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19 janvier 2018 5 19 /01 /janvier /2018 08:38

 

Le groupe automobile français PSA va proposer d'ici à 2025 une version électrique pour l'ensemble de ses véhicules, a indiqué son patron Carlos Tavares en marge du salon automobile de Detroit aux Etats-Unis.

Lors du Congrès mondial du journal Automotive News, M. Tavares a déclaré mercredi que d'ici à 2025, le constructeur français proposerait une version électrique de l'ensemble de ses véhicules, a rapporté l'organisateur sur son site en ligne.

"On aura la possibilité de choisir une version électrifiée" soit en modèle hybride ou électrique, a précisé jeudi à l'AFP un porte-parole de PSA.

Jusqu'ici, le deuxième vendeur de voitures en Europe assurait que 80 % de sa gamme serait électrifiée d'ici à 2023.

Le groupe proposera 40 modèles électriques autour de ses cinq marques (Peugeot, Citroën, Opel, Vauxhall et DS), détaille le journal spécialisé.

M. Tavares a indiqué par ailleurs que PSA, qui prépare son retour aux Etats-Unis après plus de 20 ans d'absence, allait lancer 124 nouveaux modèles dans six régions du monde sur les six prochaines années, selon le journal.

Le premier véhicule destiné au marché américain est développé en Europe par une équipe d'ingénieurs américains, a précisé M. Tavares, cité par Automotive News.

Carlos Tavares, arrivé à la tête du groupe PSA en 2014, a également fait valoir à cette occasion que pour son entreprise "l'agilité faisait la différence et non pas la taille", a souligné le porte-parole.

Un credo que le président du directoire répète au fil des conférences de presse.

Le groupe PSA détenait 12,2 % du marché européen en 2017, son premier marché, après l'intégration début août d'Opel et Vauxhall, rachetés à General Motors. En année pleine, les cinq marques de PSA représentent théoriquement quelque 16 % des immatriculations du Vieux continent, à environ huit points du géant allemand Volkswagen

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17 janvier 2018 3 17 /01 /janvier /2018 14:54

PSA a lancé le recrutement de la quatrième équipe pour le site d’Hordain

Sevelnord s’est lancé dans une campagne de recrutement massif. Une quatrième équipe (le week-end) va être lancée en mai et pour se faire, le site PSA d’Hordain a besoin de recruter 600 intérimaires dont 400 agents de fabrication. Un job dating est organisé vendredi, à Valenciennes, après celui de Douai qui avait lieu ce mardi.

Six cents intérimaires dont quatre cents agents de production vont être recrutés pour la quatrième équipe, celle du week-end. PHOTO ARCHIVES DIDIER CRASNAULT  

Trouver six cents intérimaires pour former la quatrième équipe, celle du week-end, ce n’est pas forcément évident même dans une région où le taux de chômage culmine. Le site PSA d’Hordain a l’habitude de travailler avec les agences d’intérim et le groupement d’employeurs Alliance emploi. Mais là, il ne s’agit pas de recruter que des agents de production (quatre cents). Sevelnord a aussi besoin de maintenanciers, d’automaticiens et de pilotes de systèmes de productions en intérim. Pour ces profils particuliers, le niveau souhaité est un «  BTS, un DUT ou un bac pro avec de l’expérience dans la maintenance  », observe Éric Moriss, chargé de recrutement chez Sevelnord. Pour les agents de fabrication, pas de profil particulier : «  Il n’y a aucun critère. On recrute même des gens sans diplômes. Ils seront alors formés  ». Les agences d’intérim partenaires (Adecco, Crit, Manpower, Proman et Synergie) ont déjà commencé à «  sourcer les profils et à nous les présenter ». PSA a aussi recontacté des intérimaires qui ont déjà travaillé sur le site de fabrication de véhicules utilitaires.

