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22 novembre 2018 4 22 /11 /novembre /2018 14:44

Au-delà d'une fraude dont l'ampleur reste à établir, ce qu'il convient désormais d'appeler le "Ghosn gate" pourrait bien rebattre les cartes de la stratégie industrielle de l'alliance Renault-Nissan, au niveau mondial. Quelles conséquences à attendre pour les distributeurs du Losange en France ?

L’arrestation du PDG de Renault, également patron de l'Alliance Renault-Nissan, ce lundi 19 novembre au Japon, ne manque pas d’inquiéter le réseau français de distribution du Losange. En effet, dans le contexte actuel de défiance envers les élites, difficile d’imaginer que les clients fidèles de la vénérable marque de Billancourt puissent rester indifférents à des soupçons de fraude fiscale, avérée ou non, de la part d’un homme aux revenus réputés stratosphériques. Avec des conséquences à redouter sur l’image de la marque et ses chiffres de vente. 

Quand Nissan mord la main qui l’a nourri 

Hélas, rien n’indique que cette « affaire Ghosn » se restreigne à un simple dossier de fraude 
fiscale, tant les évènements récents semblent prendre des allures de roman d’espionnage, sur fond de tensions nourries entre les équipes françaises et japonaises de l’alliance et de désaccords politiques entre Tokyo et Paris. En effet, sitôt la nouvelle connue de sa mise en garde à vue, aboutissement d’une enquête japonaise menée sur dénonciation interne, le patron opérationnel de Nissan, Hiroto Saikawa, affirmait que "le long règne de Carlos Ghosn a affecté les activités de Nissan", et demandait d’emblée la démission de celui qui présidait aux destinées de l’alliance depuis 2009. 

Pourtant, Nissan n’a pas toujours été dans une forme olympique, et c’est probablement à Carlos Ghosn qu’il doit sa résurrection : d’homme malade de l’industrie automobile japonaise lors du rachat de 43% de son capital par Renault en 1999, le constructeur nippon, à force de restructuration et de rationalisation sous la houlette de Carlos Ghosn, s’est mué en champion de son secteur sur tous les continents. En vingt ans, Nissan, avec l’aide de Mitsubishi dont il contrôle 34% du capital, n’a cessé d’accroitre sa contribution à l’alliance, au point de représenter aujourd’hui près des deux tiers de sa production totale. En 2017, cet agglomérat de marques comprenant également Dacia, Samsung Motors, Alpine, Infiniti, Venucia, ou encore Lada, est devenu numéro un mondial des ventes avec 10,6 millions d'automobiles écoulées. Parmi elles, 6,84 millions sont badgées Nissan ou Mitsubishi, et seulement 2,67 millions Renault, dont un nombre significatif de Dacia siglées du Losange. 

Nissan pourrait s’offrir Renault 

Il n’en fallait pas plus pour susciter la rancoeur des équipes de Nissan, contrariées de voir la gouvernance de l’alliance incomber à un constructeur Français quasi inconnu en-dehors de l’Europe et de l’Amérique du Sud. En effet, l’alliance s’est partagé le monde, et c’est à Nissan que revient le monopole des marchés les plus dynamiques, en particulier l’Amérique du Nord et l’Asie avec la Chine, et l’Afrique subsaharienne. 

Dans ce contexte, la demande récente de Nissan portant sur l'attribution de droits de vote correspondants à sa participation de 15% dans Renault, ou encore les grincements de dents suscités au Japon par l’ingérence de Bercy qui détient 15% des parts du constructeur, peuvent être analysés à posteriori comme autant de signes avant-coureurs d’un malaise grandissant. Désormais, avec la chute de Carlos Ghosn, le monde politique français s’inquiète des velléités d’indépendance de la marque de Yokohama : Jean-Christophe Lagarde, député et patron de l’UDI évoque ainsi ouvertement cette hypothèse, demandant au gouvernement de veiller aux positions de Renault. "J'espère que l'arrestation de Carlos Ghosn n'est pas une manoeuvre du Japon pour organiser le divorce entre Renault et Nissan", déclare-t-il. 

Pire encore, certains analystes vont jusqu’à envisager la possibilité d’un rachat pur et simple du Losange par son allié nippon ; selon le cabinet AlphaValue, cette acquisition lui coûterait à peine 1 milliard d’euros en trésorerie, sous réserve de l’accord de l’Etat Français. 

Quelle que soit la suite de l’affaire Ghosn dans les prochains jours, une certitude s’impose : le prochain patron de l’alliance ne sera pas un grand défenseur de Renault, ni même sans doute un Français, pas plus qu’un francophile. De quoi susciter les plus grandes inquiétudes pour la marque de Boulogne-Billancourt dont, en réalité, la mise sous étouffoir par son encombrant allié ne date pas d’hier, tant la construction des gammes de l’alliance semble se faire au détriment de la position de Renault en France. 

