonné à 100 points.


Il est important de souligner que les 20 premiers points acquis en vertu de cette mesure, correspondant à un équivalent de 5 années d'expositions à u facteur de pénibilité, seront automatiquement affectés à une formation du salarié exposé visant à limiter son exposition à la cause de la pénibilité.

Cette usage imposé et non choisi s'effectuera ainsi au préjudice d'un départ anticipé à la retraite ! De plus les employeurs sont déjà tenus de limiter l'exposition à la pénibilité de leur salarié en vertu de la loi . La formation des salariés est également un moyen qui s'impose aux employeurs pour diminuer les risques professionnels. Ce point-là fait également l'objet d'une consultation des représentants du personnel.

Le plus étonnant apparaît dès lors que l'on mène une analyse comparative entre la situation des chômeurs et des personnes exposées à la pénibilité au regard de l'acquisition des trimestres de retraite en fonction de la durée de leur cotisation.


Ainsi, il ne sera pas inutile de souligner, que selon le barème de conversion de points (10 points sur le compte = 1 trimestre de validé pour la retraite) il faut à un salarié exposé à la pénibilité pas moins de 20 ans d'exposition pour parvenir à obtenir 6 trimestres quand il ne faut que 18 mois sans emploi à un chômeur non indemnisé pour atteindre ce résultat !

Le correctif d'injustice proposé par le gouvernement à l'appui de sa réforme est critiquable et perfectible.


D'autres mesures sont présentées comme des palliatifs à la hausse supplémentaire de cotisation de 0,3 point sur 4 ans annoncée (ce qui reviendra à terme à une perte de 54 euros par un an pour un salarié au SMIC) :

    Le gouvernement porte son effort sur les salariés travaillant à temps partiel en facilitant la validation de trimestre par ces derniers en abaissant le seuil de 200 heures travaillées au SMIC pour valider un trimestre à 150 heures de travail, avec une possibilité de report des cotisations sur l'année suivante en cas de non utilisation pour valider un trimestre ;

    Les apprentis pourront valider tous leurs trimestres d'apprentissage quelle que soit leur rémunération ;

    Les chômeurs en stage de formation seront réputés avoir cotisés au même rythme qu'en période de chômage indemnisé et les chômeurs sans emplois non indemnisé mais inscrit au pôle emploi pourront également valider des trimestres ;

    Les personnes ayant connus un accident de carrière ou une carrière longue seront réputés avoir cotisés 2 trimestres supplémentaires de chômage et 2 trimestres d'invalidité.

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 18:08

Les usines PSA de Mulhouse (Haut-Rhin) et Sochaux (Doubs) vont réduire la cadence. Elles ont programmé six jours de chômage technique sur tout ou partie de leurs lignes en octobre, en raison de la baisse persistante des ventes de leurs modèles les moins récents.

 

A Mulhouse, la ligne de fabrication des Citroën C4 et DS 4 devrait être arrêtée les 11 et 18 octobre ainsi que toute la dernière semaine du mois (28 au 31 octobre), selon le planning prévisionnel présenté en réunion ordinaire du comité d'établissement.

 

A Sochaux, la prévision est analogue pour la ligne de fabrication des Peugeot 3008 et 5008 et Citroën DS5, avec six jours de chômage les 18 et 25 octobre puis du 28 au 31. Cette ligne, qui ne travaillera pas non plus lundi 2 septembre, a déjà supprimé son équipe de nuit à la mi-juillet.

 

Aucune voiture ne sortira de Sochaux les 18 et 25 octobre, car les chaînes de la nouvelle Peugeot 308 seront également à l'arrêt ces jours-là. Cette situation «jamais vue pour un lancement» s'explique par la difficulté des sous-traitants à monter en cadence.

 

A Mulhouse, le chômage prévu sur la ligne des Citroën suit la suppression d'une demi-équipe avant les congés d'été. La nouvelle Peugeot 2008 produite en Alsace accumule en revanche les heures supplémentaires grâce à l'excellent démarrage de ses ventes, a relevé la direction. Entre septembre et octobre, ses chaînes travailleront l'équivalent de trois jours et demi de plus que d'ordinaire.

 

Des annonces qui interviennent le jour même où le groupe PSA a annoncé une nouvelle étape vers la fermeture de son usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Fin octobre, les ouvriers de ce site emblématique de PSA Peugeot-Citroën livreront leur dernière C3 pour ne plus produire que des pièces détachées jusqu'à la fermeture définitive en 2014

 

L’usine de Sevelnord, qui fabrique les monospaces Peugeot 807, le Citroën C8 et les utilitaires Scudo pour FIAT, JUMPY Citroën, EXPERT Peugeot  et depuis peu le Pro Ace de TOYOTA, ne chômera qu’une seule journée en semaine 44. Lors du Comité d’Entreprise de juillet il était prévu une semaine de chômage. La suppression du chômage provient d’une demande importante de véhicules à direction à Droite pour le Royaume Uni

 

Un quotidien allemand fait état du transfert de la production 508 vers l'Allemagne à partir de 2015.

