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8 octobre 2018 1 08 /10 /octobre /2018 09:04

Jean-Pierre Ploué, le grand patron du design du groupe PSA.
Jean-Pierre Ploué, le grand patron du design du groupe PSA.


A l'occasion du Mondial de l'Auto, Jean-Pierre Ploué, designer du groupe PSA, raconte les coulisses de son métier.

Il a été pendant dix ans l’artisan du renouveau des Citroën. Aujourd’hui, il est à la tête du style pour les trois marques du groupe PSA : Citroën, Peugeot, et DS, désormais indépendante. Son défi : assurer une identité visuelle spécifique à chacune des trois. 

Comment donner vie à une voiture ?

Il faut avoir intégré l’ADN de la marque. Après, on concrétise par des formes, des aspects, des matières. On imagine une esquisse, une silhouette. Mais à tous les moments, on recherche des modelés en rapport avec l’identité de la marque. Pour dessiner, on part toujours de caractéristiques générales imposées par l’ingénierie : une voiture de telle taille, de telle gamme, etc. La liberté n’est pas totale.

C’est captivant, le travail d’un designer ?

Oui, car ce n’est pas un travail artistique pur. C’est un mélange complexe et subtil. D’un côté, des contraintes qui sont imposées d’entrée de jeu : économiques, techniques, environnementales... De l’autre, la création en elle-même. Vous ne partez pas d’une feuille blanche, avec une complète liberté comme peut l’avoir un artiste. Nous devons composer avec des critères et des obligations. En intégrant aussi les tendances sociétales.

Vous avez amené le renouveau de Citroën, il y a quelques années. Ça passait par quoi ?

Redonner un style en complète adéquation avec l’héritage de la marque. Je ne partais pas de rien. J’avais des tas de souvenirs d’enfance de voyages en 2 CV : avec mon père, mon grand-père, mon arrière-grand-père, des balades dans la campagne bourguignonne, des parties de pêche… Tout cela a peuplé ma mémoire. Pour moi, c’était évident : Citroën, c’était une voiture populaire, souriante, amicale. Une voiture « copine ». Mais il y avait aussi un aspect haut de gamme, avec la DS, et son côté technologique, avant-gardiste. Il fallait composer avec tout. Passionnant.

Aujourd’hui, comment assurer la différenciation, la personnalité propre de chaque marque… ?

Il faut travailler en fonction de l’histoire de chaque marque, avec une vision stratégique de chacun des styles. Chaque marque a ses codes : silhouette, proportions, typage des détails. Chez Citroën, les feux arrière sont « carré coins ronds » : c’est doux, espiègle, ludique. Chez Peugeot au contraire, les feux arrière sont incisifs, félins, expression de technologie ; leurs trois griffes lumineuses évoquent la patte du lion. Les faces avant des Peugeot sont et seront de plus en plus félines.

Il y a huit ans réapparaissait le nom « DS ». Comment donner une identité visuelle aux DS ?

Nous sommes partis de la DS historique, comme une référence, une icône : LE haut de gamme français par excellence. Elle représentait la technologie, l’avant-garde du design, l’expression de l’aérodynamique. Il a fallu croiser cela avec une volonté de luxe. Il y a un complexe français du luxe dans l’automobile. Alors que le luxe français est reconnu dans les autres domaines : haute couture, parfumerie… Nous avons osé. 

A ce Mondial, Peugeot expose « l’e-Legend », un prototype de salon qui évoque le coupé 504 né il y a presque 50 ans. Pourquoi ce choix ?

Première fois que Peugeot fait un « revival ». Je voulais casser un peu les codes et pousser les équipes Peugeot à se réinventer. Il y a dans ce prototype tous les codes de la marque. Historiques, mais aussi du futur. C’est un manifeste : outil de rupture en termes de proportions et de langage formel. Contrairement à beaucoup de prototypes de salon, la voiture est réaliste. Il serait très possible de la faire rouler dans la rue…

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5 octobre 2018 5 05 /10 /octobre /2018 05:25
PSA continue la route avec TomTom
Le fournisseur de solutions de navigation a annoncé, ce 2 octobre 2018, que le groupe PSA l'a confirmé pour la prochaine décennie. Les cinq marques automobiles sont concernées par le contrat.
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Quand l'Alliance choisit Google, PSA confirme TomTom. A l'image du partenariat annoncé par Renault-Nissan-Mitsubishi, le groupe de Carlos Tavares a confirmé le fournisseur de solutions de navigation dans ses fonctions. Le cartographe néerlandais s'embarquera bien dans les productions automobiles des marques Peugeot, Citroën, DS, Opel et Vauxhall, au-delà de 2020, a-t-il annoncé en conférence ce 2 octobre 2018, lors du Mondial de l'Automobile.

 

Ce contrat implique que TomTom approvisionnera les marques du groupe PSA en composants de navigation. Sont ainsi considérés la cartographie, le système de navigation et la plateforme de services connectés qui devrait alors s'enrichir de nouvelles fonctionnalités, selon une source interne. Il serait notamment question de l'associer à l'assistant personnel en préparation chez le constructeur français.