Renault : le risque d’une "citroënisation" 

Ainsi, le choix de concevoir le nouveau Koléos sur la base du Nissan X-trail mais sans 7 places ni banquette coulissante peut largement expliquer son insuccès commercial face au 5008. De la même manière, pour sa nouvelle Micra, Nissan n’a pas souhaité reprendre la plate-forme d’une Clio pourtant référence européenne sur ce segment. Inexplicable dans un groupe ayant élevé l’économie d’échelle au rang de religion. Pire encore, les électriques Zoé et Leaf ne partagent aucune pièce commune, pas même la chaine de traction. Un moindre mal pour Nissan, qui peut compter sur le marché américain pour écouler son modèle, mais une occasion ratée de tirer les coûts pour Renault qui n’a que l’Europe pour écouler sa citadine zéro émission. De même, il aurait été logique que les Datsun, voitures low cost de Nissan, reprennent la base des Dacia. Que nenni, les Datsun seront 100% Nissan ou ne seront pas. Dernière exemple, le pick-up Renault Alaskan est vendu 2.000€ plus cher que son clone nippon Nissan Navara, avec trois ans de garantie en moins. 

Des aberrations qui ne sont probablement étrangères aux difficultés commerciales de 
Renault en France, et qui semblent montrer que la créature Nissan ressuscitée par Carlos Ghosn avait déjà échappé à son contrôle depuis plusieurs années. S’il ne pouvait ou ne voulait pas piloter la stratégie industrielle de l’alliance au bénéfice exclusif de la France, au moins son patron déchu avait-il à cœur de préserver l’emploi et l’image de Renault dans l’hexagone. Pas certain que son successeur en fasse autant. Dans ces conditions, le futur de Renault pourrait bien rappeler de bien mauvais souvenirs à ceux qui ont connu les ternes gammes Citroën sous l’ère de Jacques Calvet, patron de PSA Peugeot-Citroën dans les années 90.
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20 novembre 2018 2 20 /11 /novembre /2018 06:54
Essai Citroën C5 Aircross face au Peugeot 3008 : le choc des SUV
citroen c5 aircross vs peugeot 3008

Le Peugeot 3008 a trouvé la route du succès. La réussite, le nouveau Citroën C5 Aircross y aspire aussi. Mais il prend une trajectoire différente pour y arriver : il fait les yeux doux à toute la famille quand le 3008, lui, fait surtout plaisir au conducteur.

Voitures à l'essai : Citroën C5 Aircross vs Peugeot 3008

Citroën C5 Aircross 2.0 BlueHDi 180 ch EAT8 Shine
39 150 €
90 € de malus
Peugeot 3008 2.0 BlueHDi 180 ch EAT8 GT
43 400 €
90 € de malus

PAGE 1Essai Citroën C5 Aircross face au Peugeot 3008 : le choc des SUV 

Il fut un temps où les comparatifs entre une Citroën et une Peugeot étaient une question de taille de logo et de couleur de sièges. Cette époque est révolue depuis quelques années car, tout en partageant toujours beaucoup de pièces, une C3 n’est pas une 208 et un C3 Aircross ne se confond pas avec un 2008. Même son de cloche pour le brillant 3008 et le baroudeur C5 Aircross, dernier arrivé sur le segment des SUV compacts. Ces deux modèles partagent beaucoup sans que cela ne se voit : châssis, moteur, transmission et certaines commandes dans l’habitacle, soit un total de 60 % de pièces communes.

c5 aircross vs 3008
Rondeurs généreuses pour le C5 Aircross et lignes aiguisées pour le 3008.

La stratégie du « on ne partage que ce qui ne se voit pas » marche à merveille pour nos deux SUV. Au premier coup d’œil, difficile de trouver une filiation technique entre le 3008 et le C5 Aircross, d’autant que chacun dispose de son propre son design : costume moderne et lignes aiguisées pour le 3008 qui mesure 4,45 m, habit de baroudeur et éléments de personnalisation pour le C5 Aircross qui pointe à  4,50 m, grâce à un gain de 5 cm sur l'empattement. Chacun son ambiance également dans l’habitacle. Quand le Peugeot étonne encore avec son poste de conduite i-Cockpit, le Citroën préfère un mobilier aux courbes plus douces.

intérieur c5 aircross shine
Citroën C5 Aircross
habitacle peugeot 3008 GT
Peugeot 3008

Les différences se poursuivent jusque dans la conception des cellules arrière et la technologie des suspensions. Sur ces deux points, le C5 Aircross veut faire la différence grâce à ses trois sièges coulissants à l’arrière et ses suspensions à butées hydrauliques. On y reviendra dans l’examen des habitacles et de la conduite, mais voyons d’abord ce qui constitue toujours le nerf de la guerre, peu importe que les véhicules se ressemblent ou pas : le prix.

Pour ce match C5 Aircross vs 3008, le Citroën a endossé son plus bel habit et a embarqué son plus gros moteur. Le C5 Aircross BlueHDi 180 EAT8 Shine est facturé 39 150 €. Face à lui, le Peugeot 3008 BlueHDi 180 EAT8 GT pointe à 43 400 € sans proposer plus d’équipements, à part des jantes en alliage de 19 pouces et le toit biton en série. Le 3008 peut abaisser sa facture en passant à la finition GT Line (41 550 €), mais l’avantage du rapport prix/équipement reste au Citroën (voir tableau).

c5 aircross vs 3008

Le 3008 GT est opposé au C5 Aircoss Shine. Dans les deux cas avec diesel de 180 ch et boite automatique EAT8.
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16 novembre 2018 5 16 /11 /novembre /2018 07:11
Essai Citroën C5 Aircross : notre avis sur le nouveau C5 Aircross

citroen c5 aircross sur route vue avant 

Voici notre premier essai du Citroën C5 Aircross, en version 2.0 BlueHDi 180 EAT8 Shine.

