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4 avril 2016 1 04 /04 /avril /2016 11:39

Lors de la présentation des nouveaux fourgons de PSA et Toyota, d’autres sujets ont été abordés, dont celui du pick-up. Et il semble que le sujet soit bien d’actualité.

Le pick-up n’est ni une nouveauté (404, 504, Hoggar…), ni une spécialité de PSA. Mais le groupe semble songer à enrichir son offre de véhicules utilitaires d’un pick-up. Maxime Picat (Directeur Général de Peugeot) et Denis Martin (Directeur de la région Europe de PSA) ont tous deux éludé la question, sans fermer la porte : « le marché du pick-up et une opportunité » ou « ce n’est pas une question pour aujourd’hui, mais vous en saurez plus la semaine prochaine »…

Il faut donc attendre le 5 avril et la présentation du nouveau plan stratégique pour en savoir plus en effet, mais il semble bien que ce type de véhicule soit sur la « to do list » du groupe…

Un projet qui devrait se mener avec un partenaire. Mais lequel ? Les diverses informations évoquent Fiat ou Toyota.

Concernant Fiat, cela impliquerait principalement un partage du Toro (on imagine assez mal un Ram 1500 rebadgé Peugeot ou Citroën). Peu probable que Fiat souhaite partager ce qui est probablement une pépite pour le marché brésilien (encore que…), et cela limiterait la diffusion à l’Amérique du Sud, le Toro n’étant pas prévu pour une diffusion en Europe. A moins d’investir pour adapter le modèles aux réglementations européennes.

Le cas Toyota est un peu plus clair. Déjà partenaires pour les citadines et les fourgons, Toyota et PSA pourraient assez aisément étendre le partenariat au monde du pick-up. Le Hilux est le pick-up compact le plus diffusé dans le monde, et constituerait donc une très bonne base pour PSA. En revanche, si Toyota n’a guère besoin de PSA pour rentabiliser son pick-up, la présence en Europe du Hilux sous badge Peugeot et / ou Citroën n’aurait guère d’incidence sur son image.

Autre piste, celle de Mitsubishi. Qui vend déjà son L200 / Triton à… Fiat. PSA et Mitsubishi ont déjà coopéré sur plusieurs projets, et Mitsubishi serait sans doute ravi d’augmenter la production de son pick-up et le taux d’utilisation de son usine. D’autant que le L200 est quasiment inconnu en Europe, et un tel partenariat ne représenterait guère de risque de cannibalisation.

Le marché du pick-up s’est fortement développé ces dernières années, avec le développement de plusieurs marchés gros consommateurs en Asie par exemple, mais aussi l’émergence progressive d’un marché en Europe. Un marché poussé par la présence de marques bien implantées comme Ford ou Volkswagen. Fiat arrive bientôt avec le Fullback, tandis que Renault et Mercedes sont aussi en instance d’arriver sur ce segment.

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4 avril 2016 1 04 /04 /avril /2016 11:24

Le groupe PSA, comprenant Peugeot, Citroën et DS, a laissé sous entendre qu’il entrerait dans le marché des pick-up. Une annonce devrait se faire dans le courant de la semaine prochaine.

Un pick-up PSA ? C’est lors du lancement des nouveaux Citroën Jumpy et Peugeot Expert que deux directeurs auraient lâché la nouvelle. Selon nos collègues de Autocar, Maxime Picat, Directeur Général de Peugeot et Denis Martin, CEO de PSA Europe, auraient refusé de répondre aux questions concernant l’entrée de PSA dans le marché des pick-up. Ils ont seulement dit qu’une annonce spéciale se tiendrait la semaine prochaine.

Projet commun

Si pick-up il y a, il sera certainement développé en collaboration avec une ou plusieurs autres marques, à l’image des autres véhicules utilitaires du groupe. Dès lors, le nouvel utilitaire pourrait faire partie d’un plan commun avec Toyota, tel les nouveaux Jumpy, Expert et Proace, ou avec Fiat Professionnal comme les Boxer, Jumper et Ducato. Le pick-up rejoindra les VW Amarok, Toyota Hilux et autres Mitsubishi L200 et Fiat Fullback. Renault, qui a récemment présenté son concept Alaskan, devrait également rejoindre le marché avec Mercedes comme partenaire.

 

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16 mars 2016 3 16 /03 /mars /2016 09:52

Retiré définitivement du marché automobile nord-américain depuis 1991, PSA Peugeot Citroën pourrait faire son grand retour sur les terres de l’Oncle Sam.


 

De nouveau rentable, PSA Peugeot Citroën songe à s’exporter. Interrogé par le média Automobilwoche, Carlos Tavares ,PDG du groupe français, aurait déclaré être "à la recherche d’une croissance internationale". Et, après avoir fait son retour en Iran, fin janvier 2016, c’est désormais le come-back américain qui est envisagé, un marché automobile dont PSA s’est définitivement retiré depuis 1991.

DS en pôle position ?

