PSA Peugeot-Citroën a le vent en poupe. La firme de Sochaux a fait état mardi d'une hausse de 6,76% de ses ventes mondiales en volume en 2018, au nouveau record de 3,88 millions de véhicules, l'ajout d'Opel et le succès des SUV du groupe en Europe éclipsant l'arrêt de l'activité en Iran et les difficultés persistantes en Chine. Le constructeur automobile, qui signe sa cinquième année consécutive de hausse des ventes, affiche un bond de 30,6% de ses ventes sur le continent européen, qui a pesé l'an dernier plus de 80% des ventes mondiales du groupe. En excluant l'ancienne filiale européenne de General Motors, dont le groupe français consolide les ventes depuis août 2017, la performance de PSA en Europe ressort encore à +4,98%.

"Le groupe PSA a pleinement profité de son excellente gestion du déploiement de la nouvelle norme WLTP pour prendre une longueur d'avance sur la concurrence au troisième quadrimestre", a précisé le constructeur dans un communiqué, ajoutant que sa part du marché européen avait atteint 17,1% à la fin de l'année. Hors Opel, les marques historiques du groupe ont en revanche accusé une baisse de 12,04% à l'échelle mondiale en 2018, affectées par la Chine (-34,2%), la région Moyen-Orient/Afrique (-56,1%) et par l'Amérique latine (-15,5%).

 

Rien qu'en Europe, "PSA Peugeot-Citroën a vendu plus de 3,1 millions de véhicules. Des chiffres qui intègrent les ventes d'Opel, mais même sans cette nouvelle marque, nous avons dégagé une croissance dans chaque pays européen. En France, nous avons vendu 835.000 véhicules, dont près de 80.000 Opel. Même sans Opel, nous avons ainsi vendu plus de véhicules que le groupe Renault - qui a écoulé pour sa part 689.000 véhicules -, en France", a indiqué à Capital une porte-parole de PSA.