 

BMW aussi !

 

Pour mémoire, la collaboration entre PSA et TomTom a pris forme en mars 2016. Le constructeur avait signé pour la cartographie automobile, le service d'information trafic en temps réel, NavKit (le kit de navigation ouvert aux contributions extérieures), les informations sur les parkings, la météo, les stations-service et la recherche locale. En tout, ils ont annoncé avoir livré plus d'un million de véhicules équipés des éléments fournis par TomTom.

 

Autre annonce et pas des moindres, TomTom a reçu la validation du groupe BMW. Selon un schéma assez similaire, le constructeur a retenu les solutions d'information trafic en temps réel, les services de guidage en ligne et le module pour les véhicules électriques, présentés l'an passé à Francfort, pour les trois marques qu'il commercialise, BMW, Mini et Rolls-Royce. Les tests ont été menés en avril 2018, mais la date de mise en application n'a pas été précisée.

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5 octobre 2018 5 05 /10 /octobre /2018 05:18

Directeur de la qualité et de l’ingénierie chez PSA, Gilles le Borgne a organisé une table ronde, ce mardi au Mondial de l’automobile de Paris, autour de la stratégie énergétique du groupe automobile.

PSA a réduit le nombre de ses plateformes au niveau mondial. Dans quel but ?

Dans un souci d’optimisation permanente des coûts de R&D, des processus industriels et de production. Notre stratégie, c'est de produire, à terme, l’ensemble des véhicules particuliers du groupe sur deux plateformes multi-énergies : d’un côté l’EMP2 (Efficient Modular Platform), lancée en 2013 et inaugurée par Citroën C4 Picasso II et Peugeot 308 II ; de l’autre la CMP (Common Modular Platform) lancée avec le nouveau SUV DS 3 Crossback dévoilé le mois dernier. Grâce à ces deux plateformes, PSA dispose d’une flexibilité lui permettant de s’adapter aux évolutions du mix énergétique sur les différents marchés. Partout dans le monde nous pouvons proposer à nos clients une gamme complète de véhicules thermiques (essence et diesel), hybrides rechargeables et électrique.

 Quels types de véhicules reposeront sur cette plateforme CMP ?

Les modèles cœur de gamme essentiellement urbains, des toutes les marques du groupe PSA, seront produits sur cette plateforme dont une variante sera dotée, dès 2019, d’une chaîne de traction électrique (e-CMP). D’ici 2021, PSA lancera sept nouveaux véhicules électriques produits sur e-CMP. Les silhouettes milieu et haut de gamme, elles, sont produites sur la plateforme EMP2 qui accueillera la chaîne de traction hybride essence rechargeable (Plug-in Hybrid Vehicle ou PHEV), en complément des motorisations essence et diesel. Je rappelle que d’ici 2025, 100% des modèles proposés par les cinq marques de PSA (Peugeot, Citroën, DS, Opel, Vauxhall) disposeront d’une version électrifiée.

A quelle vitesse allez-vous déployer cette nouvelle plateforme CMP ?

Son déploiement sera extrêmement rapide. A l’horizon 2024/2025, on estime à 2 millions le nombre de véhicules produits dans le monde sur cette base technique, soit un sur deux.

Quels sont ses bénéfices, ses atouts, ses performances ?

Elle a été pensée et optimisée pour limiter les émissions de C02 à travers plusieurs leviers. Il y a d’abord l’allègement. La CMP, c’est, par rapport à la plateforme qu’elle remplace, un gain de 30 kilos obtenu grâce à l’utilisation d’aciers à haute limite élastique pour la partie structure, au soudo-collage, qui permet d’améliorer très fortement les raideurs de caisse, et à un énorme travail sur les liaisons au sol avec l’allègement des essieux et l’utilisation ponctuelle de l’aluminium et de matériaux composites. Il y a également l’amélioration de l’aérodynamisme (jusqu’à 1,5 g de CO2/km), la diminution de la résistance au roulement (jusqu’à 2,5 g de CO2/km) et l’optimisation des chaînes de traction (jusqu’à 9 g de CO2/km) grâce à l’amélioration des rendements de combustion. Les gains varient en fonction des modèles et des motorisations.

Où sont fabriqués les moteurs électriques ?

Nous achetons les composants à l’équipementier allemand Continental et nous les assemblons à l’usine de Trémery, en Moselle. Dans un second temps, à partir de 2022, l’ensemble des moteurs électriques sera développé et fabriqué par la coentreprise que nous avons nouée avec le Japonais Nidec.

Les batteries sont fabriquées en Chine. Qu’avez-vous prévu pour leur recyclage ?

C’est un point très important. Nous allons utiliser le savoir-faire qu’Opel a développé pour son Ampera-e. Il s’agit d’un recyclage en seconde vie : après un usage automobile, on réutilise les modules, soit pour une fonctionnalité dans les transports, soit pour le stockage d’énergie, par exemple pour les habitations.