Egalement interrogé par Automobilwoche, Yves Bonnefont, patron de DS, aurait laissé entendre que le retour de PSA sur les terres de l’Oncle Sam pourrait se faire via la marque de luxe du constructeur français, un "candidat naturel", selon lui. Carlos Tavares, quant à lui, a préféré jouer la carte de la prudence, précisant que rien n’a encore été décidé et que le retour de la marque aux Etats-Unis, si retour il y a, serait difficile. Les plans de PSA Peugeot Citroën, à l’international, devraient être dévoilés le 5 avril 2016.

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24 février 2016 3 24 /02 /février /2016 14:48
France

PSA Peugeot Citroën est repassé dans le vert en 2015 en dégageant un bénéfice net de 1,2 milliard d’euros et a bouclé en avance son plan de reconstruction. Deux ans après avoir frôlé la faillite, le constructeur, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 56,3 milliards d’euros (+ 5,7 %) l’année dernière, présentera le 5 avril son nouveau « plan stratégique de croissance rentable », a-t-il précisé dans un communiqué. Outre un résultat net positif pour la première fois depuis 2010 (la perte s’élevait à 555 millions d’euros en 2014), PSA a annoncé avoir dépassé tous ses objectifs : la marge opérationnelle de sa division automobile a atteint 5 %, alors que la société visait 2 % à l’horizon 2018. L’entreprise a par ailleurs généré en 2015 un flux de trésorerie net (« free cash flow ») de 3,8 milliards d’euros, presque le double de l’objectif de 2 milliards visé pour la période 2015-2017.

Le site « Reprise Cash by Peugeot » permet de répondre à une attente des particuliers souhaitant connaître la valeur de reprise de leur véhicule. Cette évaluation est réalisée sans obligation d’achat d’un VN ou d’un VO. Lancé en 2012, il était disponible dans une centaine de points de vente du réseau, mais à compter du 23 février, c’est l’ensemble du réseau Peugeot - 421 sites, dont 321 sites primaires - qui en bénéficiera.

La production d’hydrogène carburant arrive dans l’Aveyron. La société de valorisation des déchets et de location de bennes Braley (49 salariés) à Rodelle ouvrira dans un an une station d’hydrogène à Onet-le-Château, près de Rodez. A la différence des pompes ouvertes dans la Manche, à Albi, Lyon, Grenoble ou Paris, qui sont alimentées par des industriels, la station aveyronnaise produira son propre hydrogène. Braley a remporté un appel à projets européen en association avec EDF, Areva H2Gen et l’Institut européen de recherche sur l’énergie Eifer, et sera maître d’œuvre de ce projet de 3,5 millions d’euros subventionné à hauteur de 1,6 million par l’Union européenne, le Conseil régional et l’Etat.

International

Kia prévoit de lancer le lancer son nouveau petit tout-terrain de loisir hybride, le Niro, au mois de mai en Europe, a indiqué une source à Yonhap.

Stefano Domenicali, ancien patron de l’écurie de Ferrari en F1 jusqu’au printemps 2014, a été nommé président de Lamborghini. M. Domenicali prendra ses fonctions à partir du 15 mars, précise Lamborghini. "J’accepte avec enthousiasme cet important héritage et je m’engage à oeuvrer en faveur de la continuité du succès obtenu par Lamborghini sous la direction de mon prédécesseur, Stephan Winkelmann", a déclaré M. Domenicali.

Rolls-Royce va remplacer la Phatom. La huitième génération de la limousine sera lancée en 2018, a annoncé le constructeur.

Honda a annoncé le départ de plusieurs dirigeants et de nouvelles initiatives pour tenter de retrouver un nouveau souffle après des problèmes de qualité récurrents. Le président-directeur général Takahiro Hachigo a notamment décidé de se séparer du président du conseil d’administration, Fumihiko Ike, et du vice-président exécutif Tetsuo Iwamura, qui sera remplacé par Seiji Kuraishi, actuellement chargé des activités en Chine. De plus, Honda a nommé pour la première fois une femme, Asako Suzuki, membre du comité de direction. M. Hachigo veut en outre "revoir l’organisation opérationnelle pour clarifier les rôles des divisions production, achats, qualité et ventes" et "réduire significativement la part de voitures fonctionnant uniquement aux carburants fossiles".

Une combinaison de trois facteurs serait à l’origine des explosions d’airbags défectueux de Takata, mis en cause dans des accidents qui ont fait au moins 10 décès dans le monde, a annoncé un groupe de dix constructeurs automobiles. Selon l’étude menée par une équipe d’Orbital, basée dans l’Utah, la rupture de ces airbags, qui auraient également fait plus de 100 blessés, est due à la combinaison de trois facteurs : l’exposition à l’humidité, des problèmes de conception et de fabrication et l’utilisation de nitrate d’ammonium. Les résults de ces tests, qui ont duré un an, ont été annoncés alors que la NHTSA (Agence de la sécurité routière) poursuit son enquête pour savoir si le rappel de près de 29 millions d’airbags Takata aux Etats-Unis doit être élargi à 70-90 millions de coussins supplémentaires contenant du nitrate d’ammonium.