 

General Motors (GM), qui détient 7 % du capital de PSA Peugeot Citroën, prévoirait de transférer, en 2015, la production de la 508, actuellement fabriquée à Rennes, à l'usine Opel (filiale de GM) de Rüsselsheim en Allemagne. Il en serait de même pour la DS5, actuellement produite à Sochaux. L'information, qui vient confirmer des rumeurs persistantes de transfert de production haut de gamme vers l'Allemagne, paraît dans le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ).

 

Toutefois, dans le même journal, cette idée est qualifiée de « spéculations » par des porte-parole d'Opel et de Peugeot. Elle vient, en outre, contredire les annonces précédemment faites par la direction de l'usine de Rennes la Janais.

 

Le 13 juillet, Jean-Luc Perrard, directeur centre PSA de Rennes la Janais, avait indiqué : « Sur 2013, 2014 et 2015, nous avons la 508 avec deux versions d'hybride, RXH et 508 hybride [...]. Ces véhicules seront produits sur ce site jusqu'à l'échéance des véhicules eux-mêmes [...] ».

 

Cela dit, ce schéma peut évoluer en cas d'alliance. Un modèle Peugeot peut partir en Allemagne et des productions de chez Opel arriver en France ». Une échéance est fixée le 31 octobre, date butoir de la signature d'accords de coopération entre General Motors et PSA.

 

 

Partager cet article
Repost0
29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 17:53

A partir de mi-septembre, le site PSA Peugeot Citroën de Mulhouse produira, par jour, 616 exemplaires du nouveau crossover de la marque au lion, contre 308 au début de l’été Le Peugeot 2008 fait coup double

 

A partir de mi-septembre, le site PSA Peugeot Citroën de Mulhouse produira, par jour, 616 exemplaires du nouveau crossover de la marque au lion, contre 308 au début de l’été.

 

Pour faire face à la très forte demande de 2008, les opérateurs mulhousiens travailleront tous les samedis jusqu’à la fin de l’année, ainsi que les 1 er et 11 novembre et 23 décembre.

 

Pour faire face à la très forte demande de 2008, les opérateurs mulhousiens travailleront tous les samedis jusqu’à la fin de l’année, ainsi que les 1 er et 11 novembre et 23 décembre.                                                                                                     

 

MONTBÉLIARD. Désormais, il n’y a plus une, mais deux équipes affectées à la fabrication du Peugeot 2008 sur le site PSA de Mulhouse, soit un effectif total de quelque 1 500 opérateurs (1). Agréable surprise pour le constructeur français, dont la division automobile a perdu 1,5 milliard d’euros en 2012 : le niveau des commandes dépasse largement les prévisions initiales. Le nouveau crossover de la marque au lion, commercialisé depuis mai dernier, cartonne en France et ailleurs en Europe (Allemagne, Italie…).« Montée en un temps record »Composée de quelque 750 personnes, « cette seconde équipe a été montée en un temps record, c’est-à-dire en seulement deux mois et demi, trois mois », précise Philippe Kalb, responsable du service communication du site mulhousien. « Habituellement, avec autant de monde, il faut deux fois plus de temps. »

 

Fin mai, c’est d’abord une demi-équipe qui a été mise sur pied avec 200 personnes (des transferts d’opérateurs jusque-là affectés au système d’assemblage des C4 et DS4). Elle s’est transformée en équipe complète fin juin avec 300 personnes supplémentaires. Parmi elles, aujourd’hui : des salariés de l’usine d’Aulnay-sous-Bois promise à la fermeture et des intérimaires, dont une cinquantaine de jeunes en rupture d’emploi (depuis plus de deux ans), tous issus de l’agglomération mulhousienne. Formés au sein de l’école de formation de PSA-Mulhouse, ils ont été embauchés via des contrats d’insertion d’une durée de six mois.


À partir de mi-septembre, lorsque la seconde équipe aura atteint sa vitesse de croisière, « la cadence de production des 2008 s’établira à 616 véhicules par jour, contre 308 juste avant l’été », poursuit Philippe Kalb. « Il est d’ores et déjà prévu de travailler tous les samedis jusqu’à la fin de l’année, ainsi que les 1er et 11 novembre, et le 23 décembre. » Même démarrage pour la nouvelle 308 ?Réactivité accrue, flexibilisation du travail pour coller au plus près aux évolutions (ou soubresauts) du marché et satisfaire au plus vite la clientèle : voilà bien des thèmes qui figureront au menu des prochains rounds de négociations patronat-syndicats en vue de la signature d’un accord de compétitivité censé contribuer au redressement des finances du groupe PSA.