Citroën propose enfin une offre sérieuse sur le segment des SUV compacts avec le C5 Aircross. Confort royal, aspects pratiques pour la famille et design au parfum d'aventure : le C5 Aircross file le sans faute même si sa conduite manque un peu de piquant.

Voiture à l'essai : Citroën C5 Aircross 2.0 BlueHDi Shine EAT8

À partir de
39 150 €
90 € de malus

PAGE 1Essai Citroën C5 Aircross : notre avis sur le nouveau C5 Aircross 

Il y a bien eu dans le passé récent de Citroën des tentatives pour percer sur le segment des SUV compacts, mais les C-Crosser et C4 Aircross élaborés sur base de modèles Mitsubishi sont partis comme ils sont arrivés : sans déranger personne. Cette fois, Citroën veut se faire remarquer et sert un nouveau C5 Aircross façonné par un design qui mélange aspect baroudeur, rondeurs rassurantes et quelques éléments de personnalisation. Une recette déjà appliquée avec succès sur le petit frère C3 Aircross depuis un an.

citroen c5 aircross de profil
Le C5 Aircross est équipé en série de la suspension à butées hydrauliques.

 

Le design du C5 Aircross rassure, ses dessous aussi : il s’agit de la plateforme du Peugeot 3008 à qui tout réussi, même si Citroën a modifié le typage pour être plus en rapport avec son ADN et a installé sa fameuse suspension à butées hydrauliques. On en reparlera. Finissons d’abord le tour du propriétaire pour signaler que le C5 Aircross affiche une longueur de 4,50 m, c’est 5 cm de plus que ses deux concurrents français, les Peugeot 3008 et Renault Kadjar. Cette poignée de centimètres compte dans l’habitacle où on a l’impression que Citroën a poussé les murs par rapport au 3008.

C’est surtout par l’aménagement de la cellule arrière que le Citroën se distingue. Le C5 Aircross est équipé en série de trois sièges indépendants, coulissants et inclinables, un dispositif digne d’un bon monospace. Les parents confrontés aux chamailleries des enfants parce que la place centrale est trop petite ont déjà un pied dans le C5 Aircross… ou dans le Peugeot 5008 qui propose le même système de sièges coulissants, mais le gabarit est plus grand (4,64 m) et le tarif plus élevé.

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Citroën C5 Aircross
Citroën C5 Aircross

A propos de prix, le C5 Aircross démarre à 24 700 € en version d’appel avec moteur essence de 130 ch et finition Start trop dépouillée. Le cœur de gamme, en essence, est la version Puretech 130 Feel (29 150 €) et, en diesel, le BlueHDi 130 EAT8 Feel (33 450 €). Des tarifs inférieurs à ceux des versions comparables sur les Peugeot 3008 et Renault Kadjar. Il faut quand même noter que le Renault propose une dotation de série plus généreuse et, côté tarifs, l’Opel Grandland X (cousin technique des C5 Aircross et 3008) met tout le monde d’accord.

 

 
La gamme de moteurs du C5 Aircross propose quatre moteurs essence et diesels de 130 et 180 ch, et deux boîtes de vitesses (BVM6 et automatique à huit rapports). On regrette l’absence d’une offre moteur à 150 ch, généralement prisée sur ce type de SUV. Pas de transmission 4x4 pour le C5 Aircross, mais un système de motricité renforcée Grip Control disponible en option.

 

Notre C5 Aircross d’essai est la version la plus huppée de la gamme : 2.0 BlueHDi 180 EAT8 Shine au prix de 39 150 €. A noter que trois versions sur cinq du C5 Aircross échappent échappent au malus écologique et les deux autres sont faiblement pénalisées par la taxe : 90 € pour notre diesel de 180 ch et 253 € pour l’essence de même puissance.