Selon vous, la technologie hybride rechargeable (PHEV) est-elle transitoire ou pérenne ? N’est-elle qu’une étape vers le véhicule 100% électrique ?

C’est une technologie qui permet un usage quasi-idéal car elle offre la possibilité de faire les trajets domicile/travail en pur électrique. Cela étant, je pense qu’elle a un avenir sur la longue route. Les deux technologies vont cohabiter parce qu’elles correspondent à des usages différents.

Quand on parle de motorisation 100% électrique, on pense d’abord à une petite voiture, pas à un véhicule de grand gabarit…

C’est une erreur. La voiture électrique, ce n’est pas une question de taille, c’est la voiture la plus aérodynamique.

Quel va être le poids du diesel, qui n’en finit pas de dévisser, dans la future gamme de PSA ?

Il représente aujourd’hui 43% des ventes. Pour le CO2, on définit notre feuille de route avec l’hypothèse d’une très forte baisse du diesel, avec un pourcentage des ventes estimé, à terme, autour de 10%.

Et l’hydrogène ? Quelle place occupe-t-il dans la stratégie énergétique de PSA ?

Nous travaillons actuellement sur une version hydrogène pour la plateforme du Peugeot Expert et du Citroën Jumpy. Elle s’adressera aux entreprises qui ont des usages de type « tournée du laitier », comme La Poste. Les véhicules reviennent au même endroit pour faire le plein. Il n’est alors pas nécessaire d’avoir énormément de points de recharge.

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5 octobre 2018 5 05 /10 /octobre /2018 05:11


Alors que la 120e édition du Mondial de l'automobile ouvre au public jeudi, les constructeurs français affichent une forme éclatante devant les grands groupes allemands.

J-1 avant l'ouverture du Salon de l'automobile à Paris. Cette 120e édition, baptisée cette année "Paris Motor Show", ouvre ses portes, jeudi 4 octobre, Porte de Versailles. Si pour la première fois, les motos sont exposées en même temps que les voitures, tous les constructeurs automobiles ne sont pas là. Mazda, Volkswagen et Opel entre autres se sont fait porter pâle cette année. En revanche, les Français sont à l'honneur.

Chez PSA, chaque marque a son stand. Peugeot, Citroën et DS débordent de voitures rutilantes. Même chose chez Renault, où les SUV côtoient les véhicules électriques et des concept-cars futuristes, qui sont des sortes de salon roulant et sans chauffeur.

Les deux constructeurs tricolores affichent leur bonne santé financière. Ils ont écoulé plus de deux millions de véhicules chacun sur les six premiers mois de l'année. Cela constitue un record. De plus, les deux groupes occupent le top 10 des voitures les plus vendues en France, selon les derniers chiffres publiés par le Comité des constructeurs français d'automobiles.

Top 5 des modèles les plus vendus en France entre janvier et septembre 2018.
Ce succès est le fruit d'un long travail, selon François Roudier, porte-parole du Comité des constructeurs français d'automobiles : "Si les voitures sont vendues actuellement, c'est parce qu'il y a six ans, il y a des gens qui ont pensé de nouvelles voitures. Ils ne sont pas du tout restés dans les formats de véhicules anciens."

Pour faire face à cette situation, les constructeurs français ont "développé des nouvelles carrosseries, des SUV, de l’électrique, rappelle François Roudier. Tout cela montre que les investissements qui avaient été faits, l’aide de l’État avec le Crédit impôt recherche, c’est efficace".

Nous avons bien retenu la leçon, c'est à dire que nous sommes prêts à nous transformer pour nous adapter à un monde qui change.

Au point que PSA affiche des bénéfices de plus de deux milliards d'euros au premier semestre. "En 2013, personne n'aurait parié sur le fait qu'au premier semestre 2018, la rentabilité du groupe PSA aurait été supérieure à la rentabilité des groupes premium allemands", s'enthousiasme Carlos Tavares, le patron de PSA.

Le groupe encore moribond, il y a à peine 6 ans, est revenu en pleine forme depuis que Carlos Tavares est arrivé aux commandes. "Nous avons une approche chez PSA qui est une approche darwinienne, soit nous nous adaptons, soit nous disparaissons", explique celui qui n'oublie pas qu'il y a cinq ans, le groupe était "en quasi faillite".

Désormais tourné vers l'avenir
Pour faire face aux nouvelles normes environnementales, la transformation passe par une électrification des modèles et par un changement de métier selon le numéro 2 de Renault Thierry Bolloré : "la future mobilité va se mesurer, non pas simplement en nombre de véhicules, mais beaucoup plus en nombre de kilomètres parcouru par le véhicule. C’est cette capacité à utiliser les véhicules de manière partagé, de façon connectée, et à un certain stade sans chauffeur, qui fera la future mobilité à laquelle nous allons assister."