Après une pause estivale, ceux-ci vont reprendre le 5 septembre. Le succès du lancement du 2008, conçu par une équipe de designers internationale (une première pour PSA), augure-t-il une longue et belle carrière ? L’affirmer serait pour le moins imprudent. D’abord parce que l’offre automobile s’est considérablement diversifiée par rapport à ce qu’elle était il y a vingt ou trente ans. Ensuite parce que la durée de vie d’un nouveau modèle (avant relookage) est aujourd’hui, en moyenne, de l’ordre de quatre à cinq ans, contre dix ou douze il y a une dizaine d’années. Dans le domaine de l’automobile comme dans beaucoup d’autres, le consommateur de ce début de XXIe siècle, toujours plus soucieux de personnaliser les objets qu’il achète, est avant tout un fieffé zappeur. Ce démarrage sur les chapeaux de roues du 2008 fait en tout cas saliver d’envie les porteurs du projet de la nouvelle Peugeot 308. Produit à Sochaux, ce modèle sur lequel PSA fonde d’énormes espoirs sera officiellement présenté au grand public lors du Salon de l’automobile de Francfort (du12 au 22 septembre). Et commercialisée dans la foulée. Alexandre BOLLENGIER  Le site de Mulhouse fabrique le 2008 pour le monde entier, hormis la Chine et l’Amérique latine. Il assemble également les DS4 et les C4.À la fin de leur mission, ces intérimaires pourront prétendre au Certificat de Qualification Paritaire de la Métallurgie (CQPM).

Partager cet article
Repost0
28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 14:56

Symbole de la chute des ventes automobiles en Europe ces 5 dernières années avec un plongeon de 90% entre l'été 2007 et la fin 2012, PSA Peugeot Citroën (Peugeot) est reparti de l'avant cette année, le titre affichant un gain de 108%, ce qui les place parmi les trois meilleures performances de l'indice Stoxx 600 regroupant les 600 principales capitalisations européennes.

 

Ce retournement s'explique par la Chine où le deuxième constructeur automobile européen est enfin parvenu à reprendre des parts de marché perdues au cours des 20 dernières années alors qu'il était pourtant un des pionniers sur ce marché devenu (de loin) le plus important du monde. Au premier semestre, ses ventes y ont bondi de 33%, deux fois plus vite que le marché grâce à une meilleure prise en compte des goûts des chinois dans les modèles développés ces dernières années (dont plusieurs ont été reliftés rien que pour la Chine). Peugeot demeure ambitieux dans l'ex Empire du Milieu où il vise à doubler ses parts de marché d'ici 2020 grâce à DPCA, sa co-entreprise historique commercialisant les marques Peugeot et Citroën, mais aussi à CAPSA, co-entreprise dont la première usine a été inaugurée en mars pour la production de la gamme premium DS (complètement scindée de Citroën en Chine).

 

Par ailleurs, les investisseurs se sont également de nouveau intéressés à Peugeot car de nombreux observateurs estiment que le marché européen a atteint un plancher au second trimestre, ce que semblent du reste confirmer les chiffres de juillet.

 

Selon une compilation officieuse (les chiffres officiels de l'ACEA ne seront disponibles qu'en septembre), les immatriculations ont en effet progressé de plus de 5% en juillet sur le vieux continent. Le groupe sochalien, compte également sur ses nouveaux modèles (Peugeot 2008 et 308, Citroën C4 Picasso) pour redresser ses parts de marché déclinantes ainsi que sa rentabilité en Europe.

 

Enfin, comme le soulignent aujourd'hui les analystes d'UBS qui sont repassés à l'achat sur Peugeot ce mardi, le constructeur automobile est en avance sur ses objectifs de restructuration. Maxime Picat, responsable de la marque Peugeot, déclare ainsi que le groupe devrait faire mieux que réduire par deux sa consommation de trésorerie par rapport à l'année dernière, ce qui crédibilise son objectif d'à nouveau dégager un cash-flow positif d'ici la fin 2014. Peugeot a de plus engagé des négociations sur l'amélioration de sa compétitivité en France (où il réalise 40% de sa production) en complément de sa restructuration prévoyant la suppression de 8 000 emplois, notamment via la fermeture de son site d'Aulnay.

Partager cet article
Repost0