citroen c5 aircross vue arriÃÆ’Ãƒâ€ ÃƒÆ’Â¢Ã¢â€šÂ¬Ã¢â€şÂ¢ÃƒÆ’Ã†â€™ÃƒÂ¢Ã¢â€šÂ¬ ÃƒÆ’Æ’Ã‚Â¢ÃƒÂ¢Ã¢â‚¬Å¡Ã‚Â¬ÃƒÂ¢Ã¢â‚¬ÅŞÃ‚Â¢ÃƒÆ’Ã†â€™Ãƒâ€ ÃƒÂ¢Ã¢â€šÂ¬Ã¢â€žÂ¢ÃƒÆ’ƒÂ¢Ã¢â€šÂ¬ ÃƒÆ’ƒÆ’¢ââ€Ã ¡Ã‚¬Ã¢â€Ã ÅşÃƒâ€šÃ‚Â¢ÃƒÆ’Ã†â€™Ãƒâ€ ÃƒÂ¢Ã¢â€šÂ¬Ã¢â€žÂ¢ÃƒÆ’ƒâ€ ÃƒÆ’Â¢Ã¢â€šÂ¬Ã¢â€şÂ¢ÃƒÆ’Ã†â€™Ãƒâ€šÃ‚Â¢ÃƒÆ’Ã‚Â¢ÃƒÂ¢Ã¢â€šÂ¬Ã ¡Ã‚¬Ãâ€Å  ÃƒÆ’ƒÆ’ƒÃ¢â‚¬Ã ¡Ãƒâ€Ã ¡Ãƒâ€šÃ‚¡re dans le dÃÆ’Ãƒâ€ ÃƒÆ’Â¢Ã¢â€šÂ¬Ã¢â€şÂ¢ÃƒÆ’Ã†â€™ÃƒÂ¢Ã¢â€šÂ¬ ÃƒÆ’Æ’Ã‚Â¢ÃƒÂ¢Ã¢â‚¬Å¡Ã‚Â¬ÃƒÂ¢Ã¢â‚¬ÅŞÃ‚Â¢ÃƒÆ’Ã†â€™Ãƒâ€ ÃƒÂ¢Ã¢â€šÂ¬Ã¢â€žÂ¢ÃƒÆ’ƒÂ¢Ã¢â€šÂ¬ ÃƒÆ’ƒÆ’¢ââ€Ã ¡Ã‚¬Ã¢â€Ã ÅşÃƒâ€šÃ‚Â¢ÃƒÆ’Ã†â€™Ãƒâ€ ÃƒÂ¢Ã¢â€šÂ¬Ã¢â€žÂ¢ÃƒÆ’ƒâ€ ÃƒÆ’Â¢Ã¢â€šÂ¬Ã¢â€şÂ¢ÃƒÆ’Ã†â€™Ãƒâ€šÃ‚Â¢ÃƒÆ’Ã‚Â¢ÃƒÂ¢Ã¢â€šÂ¬Ã ¡Ã‚¬Ãâ€Å ÃƒÆ’‚¡ÃƒÃ†Ã¢â‚¬â„¢ÃƒƒÂ¢Ã¢â€šÂ¬Ã ¡Ãƒâ€Ã ¡Ãƒâ€šÃ‚©sert
Le C5 Aircross propose quatre finitions (Start, Live, Feel et Shine). Pour ce premier essai, nous disposons d'un C5 Aircross BlueHDi 180 EAT8 Shine.
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16 novembre 2018 5 16 /11 /novembre /2018 07:08

Avec un total de 247 000 nouvelles immatriculations en septembre dernier, PSA affiche des résultats sans précédent, ravissant par la même occasion à Volkswagen la place de premier constructeur automobile sur le Vieux Continent. Une grande première pour le groupe français ! À l’origine de cette victoire, le succès de ses SUV et une meilleure adaptation au nouveau cycle WLTP par rapport à la concurrence.

Le 17 octobre dernier, l'Association des constructeurs européens d'automobiles a publié les résultats de ventes du troisième trimestre. Pour la première fois dans l'histoire, PSA se hisse à la première place et devance Volkswagen. Le géant allemand peine depuis l'entrée en vigueur du WLTP le 1er septembre.

N'ayant pas encore conformé ses modèles à cette nouvelle norme, il a enregistré un net ralentissement de ses livraisons à partir de ce mois (48 %). Volkswagen n'est d'ailleurs pas le seul étant donné que d'autres constructeurs ont également vu une baisse considérable dans leurs ventes. Renault par exemple a subi des pertes de 27 %.

Un bilan plutôt positif pour PSA

Dans un contexte général de recul du marché automobile (-23,5% en septembre), le groupe PSA, comprenant les marques Peugeot, Citroën, DS, Opel et Vauxhall, a réussi à limiter les dégâts avec une baisse de 7,7 % contrairement à Volkswagen dont les ventes ont chuté de 48 %.

Toutes ses marques sont concernées. Avec -68,8 %, Porsche a enregistré la baisse la plus importante. Viennent ensuite Audi (-60,7 %), Volkswagen (- 52,2 %), Seat (-31,8 %) et Škoda (- 28,1 %). Par conséquent, PSA a conquis 18,2 % de parts de marché tandis que son concurrent allemand seulement 15,8 %. Le directeur opérationnel Europe du groupe français, Maxime Picat, a confié à l'AFP :

On a exécuté parfaitement l'application des nouvelles normes là où d'autres se sont pris les pieds dans le tapis.

En Europe, l'entrée en vigueur du cycle WLTP, consistant en une série de tests plus stricts sur la mesure de la consommation de carburant ainsi que des rejets de CO2 et d'autres substances nocives telles que l'oxyde d'azote, a bouleversé le marché automobile. Volkswagen ne s'est pas étonné de l'effet de la nouvelle homologation. Le constructeur a ainsi prévu une situation encore délicate en octobre. Toutefois, il espère un redressement à partir de novembre.