Renault, au sein de l'alliance avec les Japonais Nissan et Mitsubishi, est monté sur la première marche du podium, devant le japonais Toyota et l'Allemand Volkswagen, avec plus de 10,6 millions de véhicules vendus à travers le monde l'an dernier.

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4 octobre 2018 4 04 /10 /octobre /2018 11:11
A compte du mois d’octobre, la permanence de la mutuelle Vitali Santé a lieu chaque jeudi sur le site d’Hordain de 7h30 à 12h et 13h à 15h30.

 

Les salariés pourront s’y rendre sans prise de rendez-vous, en respectant les heures de permanence.
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4 octobre 2018 4 04 /10 /octobre /2018 11:01

Le constructeur français PSA démontre, lors du Mondial de l’automobile, qu’il a désormais une stratégie ambitieuse pour aller vers des véhicules électriques. Mais le patron du constructeur avertit : « la mobilité propre risque de coûter plus cher ».

 

Le groupe PSA va commercialiser à partir de l’an prochain un nouveau véhicule électrique sous la marque DS, la DS3 Crossback. Et dès cette année, le groupe met également sur le marché des véhicules hybride rechargeables essence : une version de la Peugeot 508, de la Peugeot 3008, une Citroën C5 Aircross ainsi que la DS7. Tous ces véhicules sont exposés au Mondial de l’automobile, qui démarre ce mardi 2 octobre.

Ces véhicules viennent concrétiser le grand virage du groupe PSA vers le véhicule électrique. Le groupe entend en effet élargir considérablement son offre de véhicule électrifiés, avec 8 modèles hybrides rechargeables et 7 modèles électriques dans sa gamme d’ici à 2021. Puis en 2025, 100 % de la gamme au sein des marques de PSA (Peugeot, Citroën, DS, Opel et Vauxhall) disposera d’une version hybride ou électrique.

Deux plates-formes pour tous les véhicules

Cette conversion du groupe automobile français a été rendue possible par des choix industriels, opérés depuis 2014. Le groupe a en effet revu la fabrication de ces véhicules. Il a conçu deux plates-formes, l’une pour les voitures plus petites (CMP) et l’autre pour celles de taille moyennes (MP2).

Sur ces deux plates-formes, il devient possible d’assembler des véhicules ayant des silhouettes différentes (berline, SUV ou 4x4), et des motorisations différentes (essence, diesel, électrique, hybride). Ainsi, PSA se met en ordre de marche pour répondre avec une grande flexibilité à la demande du marché, alors que l’avenir de l’automobile apparaît de plus en plus incertain. Cette évolution a déjà été conduite par d’autres constructeurs, comme Volkswagen.

En faisant cet investissement, le groupe PSA prend en compte les contraintes réglementaires de plus en plus fortes, alors que l’Europe entend se fixer des objectifs ambitieux en matière de lutte contre le changement climatique. Le Parlement européen doit précisément se prononcer ce mercredi 3 octobre sur les « normes de performance en matière d’émissions pour les voitures particulières neuves », un vote crucial pour les constructeurs.

« Rouler propre, c’est comme manger bio, cela coûte plus cher »

« Après avoir failli mourir il y a cinq ans, nous sommes devenus Darwiniens. Nous sommes devenus capables de nous adapter », a expliqué Carlos Tavares, le patron du groupe PSA, en ouverture du Mondial de l’automobile. Il s’est réjoui du fait que l’Europe souhaite réduire les émissions de CO2 mais il a averti : « Il ne faut pas faire de démagogie. On doit dire aux Européens que rouler propre, cela va nécessairement coûter plus cher, comme manger de la nourriture bio ».

À moyen terme, le coût du véhicule électrique pourrait baisser. Mais pour cela, il serait nécessaire de se montrer plus volontariste, en Europe, pour créer une filière de production de batteries. Car aujourd’hui, l’ensemble de la production est en Asie. « La batterie, c’est 40 % du coût d’un véhicule électrique », a rappelé le dirigeant de PSA.

Où iront les taxes sur le carburant ?

Par ailleurs, Carlos Tavares a aussi lancé une mise en garde aux gouvernements européens pour qu’ils évitent de faire peser sur la voiture électrique les mêmes charges que celles qui concernent le véhicule thermique. « Les taxes sur le carburant représentent 37 milliards d’euros par an en France et 400 milliards en Europe. Nous avons besoin de savoir où ces charges vont se reporter lorsque la consommation de carburant va baisser, du fait de l’essor de la voiture électrique ? », a interrogé le dirigeant.

Le groupe PSA craint en effet que ces charges viennent accroître le coût à l’usage du véhicule électrique. Pour l’heure, il reste plus cher de rouler à l’électricité, car le prix des voitures est plus élevé. Avec l’augmentation de la production, le prix des véhicules va baisser.