Volvo Cars et Ericsson ont présenté une technologie de conduite autonome au Mobile World Congress de Barcelone, et travaillent à l’incorporation de la technologie 5G dans les véhicules du constructeur.

Aston Martin a finalement choisi un site au Royaume-Uni pour une nouvelle usine dans laquelle il produira son premier tout-terrain de loisir, le DBX. Cette usine sera construite à St Athan, au Pays de Galles. La production du DBX y démarrera en 2020, a indiqué le constructeur.

Matthias Müller, président du groupe Volkswagen, estime qu’une « renaissance » est possible aux Etats-Unis, bien que le constructeur devrait « sortir perdant » du scandale des moteurs truqués.

Audi a supplanté Lexus à la première place du classement annuel des marques automobiles les plus fiables établi par le magazine américain Consumer Reports. La marque de luxe de Toyota rétrograde à la troisième place, derrière Subaru et devant Porsche. Buick, classé septième, est la seule marque américaine a figurer parmi les dix premières marques.

Le phénomène de l’autopartage va se répandre rapidement, en particulier en Europe, mais ses effets négatifs sur les ventes de voitures neuves resteront minimes à l’horizon 2021, d’après une étude mondiale publiée le 23 février par le Boston Consulting Group (BCG).

Ssangyong dévoilera deux modèles au salon de Genève : le Tivoli XLV (une version longue du tout-terrain de loisir compact) et le SIV-2, une voiture concept hybride.

L’adjointe au maire de Londres en charge des transports, Isabel Dedring, a fait savoir que des représentants de la ville ont entamé des négociations avec Google en vue de développer un programme d’essai officiel de la Google Car, la voiture autonome du géant de l’internet, dans les rues de la capitale britannique. (JournalAuto.com)

La ville de Madrid travaille sur un nouveau Plan de Qualité de l’Air pour la période 2017-2022, qui devrait être approuvé à la fin de l’année. Le texte prévoirait notamment d’interdire l’entrée de la capitale aux véhicules diesel de normes Euro 3 et inférieures ainsi qu’à certains véhicules à essence, non spécifiés pour le moment.

Hyundai Motor Group a inauguré un centre de formation à Hanoï, au Vietnam. Ce centre, construit par le groupe automobile et Hyundai Engineering and Construction, en partenariat avec des organisations d’aide gouvernementales, formera des ouvriers qualifiés dans les secteurs de l’automobile et de la construction.

Divers

La commission coréenne de la concurrence (FTC) a infligé des amendes à deux équipementiers japonais, Denso et Mitsubishi Electric Corp., pour avoir échangé des informations sur des offres qu’il prévoyaient de présenter en vue de remporter des commandes de GM Korea en 2008.

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17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 08:48
Nouveaux Citroën Jumpy et Peugeot Expert (2016) : premières infos
Citroën Jumpy 2016 et Peugeot Expert 2016 vue avant
Le Citroën Jumpy 2016 et le Peugeot Expert 2016 seront renouvelés à l'automne.

Avec les SpaceTourer et Traveller, Citroën et Peugeot ont d'abord mis l'accent sur les versions grand public qui seront dévoilées au salon de Genève. Les fourgons utilitaires arriveront à l'automne 2016. L'argus vous livre déjà les premières informations.



Le partenariat PSA/Fiat, c’est fini ! Pour sa nouvelle génération d’utilitaires moyens, le groupe français fait cause commune avec Toyota (Proace). Baptisé K0 en interne, ces véhicules sont assemblés sur le site PSA de Sevelnord près de Valenciennes (59). À noter que les déclinaisons transport de personnes changent de nom et deviennent Citroën SpaceTourer et Peugeot Traveller. Ceci dans un but de s’affranchir de toute origine utilitaire et, par conséquent, de monter en gamme. Les constructeurs du groupe PSA ont d’ailleurs tous deux mis l’accent sur cette distinction à l’aide de déclinaison « tendance ».

Citroën SpaceTourer Hyphen vue de profil
Citroën SpaceTourer Hyphen
Peugeot Travelle i-Lab vue de profil
Peugeot Travelle i-Lab

Le Citroën SpaceTourer Hyphen joue les SUV familiaux et le Peugeot Traveller i-Lab endosse le rôle du bureau mobile high-tech. PSA reprend ainsi à son compte une logique employée par Mercedes distinguant, le Mercedes Classe V proposé aux particuliers, du Mercedes Vito apprécié de longue date par les artisans.

 

L’utilitaire dans la continuité
Citroën Jumpy 2016 vue avant
Citroën Jumpy 2016

C’est pourquoi, chez PSA, les versions tôlées dédiées aux professionnels conservent leurs patronymes. Sur le plan esthétique, le Citroën Jumpy 2016 et le Peugeot Expert 2016 se distinguent des Citroën SpaceTourer et Peugeot Traveller évidemment par leurs flancs tôlés et aussi à l’arrière, par une paire de portes battantes en remplacement du hayon. Dans le détail, les boucliers et les coques de rétroviseurs sont de couleur grise et les jantes sont en tôle. Cette présentation est mieux adaptée à la vie sur les chantiers.