Recrutement de chefs d’équipe en février

Vendredi pour le job dating réservé aux profils spécialisés, et mardi prochain pour le job dating des agents de production, après avoir examiné les CV, des recruteurs de PSA vont échanger avec les candidats pendant une demi-heure. Ils discuteront de «  l’expérience professionnelle, des diplômes, du niveau technique pour voir s’ils sont en phase avec les profils que nous recherchons », témoigne Éric Moriss. Dans un deuxième temps, les candidats subiront des tests techniques durant deux à trois heures. «  Ensuite, ils intégreront l’usine pour des formations pouvant aller jusqu’à onze semaines  ». Ces formations vont débuter très vite, «  en semaine cinq. Nous avons besoin d’avoir les candidats les plus spécialisés le plus vite possible car ce sont eux qui vont maintenir les lignes en état et les faire fonctionner  ».

Un autre job dating devrait avoir lieu semaine 8 (entre le 19 et le 23 février), dans le Valenciennois. Cette fois, Sevelnord recrutera des «  responsables d’unité  » autrement dit, des chefs d’équipe.

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17 janvier 2018 3 17 /01 /janvier /2018 13:45

Pour la première fois depuis dix ans, les immatriculations de voitures neuves dans l'Union européenne ont franchi en 2017 la barre des 15 millions, en hausse de 3,4 % par rapport à 2016, selon les statistiques de l'Association des constructeurs européens (ACEA) publiées mercredi.

Avec cette hausse, pour la "quatrième année consécutive", souligne l'ACEA, le marché européen atteint 15,1 millions de voitures particulières neuves. Quelque 15,9 millions de voitures neuves avaient été immatriculées en 2007.

Après la grave crise économique de 2008, les immatriculations avaient dégringolé jusqu'à 11,8 millions de voitures en 2013, avant de rebondir avec constance les années suivantes.

L'Italie augmente de 7,9 %, suivie par l'Espagne (+7,7 %) enregistrent les plus fortes hausses, devant la France (+4,7 %) et l'Allemagne (+2,7 %). Des chiffres qui contrastent avec ceux du Royaume-Uni, en plein Brexit, qui se replie de 5,7 %, "pour la première fois en six ans", comme déjà annoncé.

L'année 2017 s'achève avec, pour le mois de décembre, une chute des immatriculations au niveau européen de 4,9 % par rapport à décembre 2016, principalement car le dernier mois de l'année 2017 comptait un jour ouvré de moins que l'année précédente.

Presque tous les marchés européens se sont contractés, mis à part le marché espagnol (+6,2 %). Le Royaume-Uni a enregistré son neuvième mois de déclin avec des immatriculations en chute de 14,4 % en décembre.

Le stand PSA Peugeot Citroen le 1er décembre 2017, au salon automobile de Essen (Allemagne), le 1er décembre 2017 © PATRIK STOLLARZ AFP/Archives

Sur l'ensemble de l'année, fort de l'intégration d'Opel/Vauxhall au 1er août, le groupe français PSA affiche un boom de 28,2 %, tandis que Renault, qui a élargi son périmètre avec Lada, connaît une hausse de 6,7 %.

Avec 1,8 million de voitures (dont 337.334 Opel/Vauxhall comptabilisées sur les cinq derniers mois de 2017), PSA détient 12,2 % du marché européen. La marque Peugeot progresse de 7,1 % avec 909.000 voitures, Citroën de 5,4 % (560.000 unités), tandis que la marque aux aspirations luxueuses DS dégringole de 29,6 %, parvenant à écouler seulement 45.000 voitures.

La marque Renault croît de 4,5 % (1,13 million de voitures), la marque low cost Dacia de 12,1 % (463.543 unités).

Les Français restent loin derrière le groupe Volkswagen, qui garde toujours près d'un quart du marché (23,7 %). Avec 2,3 % ,la croissance de ses immatriculations reste néanmoins en deçà du rythme du marché européen.

La marque Volkswagen perd 0,3 %, Audi 0,7 %. Au sein du groupe, les marques qui commercialisent des voitures moins onéreuses s'en tirent mieux: Seat détient la palme avec +14,3 %, contre +6,6 % pour Skoda.