Selon PSA, le coût d’usage au kilomètre, tout compris (achat du véhicule et carburant) pourrait même devenir inférieur pour un véhicule électrique, par rapport à un véhicule essence, entre 2025 et 2030. Mais ce calcul n’est valable qu’avec un environnement fiscal qui ne changerait pas. Alors que le patron de PSA était convié au dîner, lundi soir, à l’Élysée, qui réunissait les patrons du secteur automobile autour d’Emmanuel Macron, c’est le message qu’il a fait passer au président français.

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4 octobre 2018 4 04 /10 /octobre /2018 10:42

Syndicat Professionnel Indépendant de SEVELNORD 
 BP 99 – BOUCHAIN -  59 111   
03 27 22 67 01     FAX 03 27 22 67 09

A l’attention de : 

Monsieur Luc SAMSOEN   DRH SEVELNORD

En copie :
Madame Emmanuelle Chemin 
Messieurs les membres du Conseil Syndical 


Le 04/10/2018 

Monsieur,

De nombreux salariés au montage se plaignent de la longueur des tiers temps le samedi et le dimanche (journées de 10 heure de travail). Ceux-ci proposent de terminer plus tard le vendredi soir (21h35 au lieu de 21h15) et de repartir les 20 minutes en pauses de 10 minutes le samedi et le dimanche.

Notre organisation syndicale demande :
    La réalisation d’un sondage auprès des salariés du montage de cette équipe.

    Si le sondage est favorable, l’application au plus vite de cette proposition.


  
Vous en remerciant à l’avance, je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués.


Dominique VERDIERE                                   
 

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28 septembre 2018 5 28 /09 /septembre /2018 06:13
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Composé de douze postes de montage, l’atelier prototype de PSA à Sochaux prépare activement l’industrialisation des premiers modèles hybrides rechargeables du groupe. Une étape minutieuse et essentielle destinée à valider l’ensemble d’un processus de production qui sera à terme déployé dans quatre usines du groupe.

Si la production en série des premières voitures hybrides rechargeables de PSA n’est pas attendue avant la fin 2019, les ingénieurs organisent les préparatifs depuis plusieurs mois. Véritable site de production pilote, l’usine de Sochaux teste, calibre et optimise chaque étape du processus de production.

Sur les mêmes lignes que les modèles thermiques

Pas de ligne dédiée à l’hybride rechargeable mais une production directement intégrée à celle des modèles thermiques. Telle est la logique de PSA. Une stratégie qui représente un double avantage. Il s’agit à la fois d’anticiper le démarrage progressif des technologies« plug-in » tout en gardant la possibilité de monter rapidement et facilement en puissance avec l’évolution attendue de la demande.

Un fonctionnement finalement assez proche de celui de Renault avec la Zoé. Assemblée à Flins, dans les Yvelines, la citadine électrique partage sa ligne de production avec les Clio et Micra thermiques.

Des adaptations minimes

Batterie, moteur électrique, système de refroidissement dédié, freinage récupératif… si l’arrivée de la technologie hybride rechargeable apporte son lot d’équipements spécifiques, l’enjeu est de parvenir à les intégrer facilement sans compromettre les chaînes de production déjà en place.

A Sochaux, l’atelier prototype se compose de 12 postes de montage. Les caisses arrivent déjà ferrées et peintes. A charge à la trentaine d’opérateurs sur place de mettre en œuvre les différentes étapes du processus d’assemblage. Une étape essentielle qui doit permettre de valider le bon fonctionnement des process mais aussi de pouvoir identifier d’éventuelles difficultés, tant sur la conformité des pièces que sur la partie liée au montage.

Deux types de motorisation

Remplaçante de la BVH2, la plateforme modulaire EMP2 (« Efficient Modular Platform ») a été lancée dans ses versions thermiques en 2013 en Europe et anticipait déjà l’arrivée de ces nouvelles motorisations « plug in hybrid ».

Dans sa déclinaison hybride rechargeable, l’EMP2 se décline en deux versions :

  • Deux roues motrices avec un moteur 180 ch Puretech 1.6 l couplé à un moteur électrique de 80 kW
  • Quatre roues motrices – celle qui sera utilisée sur les futurs DS7 et 3008 hybrides rechargeables – où la puissance du moteur thermique est portée à 200 chevaux tandis qu’un second moteur électrique (80 kw) vient s’intégrer sur le train arrière.

La capacité batteries évolue aussi légèrement d’un modèle à l’autre. Respectivement 12 et 13 kWh en valeurs nominales. Quant à la capacité « utile », elle  correspond à environ 80 % de ces valeurs d’après PSA. Fournies par le groupe coréen LG, ces batteries fonctionnent sous une tension de 300 volts et arrivent directement montées dans leurs packs à l’usine.

 

Une silhouette peu impactée

Avec sa nouvelle offre hybride rechargeable, PSA ne voulait surtout pas faire de sacrifices en termes confort. Si différents renforcements ont été réalisés au niveau de la caisse, l’habitabilité reste la même que sur les modèles thermiques. Intégrée sous les sièges arrière, la batterie n’impacte pas le volume de chargement.