 

 

Des dessous tout neufs
Peugeot Expert 2016 vue avant
Peugeot Expert 2016

Pour contrer le Renault Trafic, leader du marché, les fourgons de Citroën et de Peugeot évoluent techniquement puisqu’ils reposent sur la nouvelle plateforme EMP2. Ce châssis, étrenné chez Citroën par le C4 Picasso et chez Peugeot par la 308, est néanmoins doté d’une structure renforcée et de trains roulant adaptés pour une charge pouvant atteindre 1 400 kg. A noter que c’est 200 kg de mieux que pour l’actuelle génération de fourgon.

Le Citroën Jumpy et le Peugeot Expert disposeront de moteurs BlueHDi de 100, 120, 150 et 180 ch.

Autre évolution notable, l’arrivée des derniers moteurs diesels du groupe PSA, à savoir les 1.6 BlueHDi de 100 et 120 ch ainsi que les 2.0 BlueHDi de 150 et 180 ch sur les plus grandes variantes de carrosserie. Pour mémoire, l’actuelle génération de Jumpy/Expert, lancée en 2006, propose une palette de motorisations de 90, 125 et 160 ch.

 

 

Trois longueurs, deux hauteurs

Tout comme leurs homologues grand public, les Citroën Jumpy et Peugeot Expert seront livrables en trois longueurs : 4,60 m, 4,95 m et 5,30 m. Auxquelles s’ajouteront logiquement deux hauteurs de pavillon H1 (1,90 m) et H2 (2,28 m). L’actuelle génération de fourgon n’est déclinée qu’en deux longueurs : 4,81 m et 5,14 m ce qui permet les prestations suivantes : 2,58 m de longueur utile, 1,75 m de hauteur utile et jusqu’à 7 m3 de volume de chargement.

Les nouveaux Citroën Jumpy et Peugeot Expert devraient offrir, dans leurs versions les plus vastes, plus de 7 m3 de volume de chargement.

La nouvelle génération devrait en toute logique être un peu plus logeable. En parallèle, ces véhicules utilitaires se déclineront en version 4x4 grâce à un kit de transformation développé par Dangel. Les Citroën Jumpy et Peugeot Expert seront dévoilés à la fin du mois de mars et commercialisés à l’automne prochain.



 

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8 février 2016 1 08 /02 /février /2016 07:49

Citroën présentera le SpaceTourer Hyphen au Salon de Genève, qui se tiendra du 3 au 13 mars. Le concept, dont le nom est un clin d’œil au groupe de pop rock électronique Hyphen Hyphen, cultive comme le quatuor niçois un côté survolté et décalé en affichant une vraie signature graphique, à l’image de sa teinte biton vert/rouge orangé à effet dégradé et de son habitacle haut en couleurs.

Les ventes de Renault-Nissan ont atteint 8,53 millions d’unités en 2015, en hausse de 0,71 %. Renault-Nissan, qui est resté le quatrième groupe automobile mondial l’année dernière derrière Toyota (10,15 millions d’unités), Volkswagen (9,93) et General Motors (9,8), a perdu des parts de marché, puisque les ventes mondiales de véhicules ont progressé de 1,6 % (en 2014, ses ventes avaient augmenté de 2,5 %, à 8,47 millions d’unités). En 2015, c’est Renault qui a été le groupe le plus dynamique de l’Alliance, avec une croissance des ventes de 3,3 %, à 2,8 millions d’unités. Nissan a écoulé deux fois plus de véhicules - 5,42 millions -, enregistrant une progression de 2,1 %. AvtoVAZ a vendu 305 000 véhicules en 2015, en baisse de 31,5 %.

Renault va fournir des batteries de véhicules électriques à Connected Energy Ltd, qui leur donnera une seconde vie à travers son produit E-STOR. E-STOR est un système de stockage d’énergie qui permet de limiter ses dépenses et de mieux gérer son énergie tout en proposant des solutions de charge rapide. E-STOR sera disponible au Royaume-Uni dès juillet 2016.

Le Valeo Innovation Challenge, que Valeo organise chaque année, motive les grandes écoles françaises. Au 31 janvier, date limite de dépôt des candidatures, l’équipementier avait enregistré la candidature de 30 équipes françaises, contre seulement 9 l’an passé. Notre pays reste toutefois à la septième position des pays les plus représentés.

ArcelorMittal a cédé, pour un montant de 875 millions d’euros, la participation de 35 % qu’il détenait dans le capital de l’équipementier automobile espagnol Gestamp au principal actionnaire, la famille Riberas. Le paiement de la transaction doit intervenir dans les six prochains mois, précise le communiqué du groupe sidérurgique, qui a annoncé dans le même temps avoir fortement creusé sa perte nette en 2015, à 7,946 milliards de dollars.