Tout juste au-dessus du million d'unités, Ford recule très légèrement (-0,2 %), l'Italo-américain Fiat-Chrysler (FCA) voit ses ventes de voitures neuves augmenter de 4,9 %.

Juste sous la barre du million de voitures, le groupe BMW (marque BMW et Mini) augmente à peine, à 0,9 %.

Daimler connaît quant à lui une hausse de 4,8 % (953.614 voitures) et Toyota, fort de ses modèles hybrides, une croissance de 13 % (684.000 unités).

Nissan connaît une légère hausse (+3,1 %), tout comme Hyundai (+3,4 %), derrière en terme de volumes (460.980 voitures) Kia progresse davantage.

A +0,2 %, le groupe Jaguar Land Rover stagne, avec près de 216.000 voitures.

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17 janvier 2018 3 17 /01 /janvier /2018 13:41
ean-Christophe . Crédit: 
PSA-Peugeot Citroën veut produire 100.000 voitures à Kénitra dès 2019

 

PSA-Peugeot Citroën revoit à la hausse ses prévisions pour sa future usine de Kénitra. Le groupe français espère désormais fabriquer 100.000 voitures au Maroc en 2019, soit 10.000 de plus que les prévisions initiales.

La future usine PSA-Peugeot Citroën de Kénitra devrait produire 100.000 voitures lors de la première année de mise en service, fin 2018. C'est l'objectif de Jean-Christophe Quemard, directeur de la zone Afrique-Moyen-Orient de la firme automobile.

 

"Nous avons annoncé 90.000 voitures dans la première phase, mais en réalité nous allons nous rapprocher des 100.000 très rapidement puisque nous allons démarrer cette usine avec un nouveau modèle qui sera également produit sur un autre site industriel en Europe de l’Est", explique-t-il à nos confrères de L'Économiste.

La capacité de production du site de Kénitra devra être doublée par la suite pour atteindre les 200.000 véhicules par an au cours de la seconde phase. PSA devrait à ce moment lancer un nouveau modèle de voiture produit au Maroc.

Jean-Christophe Quemard a rassuré sur la bonne marche du projet. Les premiers véhicules made in Morocco de PSA sortiront des chaînes production en fin d'année. La production en série va, elle, démarrer début 2019.

Dès le lancement, un écosystème composé de 26 usines de fournisseurs sera opérationnel autour de Kénitra et Tanger. Au total, 43 usines de sous-traitance devraient alimenter l'usine marocaine de PSA-Peugeot Citroën.

Le groupe français va réaliser 400 millions d'euros d'achats au Maroc dans un premier temps. L'objectif à terme est de culminer à 1 milliard d'euros.

La construction de l'usine PSA de Kénitra a été annoncée à Paris le 19 juin 2015. La future unité industrielle fabriquera des citadines et des berlines compactes à destination exclusive du marché africain et du Moyen-Orient, où le groupe français réalise actuellement 5,8 % de ses ventes mondiales.

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16 janvier 2018 2 16 /01 /janvier /2018 14:44

Les ventes du Groupe PSA ont progressé de 15,4 % en 2017 Les ventes du groupe incluent désormais Opel et Vauxhall

Les ventes mondiales du Groupe PSA ont progressé de 15,4 % en 2017, à 3 632 300 unités ; elles ont augmenté pour la quatrième année consécutive. Sans compter Opel/Vauxhall, dont les ventes sont comptabilisées dans le groupe depuis le 1er août après leur acquisition auprès de General Motors (soit 403 933 unités), l'augmentation est de 2,6 %.

Par marques, Peugeot a tiré son épingle du jeu l’an dernier avec une hausse de 10,4 % de ses ventes, à 2 119 845 unités, grâce aux véhicules de loisir (600 000 « SUV » écoulés), tandis que Citroën a reculé de 7,5 %, à 1 055 676 unités, et que DS, encore en manque de nouveautés commercialisées, a chuté de 38,5 %, à 52 860 unités.