Hormis quelques renforcements et l’ajout de la trappe de recharge, la caisse reste strictement identique aux modèles thermiques.

En termes de design, les modèles plug-in resteront relativement proches des modèles thermiques classiques. Hormis quelques marquages spécifiques, seule la présence de la trappe de charge, située sur l’aile arrière gauche du véhicule, permettra de reconnaitre son fonctionnement électrique.

Un lancement à grande échelle

Essentielle sur le plan industrielle, cette étape de prototypage ne peut être prise à la légère. Pour PSA, il s’agit de valider un processus d’assemblage qui sera ensuite déployé dans pas moins de quatre usines en Europe. Mulhouse, qui assurera la production du DS 7 Crossback e-tense mais aussi celles des futures 508 / 508 SW hybride rechargeable, sera la première à démarrer. Suivront ensuite Sochaux (Peugeot 3008 / Opel Grandland X), Rennes (Citroën C4 Aircross) et Esenach (Opel Grandland X).

A Sochaux, tous les futurs modèles hybrides rechargeables du groupe sont expérimentés.

Un lancement à grande échelle qui ne pardonne aucune erreur… d’où un calendrier organisé très en amont. Selon le modèle, l’atelier prototypage production peut durer de 4 à 9 mois avec un passage progressif de 1 à 3 véhicules par jour. Selon PSA, 180 prototypes environ sont montés dans l’atelier avant le passage sur la ligne série en usine terminale, 18 mois avant le lancement commercial.

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27 septembre 2018 4 27 /09 /septembre /2018 14:00
Il fut un temps où les marques se battaient pour avoir leur stand sur les salons automobiles internationaux emblématiques, comme celui de Paris. Aujourd’hui, ce sont les organisateurs qui bataillent pour les attirer ! Crédit : Eugene Hoshiko/AP/SIPA
 

Une série de nouveautés attendues du côté de chez Peugeot, Citroên ou encore BMW seront dévoilées au Mondial de l’Auto de Paris début octobre. Découvrez en images leurs caractéristiques et leur prix.

Il fut un temps où les marques se battaient pour avoir leur stand sur les salons automobiles internationaux emblématiques, comme celui de Paris. Aujourd’hui, ce sont les organisateurs qui bataillent pour les attirer ! Dans l’automobile, à l’instar d’autres secteurs, le moindre euro investi doit désormais se justifier par une retombée d’image. Résultat : nombre de groupes jugent plus rentable de concentrer leurs dépenses vers des canaux de communication ciblés, par exemple les réseaux sociaux. Au détriment des grand-messes oecuméniques. La première quinzaine d’octobre, près d’une vingtaine de constructeurs, dont une dizaine de premier plan tels que Fiat, Ford et Volkswagen ne seront pas présents à Paris. « C’est un phénomène qui touche tous les salons », tente de minimiser Jean-Claude Girot, le commissaire général de la manifestation.

Pour faire bonne figure, divers stratagèmes ont été déployés. Certains, dérisoires, comme le fait de rebaptiser l’événement en « Mondial Paris Motor Show » ou la réduction de la durée d’ouverture au public ; d’autres, plus significatifs, notamment le retour des deux-roues et l’inauguration d’un hall dédié aux innovations, voitures autonomes et transports alternatifs en tête.

Alors, y a-t-il encore des raisons de se rendre porte de Versailles ? Oui, pour les nouveautés qui seront dévoilées (voir fiches). Du côté des étrangers, les SUV en version électrique ou hybride seront sous les projecteurs. Pour les constructeurs nationaux, hormis chez Citroën, seront surtout présentés des restylages. Chez Renault, la Kadjar offre une nouvelle signature lumineuse et une grille de calandre plus travaillée. Les moteurs Diesel, inédits, bénéficient d’un système de dépollution plus sophistiqué. La Twingo est, elle, plus discrètement rafraîchie. Bref, pas de quoi inscrire cette 88e édition du salon dans les annales.

 

Finalement, et c’est la vraie bonne nouvelle, ce petit millésime profitera essentiellement aux acheteurs. Les nouvelles normes d’homologation pour mesurer la pollution (WLTP), plus strictes, sont entrées en vigueur le 1er septembre dernier. Elles risquent d’impacter fortement le barème des malus s’il se calque sur ces règles le 1er janvier prochain. Le Mondial est donc l’occasion idéale si vous avez prévu de changer de voiture. Car les stocks sont importants et les marques proposeront des remises substantielles. Les bonnes affaires ne manqueront pas au détour des allées !

Huit nouveautés à ne pas manquer

Dans nos fiches : par consommation mixte, il faut entendre consommation en ville et hors agglomération ; NC : non communiqué.