Des performances également dues aux SUV

Le succès des SUV 3008 et 5008 de Peugeot a également contribué aux résultats de PSA. Le 5008 a d'ailleurs occupé la première place des ventes de grands SUV durant le premier semestre. L'engouement pour ce type de véhicules ces dernières années est tel que leur marché a connu un grand essor. Nombreux parmi ceux qui ont décidé d'en acheter ont utilisé un comparatif assurance pour trouver la meilleure couverture.

Alors que les grands marchés européens ont subi d'importantes baisses en septembre, notamment l'Allemagne (-30,5 %), la France n'a reculé que de 12,8 % grâce aux prouesses de PSA. Le marché de l'Union Européenne demeure tout de même en hausse (2,5 %) sur les trois premiers trimestres

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15 novembre 2018 4 15 /11 /novembre /2018 07:58
Saint-Ouen, lundi 12 novembre. Les élus syndicaux viennent d’apprendre officiellement la fermeture annoncée de l’usine PSA. LP/N.R.
 
 
 
 

La direction du groupe PSA a confirmé ce lundi aux représentants syndicaux la prochaine fermeture de l’usine de Saint-Ouen. C’est le futur hôpital « Nord-Paris » qui s’implantera sur le site.

Pas de larmes, pas de cris. La fermeture annoncée ce lundi de l’usine PSA de Saint-Ouen a été encaissée « dans le silence », raconte un salarié, croisé à la sortie du site.

« Ça fait vingt ans que la direction fait rentrer dans les têtes que ça va fermer », rappelle Gaëtan Minardi, délégué CGT à l’usine PSA de Saint-Ouen. Alors que l’arrêt de sa grande sœur d’Aulnay, en 2014, avait suscité une intense et longue mobilisation, ici les responsables syndicaux semblent résignés. « On ne va pas se battre contre un projet d’intérêt public, avec des milliers d’emplois à la clé », lâche Houari Haddou, du Syndicat indépendant de l’automobile (SIA)

Ce lundi en début d’après-midi, la direction du groupe les a informés du lancement officiel du projet de vente du site, qui comptait fin octobre 324 salariés. « Nous avons effectivement reçu un courrier de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris, l’AP-HP », confirme un membre de la direction du groupe.

Dans sa lettre, l’AP-HP confirme que l’implantation sur le site occupé par l’usine automobile « constitue désormais la seule option instruite » pour la construction d’un grand hôpital et exprime son intention de demander au préfet du 93 de qualifier ce campus de Projet d’intérêt général (PIG). « L’AP-HP va nous imposer son prix de rachat, sinon ce sera l’expropriation », assure Patrick Michel, délégué central Force ouvrière.

PSA devra avoir quitté ce site de 45 000 m2 au plus tard à la mi-2021. Ainsi disparaîtra la dernière usine située en plein cœur de ville.

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13 novembre 2018 2 13 /11 /novembre /2018 12:32

vieux-diesel

A compter de juillet 2019, les voitures diesel datant d'avant 2001 n'auront plus le droit de circuler à l'intérieur du périmètre de l'A86 du Grand Paris.

 

A Paris et sa région, la chasse au diesel se poursuit. Réunis ce lundi 12 novembre, les élus de la métropole du Grand Paris ont validé l’interdiction des voitures diesel classées Crit’Air 5 (antérieures à Crit’Air) dans un périmètre défini à l’intérieur de l’A86, soit 79 communes. Au total, près de 800.000 véhicules sont concernés par la mesure dont la mise en application est prévue en juillet 2019.

Pour les élus du Grand Paris, l’objectif est de parvenir à interdire l’ensemble des véhicules diesel d’ici 2024 et les voitures essence d’ici 2030. Une ambition dont la mise en œuvre sera progressive. Selon le plan établi par les élus, les véhicules Crit’Air 4 (Diesel immatriculés entre 2001 et 2005) seront interdits en janvier 2021 et les Crit’Air 3 (Diesel immatriculés entre 2006 et 2010) en 2022.

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13 novembre 2018 2 13 /11 /novembre /2018 07:48

Petite sœur de la future D3 Crossback e-tense, la Citroën C4 C-Cactus sera la première voiture électrique de la marque aux chevrons basée sur la plateforme e-CMP.

 

Attendue en 2020, la future voiture électrique de Citroën sera basée sur la nouvelle génération de la C4 Cactus, un modèle qui devrait puiser une partie de son inspiration du concept Cxprience, révélé en 2016. Sur le plan technique, la version électrique devrait reprendre les mêmes caractéristiques que la future DS3 e-tense, développée autour de la plateforme eCMP et dotée d’une batterie de 50 kWh et d’une motorisation de 150 chevaux.

Annoncée par le directeur marketing de Citroën, Arnaud Belloni, au site britannique Autocar, l’information vient confirmer les propos de Linda Jackson, directrice de la marque aux chevrons, qui confirmait mi-octobre l’arrivée d’une version électrique de la C4 avec une batterie pouvant aller jusqu’à 60 kWh.