Lors d’une convention organisée à Montreux, en Suisse, Nexus Automotive International, qui réunissait ses adhérents et fournisseurs mondiaux, a annoncé sa volonté de devenir en 2016 le numéro un mondial des groupements internationaux de distributeurs de pièces, avec un chiffre d’affaires de 9 milliards d’euros.

Lassés du manque de représentation des experts sans lien contractuel ou conventionnel avec les assureurs et les mutuelles, plusieurs professionnels de l’expertise viennent de lancer une nouvelle organisation professionnelle : le Syndicat des experts en automobile indépendants (SEAI). Le bureau, déjà constitué, comprend notamment Karim Megrous, Wilfried Reinermann, Sylvain Pecqueur, Luc Bayetto et Florian Mourgues, tous fervents défenseurs d’une non-dépendance vis-à-vis des donneurs d’ordres et défenseurs du service auprès des particuliers et des professionnels de l’automobile. (

International

Honda rappelle 2,23 millions de voitures équipées d’airbags potentiellement défectueux aux Etats-Unis, nouvel épisode du scandale des airbags Takata. Le rappel, annoncé par la l’agence fédérale américaine chargée de la sécurité routière (NHTSA), concerne des modèles immatriculés entre 2005 et 2016. "Les véhicules concernés sont équipés d’airbags conducteurs frontaux à deux seuils de déploiement susceptibles de laisser pénétrer de la moisissure qui pourrait provoquer l’éclatement du gonfleur", précise la notice de rappel. Honda, principal client de Takata, a dû, à lui seul, rappeler 24,5 millions de gonfleurs depuis le début de cette affaire et neuf des dix accidents mortels ont eu lieu dans des véhicules Honda.

Mazda a publié des résultats inférieurs aux attentes pour son troisième trimestre clos fin décembre, en raison principalement de l’impact du renforcement du yen face à l’euro et à d’autres devises. Le constructeur a fait état d’un bénéfice d’exploitation de 47,5 milliards de yens (361,8 millions d’euros), en repli de 1 %. Les analystes tablaient en moyenne sur 52,9 milliards de yens (402,3 millions d’euros). Le chiffre d’affaires a progressé de 14,5 % sur la période, à 847,3 milliards de yens (6,44 milliards d’euros), grâce à une forte demande pour la nouvelle version du roadster M-5 au Japon et au succès du crossover urbain CX-3 dans d’autres régions.

Les ventes de véhicules au Brésil ont reculé de 38,8 % en janvier, à 155 283 unités, indique l’Anfavea (Association des constructeurs au Brésil). Les ventes de voitures et de véhicules utilitaires légers, notamment, ont diminué de 38,7 % le mois dernier, à 149 833 unités. Par marques, General Motors a dominé le marché brésilien des véhicules légers en janvier, avec 27 110 véhicules écoulés, suivi de Fiat (23 038), de Volkswagen (20 737 unités), et de Hyundai (12 878).

Les ventes des constructeurs japonais en Chine ont sensiblement progressé au mois de janvier. Nissan a ainsi vendu 127 300 véhicules sur le marché chinois le mois dernier, en hausse de 9,4 %. Le constructeur souligne que son objectif pour l’ensemble de 2016 porte sur un volume de ventes de 1,3 million d’unités, soit 50 000 de plus qu’en 2015. Toyota a de son coté écoulé 125 000 véhicules en Chine en janvier, en progression de 32,1 %. Honda a fait part d’une croissance de 20,7 %, à 107 357 unités, et Honda a annoncé des ventes de 25 954 unités, en hausse de 5,7 %.

L’équipementier chinois Wanxiang Group a reçu le feu vert des autorités chinoises pour produire des autobus électriques dans la ville de Hangzhou. Il compte produire 5 000 autobus par an.

Les ventes de Volvo en Chine ont progressé de 23 % en janvier, à 7 228 unités.

Les ventes de Volkswagen au Royaume-Uni ont chuté de 13,85 %, sur un marché pourtant en hausse de 2,9 % ; sa part de marché s’est donc établie à 7,1 % (- 1,4 point).

General Motors a vendu 421 023 véhicules en Chine en janvier (+ 7,3 %). (

Toyota a annoncé un bénéfice net en hausse de 9,2 %, à 1 886 milliards de yens (14 milliards d’euros), pour les neuf premiers mois de l’exercice 2015-2016, sur un chiffre d’affaires de 21 431 milliards de yens (163 milliards d’euros), en progression de 6,5 %, grâce notamment à "des ventes solides aux Etats-Unis et en Europe de l’ouest". Pour l’ensemble de l’exercice qui s’achèvera fin mars 2016, Toyota a légèrement table désormais sur un bénéfice net record de 2 270 milliards de yens (17,3 milliards d’euros, + 4,4 %), au lieu de 2 250 attendus auparavant. Le bénéfice d’exploitation est attendu à 2 800 milliards de yens (21,3 milliards d’euros, + 1,8 %) et le chiffre d’affaires à 27 500 milliards de yens (209,1 milliards d’euros, + 1 %), pour 10,05 millions de véhicules écoulés (au lieu de 10 millions initialement prévus).