Suzuki Jimny 1.5 102 ch

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voilà plus de vingt ans que le japonais évolue seul sur le marché des 4×4 de poche avec le Jimny. Cette quatrième génération affiche un look rétro très cubique qui a pour but d’optimiser l’espace dans 3,65 mètres. L’intérieur prend un coup de jeune avec un écran tactile de 7 pouces connecté et des plastiques moins rustiques. Petit, il n’en demeure pas moins un dur à cuire qui plaît aux adeptes de la montagne, notamment en enclenchant la transmission 4×4. Malheureusement, l’unique moteur proposé en France, un 1.5 essence de 102 chevaux, essuiera, selon la boîte de vitesses, au mieux un malus de près de 3 000 euros, au pire de 6 300 euros !

Moteur : 4 cylindres essence. Conso. mixte : 6,8 l/100 km. Prix : 13 000 € (estimation). Rejets CO2 : 154 g/km. Malus : 2 940 €

Citroën C5 Aircross

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Citroën veut installer ses clients en hauteur quitte à se priver de berline. Le C5 Aircross, nouveau SUV de la marque, assumera désormais seul le job de transporteur des familles. Fabriqué sur la plate-forme du Peugeot 3008 dans l’usine de Rennes, il en améliore les qualités d’hôte avec trois sièges arrière indépendants et coulissants. Pour attirer dans ses filets une clientèle déboussolée par une offre pléthorique, le C5 arbore des formes douces et arrondies, personnalisables à travers 30 combinaisons. De petits moteurs essence et une boîte automatique seront proposés en attendant l’arrivée d’une inédite version hybride rechargeable de 225 chevaux.

Moteur : 4 cylindres Diesel. Conso. mixte : NC. Prix : à partir de 26 000 € (estimation). Rejets CO2 : NC. Bonus/malus : NC.

DS3 Crossback

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DS Automobiles, la marque autoproclamée « ambassadrice du luxe à la française », n’a pas cherché midi à quatorze heures : c’est sous la forme d’un SUV, et non plus d’une berline, que la DS3 poursuivra sa carrière sur le marché des citadines branchées. Une fois de plus, les designers en mettent plein la vue avec des détails bling-bling, comme l’aileron de requin dessiné sur les flancs ou les poignées de porte qui se rétractent dans la carrosserie. Mais ce qui distingue la DS3 Crossback d’un Audi Q2, c’est sa motorisation 100 % électrique d’environ 140 chevaux, disponible en 2019, avec une autonomie annoncée de 450 km.

Moteur : électrique. Conso. mixte : sans objet. Prix : à partir de 25 000 € (estimation). Rejets CO2 : 0 g/km. Bonus : 6 000 €.

Peugeot 508 SW BlueHDI 160 EAT8 Allure

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le break, c’est une tradition chez Peugeot et, accessoirement, une catégorie qui représente une vente sur trois en Europe. Il y a les breaks qui privilégient les volumes et ceux qui mettent l’accent sur le style, comme le nouveau 508 SW. Peu surprenant au vu de son orientation premium. De 5 cm plus longs que la berline, il traite un peu mieux ses passagers et offre des rangements inédits. Peut-être pour compenser un volume de coffre réduit (530 litres). L’intérieur, les motorisations et les aides à la conduite sont en tous points identiques à ceux de la berline. Le supplément de prix, qui avoisine le millier d’euros, peut se justifier par la forte valeur des breaks en occasion.

Moteur : 4 cylindres Diesel. Conso. mixte : 4,5 l/100 km. Prix : 38 800 €. Rejets CO2 : 118 g/km. Bonus/malus : 0 €.

 

BMW Z4 M40i

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette troisième génération de roadster ouvre un chapitre chez BMW. Elle troque son toit escamotable pour une capote en toile légère et adopte un design à l’opposé des productions actuelles. Malgré cette inédite couleur « frozen orange », un immense capot et des flancs creusés, les lignes devraient plaire au plus grand nombre. Si le Z4 partage plusieurs éléments techniques avec la prochaine Toyota Supra, il n’en demeure pas moins une vraie BMW sous le capot. A bord, il inaugure une instrumentation à affichage numérique, prolongée par une énorme tablette tactile aussi performante qu’un smartphone.

Moteur : 6 cylindres en ligne 3.0 essence suralimenté. Conso. mixte : 7,1 l/100 km. Prix : 67 000 € (estimation). Rejets CO2 : 162 g/km. Malus : 4 460 €

Audi PB18 e-tron

 

 

 

 

 

 

 

 

Quand les clients réclament des SUV et les gouvernements incitent à rouler électrique, les constructeurs commercialisent des SUV 100 % électriques ! Audi investit ce marché avec le PB18 e-tron. Ce SUV haut de gamme est truffé de technologies, telles que des caméras en guise de rétroviseurs extérieurs ! Elles relaient l’image sur des écrans situés dans les contreportes. Totalement gadget, mais une première mondiale sur un véhicule de série. Compte tenu du ticket d’entrée, l’e-tron ne pouvait que s’adjuger une mécanique à la hauteur : 370 kW (environ 503 chevaux) permettant d’abattre le 0 à 100 km/h en 4,6 secondes, avec une autonomie annoncée de 500 km.