Le directeur de Peugeot, Jean-Philippe Imparato, s'est félicité d'un « millésime exceptionnel avec des résultats records » pour sa marque. « Notre objectif de 2 millions de véhicules vendus est battu, grâce notamment au succès de nos gammes SUV et véhicules utilitaires, que complète la performance solide de nos berlines traditionnelles 208 et nouvelle 308 », a-t-il ajouté, cité dans le communiqué du groupe, précisant que les ventes hors Europe de Peugeot représentaient désormais 45 %.

En Europe, premier marché de l'entreprise dirigée par Carlos Tavares, les ventes ont progressé de 23,2 % en 2017 grâce à Opel et Vauxhall, à 2 378 642 unités. Hors cet élargissement du périmètre, les ventes unitaires auraient augmenté de 3,7 %, à 2 002 262 unités.

En Chine, premier marché automobile mondial, et en Asie du Sud-Est, le Groupe PSA (Opel et Vauxhall inclus) a en revanche reculé de 37,4 %, à 387 302 unités. PSA voit néanmoins de « premiers signes de redressement commercial », dans la région, où il enregistre « une progression de ses ventes mensuelles depuis juillet et une augmentation de la part de marché au second semestre de 0,3 point par rapport au premier semestre ».

La région Moyen-Orient et Afrique est venue compenser cet effondrement avec un bond des ventes de 54,5 %, à 592 000 unités, tendance « notamment portée par le dynamisme du groupe en Iran », a souligné PSA dans un communiqué. En comptant Opel et Vauxhall, la progression s’établit même à 618 827 unités (+ 61,4 %).

En Amérique Latine, le rebond s’est confirmé avec des ventes en hausse de 12,2 %, à 206 300 unités. Quant à la région Inde-Pacifique, le groupe y a écoulé 26 100 voitures, en hausse de 31 % de croissance, en attendant le démarrage commercial en Inde en 2020.

Enfin, les ventes de PSA ont bondi de 45 % dans la zone Eurasie, à 15 215 unités (Opel et Vauxhall inclus). Le Groupe a notamment progressé sur les marchés majeurs de la région, en Russie (+ 38 %) et en Ukraine (+ 62 %).

Par ailleurs, en 2017, le Groupe PSA a enregistré un record historique de ventes de VUL : 476 500 unités, en hausse de 15 %. Et, en prenant en compte les dérivés VP (Peugeot Traveller et Citroën SpaceTourer par exemple), 658 000 unités ont été écoulées par le groupe l’an dernier. En Europe, « nous atteignons 20,2 % de part de marché fin 2017 » et « nous allons trois fois plus vite que le marché sur l'année 2017 », a souligné Philippe Narbeburu, responsable des véhicules utilitaires du Groupe PSA. « L'Eurasie progresse de 55 % où, à partir de mars 2018, nous allons industrialiser et produire dans notre usine de Kalouga (Russie) nos Jumpy et Expert » dans leurs versions utilitaires puis transport de personnes », a-t-il ajouté. M. Narbeburu a par ailleurs annoncé que PSA serait doté à l'horizon 2022 d'une gamme complète d’utilitaires fonctionnant à l'électricité. 

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16 janvier 2018 2 16 /01 /janvier /2018 14:39

 

Citroen - C3 WRC

Pierre Budar, nouveau Directeur de Citroën Racing

Pierre Budar a été nommé Directeur de Citroën Racing. Il succède à Yves Matton, qui rejoint la FIA.

Nouveau patron chez Citroën en WRC. Yves Matton a quitté Citroën Racing pour rejoindre la FIA, où il va devenir Directeur du département Rallyes. Pour le remplacer, le constructeur français a nommé Pierre Budar. Cet ingénieur, formé par l'Ecole Nationale de Nantes, a fait toute sa carrière chez PSA.

Pierre Budar rejoint le groupe en 1989, comme ingénieur dans le développement châssis. Il a été pilote dans une Peugeot 309 Groupe N en 1991. Après avoir travaillé pour Citroën en Chine et en Malaisie, et il est revenu en Europe en 2000, en tant que responsable technique du projet C4. Il a ensuite été chef de projet C3 et DS3.