Le constructeur allemand Wiesmann va présenter un nouveau modèle cette année ; les premiers exemplaires de ce futur modèle devraient être livrés en 2017.

Brême a été la première usine de Daimler en termes de production ; le site a en effet assemblé 324 131 voitures en 2015, contre 319 192 unités pour l’usine de Sindelfingen.

Daimler se montre prudent pour 2016 ; le groupe a ainsi promis d’accroître « légèrement » ses ventes et son bénéfice cette année. « En 2016, nous allons investir massivement dans la numérisation, dans l’électrique », a justifié Bodo Übber, responsable financier du groupe. (AFP)

Au vu des résultats record enregistrés en 2015, Daimler va verser une prime de 5 650 euros à ses quelque 125 000 salariés allemands.

A la demande de la commission coréenne de la concurrence, Hyundai et Kia ont vendu une partie des actions qu’ils détenaient dans Hyundai Steel. Ils ont ainsi ramené leurs participations respectives au capital de la filiale de production d’acier de Hyundai Motor Group de 11,2 % à 6,9 %, et de 19,6 % à 17,3 %.

Nissan a indiqué que la production de son usine de Avila en Espagne augmenterait cette année, à 16 000 unités, correspondant à une cadence de 74 véhicules par jour, contre 68 actuellement. Pour accompagner cette accroissement d’activité, le constructeur va réintégrer les six derniers salariés concernés par le plan de chômage technique de 2010 et va en outre procéder à de nouvelles embauches à partir du 1er mars prochain.

Volvo Group a multiplié son bénéfice net par sept en 2015, à 15,06 milliards de couronnes (1,60 milliard d’euros). Le chiffre d’affaires de l’année, aidé par la faiblesse de la couronne, a progressé de 9 %, à 312,5 milliards de couronnes. A périmètre et changes constants, les ventes ont augmenté de 2 %. Le numéro deux mondial des poids lourds a relevé de 10 000 unités sa prévision de ventes pour 2016, à 1,730 million de véhicules.

L’industrie automobile espagnole (constructeurs et équipementiers) employait, fin 2015, 209 700 personnes, soit 100 de moins que fin 2014. Dans le détail, les constructeurs employaient 86 900 personnes fin 2015, contre 92 900 fin 2014. Chez les équipementiers, les effectifs en en revanche augmenté, passant à 122 800 personnes fin 2015, soit 5 900 de plus qu’un an auparavant.

Le président américain Barack Obama va proposer d’instaurer une taxe de dix dollars sur le baril de pétrole pour financer un vaste plan d’investissement dans les transports. La mesure sera inscrite dans le budget 2017 que l’exécutif américain doit présenter la semaine prochaine.

Renault a présenté un nouveau projet de plan industriel en Espagne qui prévoit notamment une augmentation de la durée du travail annuelle et une baisse de 10 % des primes des équipes de nuit et des primes "jour férié ou week-end". Le constructeur souhaite également lier une partie de la rétribution des salariés aux objectifs. En échange, le constructeur pourrait attribuer la fabrication d’un nouveau modèle à l’usine de Valladolid, ainsi que la production de nouveaux moteurs et boîtes de vitesses.

Selon des sources proches des projets de Kia, le constructeur prévoit de lancer l’an prochain sa première berline sportive, dans le cadre de ses efforts pour se donner une image plus jeune et plus sportive.

Les immatriculations de voitures neuves au Royaume-Uni ont augmenté de 2,9 % au mois de janvier, à 169 678 unités, a annoncé la SMMT

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8 février 2016 1 08 /02 /février /2016 07:33

PSA Peugeot Citroën versera des indemnités à l'Iran pour le départ brutal de PSA du marché iranien en 2012, dans le cadre du nouveau contrat signé entre Téhéran et le constructeur automobile français, a déclaré samedi le ministre iranien du Commerce et de l'Industrie, Mohammad Reza Nematzadeh.

Le groupe avait suspendu ses ventes en Iran début 2012 lors de l'extension au secteur automobile des sanctions internationales imposées à la République islamique en raison de ses activités nucléaires.

L'entrée en vigueur de l'accord de juillet 2015 encadrant le programme nucléaire iranien a abouti mi-janvier à la levée de ces sanctions et Peugeot a annoncé fin janvier la création d'une coentreprise avec le constructeur automobile Iran Khodro pour régulariser la production actuelle de ses voitures sur le sol iranien et préparer la fabrication locale de nouveaux véhicules.

"Le versement d'indemnités à l'Iran est inclus dans le nouveau contrat, mais le contenu de ce contrat reste confidentiel", a déclaré le ministre Mohammad Reza Nematzadeh, cité samedi par l'agence de presse Tasnim.