Moteur : électrique. Conso. mixte : sans objet. Prix : 100 000 € (estimation). Rejets CO2 : 0 g/km. Bonus : 6 000 €

Mercedes EQC

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est sous la forme d’un SUV que la firme allemande étrenne une gamme complète de véhicules zéro émission qui ambitionne de taquiner Tesla sur ses terres. L’EQC signale son appétence pour les volts par des touches de bleu sur les jantes, les feux et autres détails de la carrosserie. A bord, le design est épuré et les fonctionnalités sont concentrées dans une grande dalle numérique. Deux moteurs électriques placés sur chaque essieu fournissent une puissance de 408 chevaux. De quoi eff acer le 0 à 100 km/h en 5,1 secondes. Pas mal pour une enclume de plus de 2,4 tonnes ! Son autonomie est de 450 km (norme NEDC) et il se recharge à 80 % en près de quarante minutes.

Moteur : électrique. Conso. mixte : sans objet. Prix : à partir de 85 000 € (estimation). Rejets CO2 : 0 g/km. Bonus : 6 000 €

Toyota RAV-4 hybride

 

 

 

 

 

 

 

 

Il fut l’un des premiers sur le spot, mais il n’a jamais su réellement surfer sur la vague SUV au bon moment. Trop massif, trop gourmand et pas vraiment sexy, le RAV-4 est vite tombé en désuétude face aux nouveaux venus. Le nippon réagit en prenant exemple sur son brillant petit frère, le CH-R, et adopte un style en rupture, composé d’arêtes saillantes, combiné à une motorisation hybride. La seule d’ailleurs qui sera disponible au catalogue, car le diesel en Europe chez Toyota, c’est fi ni ! Cette chaîne de traction s’appuie sur un mariage inédit entre un bloc essence de 2,5 litres et deux moteurs électriques placés sur chaque essieu pour permettre d’off rir 4 roues motrices.

Moteur : 4 cylindres essence + moteurs électriques. Conso. mixte : NC. Prix : NC. Rejets CO2 : NC. Bonus/malus : NC.

 

Pratique

Paris Expo Porte de Versailles, 1, place de la Porte-de- Versailles, 75015 Paris.

Dates et horaires : du 4 au 14 octobre. De 10 h à 20 h, sauf les 4, 5, 6, 10, 11 et 12 octobre : jusqu’à 22 heures.

Prix des billets : de 16 à 18 euros ; 9 euros en soirée et pour les 11-17 ans.

Informations : Mondial-paris.com.

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27 septembre 2018 4 27 /09 /septembre /2018 06:03

On peut d’ores et déjà dire que le mois d’août a été une période faste pour le marché de l’automobile, surtout pour les ventes de voitures neuves. Mais les concessionnaires ne semblent pas encore rassasiés et s’attendent toujours à quelques belles surprises jusqu’à la fin de l’année.

La CCFA parle d’une croissance pouvant aller jusqu’à 5 %

Au début de l’année, le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA) avait émis une prévision positive, à savoir une croissance de +2 % pour le mois de janvier.

Contre toute attente, la hausse a été plus importante qu'attendu et pour le mois d’avril, les estimations tournaient autour de +3 %.

Fin août, les chiffres ont explosé, ce qui permet à Christian Peugeot, Président de la CCFA, de tabler sur une progression de +5 % d’ici la fin de l’année. Selon lui :

« De nombreux constructeurs vont bientôt se retrouver en rupture de stock, tellement le marché de l’automobile semble avoir le vent en poupe. À cela s’ajoute l’adoption des nouvelles normes WLTP, portant sur l’obtention des homologations pour les voitures neuves ».

Entrées en vigueur le 1er septembre dernier avec des tests réputés plus réalistes que les anciennes règles NEDC, les normes WLTP sont particulièrement redoutées par les constructeurs qui s’empressent alors de liquider les véhicules qu’ils ont produits et qui sont encore en magasin.

 

Les offres en tout genre fleurissent pour séduire les acheteurs

En plus de se livrer à une concurrence toujours plus féroce, les constructeurs usent de toutes les stratégies marketing pour écouler leurs véhicules. Location longue durée (LDD), location avec option d’achat (LOA), véhicules de démonstration (VD)… Tout ceci favorise la vente des voitures neuves.

Les seules marques qui ne s’empressent pas trop d’immatriculer leurs véhicules sont Peugeot et Citroën puisqu’ils ont déjà obtenu leur homologation.

Les voitures d’occasion ne profitent pas vraiment de cet emballement

Les ventes d’assurance auto pour les véhicules d’occasion sont en recul, du fait de la bonne santé affichée par le segment des voitures neuves. Depuis janvier, une baisse de -1,7 % a été constatée.

La situation est encore plus préoccupante si l'on ne tient compte que du seul mois d’août avec un repli de -6,4 %.

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