Révélé en 2016, le concept Cxperience devrait inspiré la nouvelle génération de la Citroën C4 Cactus

Deux nouveaux concepts à venir

Le constructeur devrait amorcer le lancement de sa nouvelle offre électrique par la présentation de deux concepts inédits. Attendu en mars prochain à l’occasion du salon de l’automobile de Genève, le premier viendra célébrer le centenaire de la marque. Selon le directeur marketing de Citroën, Arnaud Belloni, le modèle sera « aussi importante que la 2CV » et amorcera une véritable révolution pour la marque. “Elle gardera l’esprit de la 2CV, mais au lieu d’être une voiture pour les ruraux, elle sera destinée aux citadins”, a poursuivi Arnaud Belloni.

Axé sur le confort de conduite et les systèmes autonomes, le second concept sera présenté au salon de l’automobile de Shanghai. A ce stade, on ne sait pas encore s’il s’agira ou pas d’un modèle électrique…

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12 novembre 2018 1 12 /11 /novembre /2018 07:06

 
La plateforme CMP modulaire multi-énergies PSA représente un enjeu majeur.
 
Une plateforme est une base véhicule modulaire au cœur de la conception et de la fabrication des nouveaux modèles.

Une plateforme équipée du groupe moto propulseur représente 40% du prix de revient d'un véhicule.

Une plateforme regroupe l'ensemble des fonctions des véhicules: le soubassement, les liaisons au sol, les adaptations des groupes motopropulseurs (GMP), le cœur de l'architecture électrique et électronique.

Une même plateforme permet de développer des silhouettes très différentes positionnées sur plusieurs segments et adaptées aux différents marchés mondiaux.

La nouvelle plateforme CMP est un enjeu majeur pour la production automobile du Groupe PSA car elle permet de disposer d'une base de prestation concurrentielle, de favoriser la diversité des modèles tout en mutualisant les développements produits, d'accélérer les lancements et les renouvellements, d'optimiser l'utilisation des capacités de production et de bénéficier d'effets d'échelle.

La production de l'ensemble des véhicules particuliers du Groupe PSA va reposer sur deux plateformes multi-énergies : EMP2 (Efficient Modular Platform 2) lancée en 2013 et CMP (Common Modular Platform), lancée avec la DS 3 Crossback.

La plateforme CMP (Common Modular Platform) permet l'électrification des véhicules du Groupe PSA à partir de 2019.

Les nouveaux modèles produits sur cette plateforme seront disponibles en versions thermique, électrique et hybride.

Les modèles urbains et compacts de toutes les marques du Groupe PSA seront produits sur la plateforme CMP. 

La plateforme CMP est dédiée à la fabrication de l'ensemble des petites citadines (segment B), des berlines entrée et milieu de gamme (segment C) et des SUV compacts, quelle que soit la marque Peugeot, Citroën, DS, Opel ou Vauxhall.

La plateforme CMP présente une grande modularité, notamment en termes de dimensions (deux largeurs de voies, trois empattements, trois modules arrière et plusieurs diamètres de roues) qui permet de proposer une large gamme de silhouettes(citadines, berlines, SUV, tricorps).

Elle complète la plateforme EMP2 (Efficient Modular Platform) qui couvre la fabrication des véhicules de segment C supérieur, D et SUV.

La plateforme CMP du Groupe PSA revendique un confort acoustique élevé grâce à des solutions performantes d'isolation sur la caisse (joints, insonorisants), une réduction des vibrations grâce à l'architecture des essieux et à l'utilisation de matériaux acryliques dans le plancher, un confort thermique élevé grâce à des composants plus efficaces (façade de refroidissement, climatisation).

Elle permet d'intégrer des équipements d'assistance à la conduite comme le HIA (Highway Integrated Assist), le freinage d'urgence, le Citypark, le Lane Keeping Assist, la la détection d'angle mort (Blind Spot détection), l'information et l'adaptation de vitesse en fonction des panneaux de signalisation, le freinage automatiquement après une collision pour immobiliser le véhicule (In Crash Braking).

Le régulateur de vitesse adaptatif avec fonction Stop and go (ACC stop & go) couplé au suivi de trajectoire LPA (Lane Positioning Assist) gère la vitesse et la trajectoire du véhicule en fonction de l'environnement (volant tenu).

Le freinage d'urgence (Autonomous Emergency Braking) permet la détection des voitures, des piétons et des cyclistes, y compris dans des zones urbaines peu illuminées.

Le Citypark assure la gestion complète de la trajectoire, de la vitesse et du freinage.

La plateforme CMP sera déclinée en 2019 avec une variante dotée d'une chaîne de traction électrique (eCMP). 

D'ici 2021, le Groupe PSA lancera 7 nouveaux véhicules électriques produits sur la variante dotée d'une chaîne de traction électrique.

Les véhicules électriques du Groupe PSA seront dotés d'un moteur électrique de 100 kW (136 ch), d'un pack batterie Lithium-ion de 50kWh intégré sous le plancher au niveau des assises avant et arrière et d'une pompe à chaleur. L'autonomie est comprise entre 300 et 350 km en cycle WLTP (400 à 470 km en cycle NEDC) suivant les véhicules. La recharge à 100% s'effectue en moins de 8 heures sur une WallBox (7,4 kW - 32A monophasé). La recharge ultra rapide de 80% de la batterie se fait en moins de 30 minutes avec un chargeur rapide de 100 kW.