Un porte-parole de PSA n'a pas souhaité faire de commentaire sur les détails du contrat mais déclaré que l'accord avec l'Iran était "bon" et "équilibré".

Les "faucons" iraniens avaient critiqué le président Hassan Rohani pour avoir ouvert la voie à un contrat avec PSA, première marque en Iran avec une part de marché de l'ordre de 30% avant son départ en 2012, sans versement d'indemnités.

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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 12:52
Compte pénibilité : les obligations de l'employeur

Publié le 04 janvier 2016 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

La mise en place du compte personnel de prévention de la pénibilité (CPPP) prévoit la prise en compte de facteurs de pénibilité et de risques professionnels pour l'acquisition par le salarié exposé de points cumulés sur le compte (1 point par trimestre d'exposition) et instaure de nouvelles obligations pour l'employeur. La 2e phase entre en vigueur le 1er juillet 2016, au lieu du 1er janvier 2016, comme prévu initialement.

Ainsi, les salariés exposés pendant une année complète à un seul facteur obtiennent 4 points et ceux exposés à plusieurs facteurs 8 points.

Le compte, plafonné à 100 points sur l’ensemble de la carrière, ouvre droit à :

  • une action de formation professionnelle en vue d’accéder à un emploi pas ou moins exposé (1 point = 25 heures de formation),
  • un passage à temps partiel sans baisse de rémunération (10 points = 1 trimestre à mi-temps),
  • un départ anticipé à la retraite (10 points = 1 trimestre de droits à la retraite).

Les 20 premiers points obtenus sur le compte sont réservés à la formation professionnelle.

Les 10 facteurs de pénibilité, qui ont été recensés dans le cadre de la réforme des retraites, sont pris en compte en deux temps (en 2015 et 2016).

Seuils applicables aux facteurs de pénibilité

Entrée en vigueur

Facteur de pénibilité

Seuil annuel

janvier 2015

Travail de nuit (1h de travail entre minuit et 5 h)

120 nuits

janvier 2015

Travail en équipes successives alternantes impliquant au minimum 1h de travail entre minuit et 5 h

50 nuits

janvier 2015

Travail répétitif (plus de 15 actions techniques pour un temps de cycle inférieur ou égal à 30 secondes, ou plus de 30 actions techniques par minute)

900 heures

janvier 2015

Travail en milieu hyperbare (en hautes pressions)

60 interventions à 1 200 hectopascals minimum

juillet 2016

Manutentions manuelles de charges lourdes

Lever ou porter 15 kg pendant au moins 600 heures

juillet 2016

Postures pénibles (position accroupie ou à genoux)

900 heures

juillet 2016

Vibrations mécaniques

450 heures

juillet 2016

Agents chimiques

Seuil déterminé pour chacun d’eux dans une grille d’évaluation fixée par arrêté

juillet 2016

Températures extrêmes (en-dessous de 5°C et au-dessus de 30°C)

900 heures

juillet 2016

Bruit (81 décibels pendant 8h)

600 heures

Bruit (crête de 135 décibels)

120 fois

L’employeur est soumis aux obligations suivantes :

  • effectuer une évaluation annuelle de l’exposition de chaque travailleur en fonction des conditions de travail habituelles du poste occupé,
  • consigner, en annexe du document unique d’évaluation des risques professionnels, les données collectives d’exposition aux facteurs de pénibilité,
  • renforcer les mesures de prévention et de protection collective et individuelle (par exemple, le port de casque anti-bruit peut permettre de rester en-dessous du seuil d’exposition au bruit),
  • déclarer les facteurs de pénibilité auxquels a été exposé chaque salarié au-delà des seuils, dans le cadre de la DADS.

Depuis août 2015, l'employeur n'est plus tenu d'établir une fiche pénibilité pour chaque salarié exposé au-delà des seuils. Cette fiche est remplacée par une déclaration de l'employeur aux caisses de retraite. Concrètement, via la DADS puis la DSN, l'employeur déclare les salariés exposés. La Carsat informe ensuite les salariés de leur exposition et des points dont ils bénéficient dans un relevé chaque année. Un décret doit définir les modalités de la déclaration.

Les informations contenues dans la déclaration, sont confidentielles et ne peuvent pas être communiquées à un autre employeur.

Les dépenses liées à l'utilisation du compte pénibilité par le salarié sont prises en charge par un fonds financé par 2 cotisations de l'employeur :

  • une cotisation de base, due par tous les employeurs (même ceux non concernés par les facteurs de pénibilité), correspondant à 0,01 % des rémunérations (à partir de 2017),
  • une cotisation additionnelle, due par les employeurs de salariés exposés, égale à 0,1 % des rémunérations des salariés exposés pour 2015 et 2016, puis à 0,2 % à partir de 2017. Cette cotisation est doublée pour les salariés exposés à plusieurs facteurs de pénibilité.
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29 janvier 2016 5 29 /01 /janvier /2016 10:08

La visite du président iranien à Paris sera l’occasion pour Peugeot-Citroën, jeudi, d’acter son retour dans le pays via une coentreprise avec le constructeur local Khodro.