La plateforme modulaire, multi-énergies et mondiale CMP a été développée en France par le Groupe PSA avec Dongfeng Motors. Les coûts de Recherche & Développement ont été partagés à hauteur de 50% par les deux partenaires. Ce partenariat a permis au Groupe PSA d'accéder à un large panel de fournisseurs locaux compétitifs, de mieux connaitre le marché chinois et d'augmenter son volume de production.

La plateforme CMP modulaire, multi-énergies et mondiale permet de produire des véhicules à des coûts optimisés en raison d'une massification des achats et de la production qui entrainent des économies d'échelle.

La plateforme CMP est conçue pour permettre un assemblage entièrement automatisé de la caisse.
 
La plateforme CMP sera progressivement déployée à partir de décembre 2018.
 
 
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12 novembre 2018 1 12 /11 /novembre /2018 07:03

Les deux fourgonnettes stars de PSA accueillent une troisième génération qui mise sur l’innovation pour maintenir son leadership.

Avec près de 31 600 immatriculations cumulées dans les flottes à fin septembre, le tandem Peugeot Partner - Citroën Berlingo affiche une belle santé. Malgré cette vitalité commerciale, les deux fourgonnettes arrivent en fin de vie après dix ans de bons et loyaux services. Place donc à une troisième génération qui prend le risque d’un format plus imposant. Préfigurés en véhicules particuliers (VP) par les Berlingo et Rifter, les Citroën Berlingo Van et Peugeot Partner conservent de nombreux éléments avec ces dernières variantes. Chez Citroën, le Berlingo Van fait néanmoins l’impasse sur les projecteurs avant en cascade, pour reprendre un regard proche de celui du Partner et du Rifter. Tous deux affichent un design très proche de celui de leurs grands frères, les Citroën Jumpy et Peugeot Expert. A tel point que les observateurs non avisés pourront facilement confondre les deux volumes malgré leur segmentation différente.

Des innovations pour la sécurité des professionnels

Esthétiquement proches à l’extérieur, les deux utilitaires le sont également à l’intérieur. Seule l’adoption du i-Cockpit et son petit volant sur le Partner permet de le distinguer aisément du Citroën, qui reste plus classique au niveau du poste de conduite. Pour le reste, les deux fourgonnettes affichent une présentation sobre et sérieuse, qui n’a rien à envier aux VP lorsqu’elle est équipée du grand écran central tactile de 8 pouces, qui permet par ailleurs une compatibilité avec la plupart des smartphones du marché.

 

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Mais la principale nouveauté de cet habitacle, c’est sans conteste le Surround Rear Vision. Derrière ce nom marketing se cache en fait un petit écran de 5 pouces qui prend la place du rétroviseur intérieur pour restituer l’image d’une caméra placée à l’arrière du véhicule. Cette option sur la plupart des finitions (en série sur nos finitions d’essai Asphalt et Driver) coûte entre 500 et 700 € HT, permet aux versions tôlées de bénéficier de la visibilité arrière d’une version vitrée. L’intérêt du Surround Rear Vision ne s’arrête pas là puisqu’il affiche également les images de la caméra de recul lors des marches arrière et, sur commande du conducteur, celles de l’angle mort droit, grâce à une caméra supplémentaire placée sous le rétroviseur. Une dernière aide pas vraiment intuitive, mais qui peut s’avérer salvatrice lors des rabattements.

 

Autre nouveauté - et option - du duo, l’indicateur de surcharge permet de visualiser d’un coup d’œil si la charge utile n’a pas été dépassée. Dans le cas contraire, un témoin led s’allume si les 650, 950 ou 1000 kg (selon la version choisie) de charge ont été dépassés. D’autres équipements de sécurité désormais courants sur les VP mais encore rares sur les utilitaires font également leur apparition : freinage automatique d’urgence, surveillance des angles morts, avertisseur de pause, affichage tête haute, régulateur adaptatif et maintien dans la voie, etc.

Introduite par les Berlingo et Rifter, les versions XL à empattement allongé permettent aux versions VUL de proposer une déclinaison cabine approfondie disponible d’usine. Cette dernière permet de transporter jusqu’à 5 personnes et jouit d’une modularité poussée permettant de favoriser le chargement ou le transport de passagers.

Un comportement sur route proche du VP

 

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En attendant les versions essences PureTech de 110 et 130 chevaux, les Berlingo Van et Partner affichent les mêmes motorisations diesel. Trois BlueHDi sont ainsi proposés, pour des puissances de 75, 100 et 130 chevaux. Pour notre essai, nous avons pu prendre le volant du Peugeot Partner en motorisation BlueHDi 100ch S&S et du Berlingo Van en BlueHDi 130ch S&S, tous deux en boite manuelle. Dans les deux cas, les fourgonnettes font preuve d’un comportement plus proche d’un VP que d’un utilitaire pur et dur. L’insonorisation y est particulièrement soignée et fait presque oublier le bloc diesel par ailleurs plutôt bruyant. Lesté de plusieurs centaines de kilos de charge le BlueHDi 100ch ne manque pas de volonté mais accuse rapidement le coup en relance à cause d’un couple trop limité (254 Nm à 1750 tr/min). La version 130ch corrige cette faiblesse tout en restant sous le malus avec des émissions en NEDC corrélée de 116 g de CO2 par kilomètre.