Le président iranien Hassan Rohani n’est pas encore arrivé à Paris, ce mercredi après-midi, que déjà des annonces de partenariats industriels sont prêtes à être dévoilés. PSA Peugeot Citroën devrait ainsi signer jeudi matin un accord avec le constructeur automobile iranien Khodro pour faire son retour dans le pays, qu’il avait quitté en 2012. Un retour très attendu pour le groupe tricolore, permis par la levée des sanctions économiques contre l’Iran. A Paris, Hassan Rohani poursuit d’ailleurs une tournée européenne entamée à Rome qui doit permettre de signer une pluie de contrats industriels.

200.000 véhicules par an

L’accord avec Khodro doit permettre de créer une coentreprise. A priori, PSA entend là-bas produire à terme 200.000 véhicules par an à partir de 2017, à partir de pièces usinées localement. Une source au sein du gouvernement français a confirmé la signature prochaine de cet accord, alors que le constructeur doit tenir une conférence de presse sur le sujet jeudi matin.

En 2012, le groupe est parti un peu précipitamment d’Iran peu après la signature d’une alliance avec General Motors, une entente avec un américain qu’avait très peu goûté les autorités iraniennes à l’époque. Un coup dur pour PSA puisque le pays constituait son deuxième marché dans le monde avec environ 400.000 véhicules vendus chaque année.

Déjà un premier pas l’automne dernier

En réalité, PSA n’a jamais complètement quitté le pays puisque son partenaire de l’époque, Khodro, avec qui il va donc renouer officiellement, continuait de vendre des voitures de la marque au lion produites localement – mais sans que PSA n’en touche le bénéfice. Peugeot est d’ailleurs toujours l’une des marques les plus populaires du pays. Le groupe avait déjà remis un premier pas dans le pays à l’automne dernier : sa marque DS avait signé un contrat de commercialisation avec le groupe local Arian.


 

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 09:11

PSA Peugeot Citroën pourrait débuter vers la fin mars ses nouvelles discussions avec les syndicats sur l'accord de compétitivité qui prendra la relève du Nouveau Contrat social (NCS) de 2013.

Signé à l'automne 2013, le NCS visait à participer au redressement du constructeur automobile après la grave crise financière qu'il avait traversée, tout en maintenant ses bases industrielles et technologiques en France.

En échange de l'engagement d'attribuer au moins un nouveau véhicule à chaque site d'assemblage français, les salariés ont notamment accepté des concessions sur les salaires et la flexibilité. Direction et syndicats se sont également entendus sur des congés seniors et des départs volontaires en échange de l'embauche de jeunes en alternance.

"Les discussions sur le NCS 2 pourraient commencer vers la fin du premier trimestre", a indiqué une des sources. "Mais contrairement à la dernière fois, où il y avait un risque potentiel de disparition de l'entreprise, la question sera cette fois de savoir quel projet la direction va mettre en face, et s'il sera aussi mobilisateur."

Un porte-parole de PSA a refusé de commenter le calendrier futur des discussions mais a déclaré que l'évolution des méthodes de travail et la digitalisation seraient au coeur du nouveau cycle de négociations.

"L'objectif est de continuer à rechercher la performance de l'entreprise, donc de protéger (celle-ci) et par conséquent ses emplois", a-t-il dit. "Il nous faut être plus compétitif, agile, flexible pour vivre dans ce monde chaotique et concurrentiel."

Challenge rapporte jeudi que le président du directoire de PSA Carlos Tavares présentera "un nouveau plan stratégique de croissance rentable" dès le printemps prochain alors que la feuille de route qui suivra l'actuel plan de redressement "Back in the Race" est jusqu'ici programmée pour 2019.

Selon le magazine, ce décalage s'explique par le fait que la phase de sauvetage du constructeur est désormais considérée comme achevée.

"Les résultats de PSA au premier semestre 2015 montrent que le groupe est sur la bonne trajectoire pour réaliser le plan 'Back in the Race' dès 2015", a déclaré le porte-parole du groupe, tout en soulignant qu'il fallait attendre la publication des résultats annuels, le 24 février, pour en avoir le coeur net.

"C'est à ce moment-là que nous pourrons dire si le plan (...) est réalisé ou non et que le redressement des fondamentaux économiques du groupe est achevé ou pas", a-t-il ajouté.

Dans le cadre de son plan d'avril 2014 destiné à ramener PSA dans la course, Carlos Tavares visait un free cash flow opérationnel positif pour le groupe au plus tard en 2016, un free cash flow cumulé de deux milliards d'euros sur la période 2016-2018 et une marge opérationnelle de 2% pour la division automobile en 2018.

Parmi les objectifs esquissés pour le plan suivant, PSA veut porter à 5% sa marge sur la période 2019-2023 retenue jusqu'ici et accélérer son internationalisation au-delà de l'Europe et de la Chine, ses deux principaux marchés actuels.

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