 

Pour cette troisième génération, les deux compères affichent une arborescence de gamme similaire. Aux côtés de nos finitions Asphalt (chez Peugeot) et Driver (chez Citroën) d’essai, calibrée pour les professionnels enchainant les kilomètres, les finitions Grip et Worker ciblent les entreprises amenées à évoluer sur des chantiers avec le contrôle de l’adhérence Grip Control de série. La finition de base est également complétée par une finition mieux équipée baptisée Premium chez Peugeot et Club chez Citroën. En progrès sur tous les fronts, les nouvelles fourgonnettes de PSA démarrent aux alentours de 17 000 euros. Mais pour bénéficier de leurs dernières innovations, la facture devient rapidement plus salée. Comptez 27 720 € TTC pour notre Berlingo Van BlueHDi 130ch Driver d’essai et 25 980 € TTC pour le Partner BlueHDi 100ch également en essai.

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12 novembre 2018 1 12 /11 /novembre /2018 06:59
 

En 2011, Peugeot dévoilait un concept de grand SUV typé coupé, le SXC. Sept ans plus tard, le constructeur planche à nouveau sur le sujet. Ce possible 7008 est pour l'heure connu sous le nom de code P94.

Fort du succès de ses SUV 2008, 3008 et 5008, Peugeot a relancé cette année le projet d'un quatrième SUV dans la gamme. Connu sous le nom de code P94, ce véhicule prendra la forme d'un coupé à l'horizon 2024, et servira aussi de base à un grand SUV chez DS.

Le projet d’un grand SUV ne date pas d’hier chez Peugeot. En 2011, le constructeur avait présenté au salon de Shanghai le concept SXC. Un SUV haut de gamme de 4,87 m qui affichait des allures de coupé. Au bord de la faillite, le groupe PSA a logiquement mis ce véhicule en sommeil sans totalement l’oublier. En effet, vers 2015, le sujet est revenu sur le tapis notamment pour étoffer la gamme DS.

 

Problème de plateforme

Sauf qu’à l’époque, la plateforme EMP2 et son empattement maximal de 2,84 m (sur le Citroën C4 Space Tourer) était trop courte. Le groupe français a sondé quelques constructeurs pour un éventuel partenariat technique notamment Volvo. Le coût a tué le projet dans l’œuf. A l’époque, Christian Chapelle (ancien patron du développement des chaînes de traction) évoquait la possibilité d’une solution interne. Qui n’était autre que la base EMP2 allongée pour les Citroën Space Tourer et Peugeot Traveller dont l’empattement varie de 2,93 à 3,28 m. Autre problème, une transmission à quatre roues motrices est un passage obligé sur ce type de véhicules. Ce qui n’est plus un souci avec l’architecture Hybrid4 de 300 ch ou 100 % électrique avec un second moteur à l’arrière.

100 % électrique

Les barrières techniques ayant disparues, Peugeot planche depuis cette année sur le projet d’un grand SUV.  Il est, par conséquent, hasardeux de s'aventurer à présenter un visuel de ce véhicule. Selon nos informations, il prendra l’allure d’un coupé façon BMW X6 ou Mercedes GLE coupé, qui correspond bien à l’ADN de la marque.

Avec le concept SXC, Peugeot posait les jalons d'un futur grand SUV dans la gamme.
Avec le concept SXC, Peugeot posait les jalons d'un futur grand SUV dans la gamme.

Ce projet P94 s’inscrit dans le programme de renouvellement des 3008 et 5008, les poules aux œufs d’or de Peugeot. Puisque ces derniers sont programmés pour 2023, le 7008 en question devrait débarquer dans les showrooms courant 2024. Afin de respecter la baisse des émissions de CO2 décidée par l’Europe (environ 60 g/km en 2025), et les volontés du marché chinois, le Peugeot se déclinera dans une version 100 % électrique (moteurs Nidec et batterie solide de nouvelle génération). Une version diesel 2.0 BlueHDi et hybride rechargeable ne sont pas exclues. Bien entendu, ce cahier des charges de départ peut encore évoluer.

 

Un cousin chez DS

DS, marque premium du groupe PSA, développera aussi un véhicule (DS8 Crossback ?) sur cette base qui chapeautera le DS7 Crossback dans la gamme. Outre la Chine, ces deux grands SUV serviront l’ambition du groupe PSA de retourner en Amérique du Nord. Si pour l’heure, il avance prudemment avec le lancement de son service d’autopartage Free2Move, la finalité est de commercialiser des véhicules adaptés aux goûts locaux. C’est-à-dire plutôt des SUV de grande taille ! 
Un véhicule (100 % électrique) sur lequel DS a déjà travaillé dans le cadre d’un projet (Arion Technologies Automobiles) réunissant le Québec, Exagon et PSA, lancé en 2016. Le premier finançait l’usine de fabrication, le second développait les composants électriques et le troisième étudiait un SUV. Début 2018, le Québec a mis fin à cette aventure industrielle pour des raisons financières.

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