Budar s'est rapproché du sport automobile en prenant la tête du département des véhicules sportifs de route en 2010. Depuis 2016, il travaillait aussi sur la compétition client.

« Le Groupe PSA m’a donné une occasion unique de concilier ma passion du sport automobile avec une carrière d’ingénieur, » explique Pierre Budar. « Je n’aurais jamais imaginé diriger un jour l’une des plus grandes équipes de compétition au Monde. Je mesure le challenge qui m’est proposé à la tête d’une extraordinaire équipe et je m’emploierai à obtenir le meilleur des talents qui la composent. »

Pierre Budar aura un rôle important

Chez Citroën Racing, Pierre Budar aura pour mission de faire progresser l'équipe, quatrième du championnat l'an dernier. Kris Meeke sera le leader de Citroën Racing année. Sébastien Loeb va faire son retour pour trois rallyes. Craig Breen sera aligné sur les autres épreuves.

« Je suis fier que la FIA nomme Yves Matton à ce poste prestigieux et tiens à le remercier pour sa contribution, » indique Jean-Marc Finot, le patron de PSA Motorsport, la structure qui chapeaute Citroën Racing et Peugeot Sport. « Je suis heureux de donner l’opportunité à Pierre Budar d’exprimer toute son énergie et son enthousiasme au service de la passion qui est la nôtre : le sport automobile. »

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16 janvier 2018 2 16 /01 /janvier /2018 14:34

Avec 3,632 millions de véhicules écoulés en 2017, Peugeot-Citroën signe cependant un nouveau record de ventes.

Le renfort d'Opel et un score historique n'ont pas été suffisants pour repasser devant. Avec 3, 632 millions de véhicules vendus en 2017, PSA échoue un cheveu derrière Renault, son rival historique - qui a écoulé 3,8 millions de véhicules, un autre record. Deuxième donc, comme en 2016.

La Maison Peugeot intègre pourtant depuis octobre les volumes de sa nouvelle propriété allemande. Mais ceux-ci sont en repli par rapport à l'année précédente avec 403.933 unités vendues dans le monde. 

De leur côté, les ventes de Peugeot, Citroën et DS ont augmenté de 2,6 % ces douze derniers mois, à 3,228 millions d'unités. En bout de ligne, PSA fait tout de même mieux de 30.000 véhicules par rapport à 2010, l'année où le groupe avait vendu 3,602 millions de véhicules grâce à la prime à la casse.

Dans le détail, l'envolée des ventes en Iran avec 444.600 véhicules vendus et la bonne tenue de la performance en Europe avec 2,379 millions de voitures ont à peine masqué les déboires chinois, qui perdurent. 

Le groupe n'a écoulé que 387.000 voitures sur le marché asiatique en 2017 (- 37,4 %). En 2016, les ventes avaient déjà sérieusement dérapé, enregistrant un peu glorieux recul de 16 %.

Pour remédier au problème, Carlos Tavares, le patron du groupe, a décidé juste avant les Fêtes de changer à nouveau son responsable en Chine.  Charge désormais à Carlos Gomes, l'homme qui a relancé PSA en Amérique du Sud, de trouver la solution.

Au rayon des satisfactions, on trouve également l'Inde et l'Eurasie, deux zones où les clients du constructeur sont de plus en plus nombreux. En Inde, la croissance atteint 31 % avec 26.053 véhicules et l'Eurasie, 45% de hausse à 15.215 unités. 

Peugeot sur sa lancée

Côté marques, la croissance de PSA tient d'abord de celle de Peugeot (+ 10,4 %), même si Citroen a amorcé son rebond (- 7%) grâce à l'arrivée de la nouvelle C3. En revanche, DS, qui n'a pas pu compter sur de nouveaux modèles l'an dernier, n'a pas fait de miracle : - 38,5 %. Pour la nouvelle marque premium de PSA, il faudra faire les comptes dans un an - le temps d'apprécier la performance de la DS 7, un nouveau SUV qui arrive en ce moment en concession.

LES VÉHICULES UTILITAIRES EN PLEINE FORME

Dans les fourgons et les camionnettes, PSA a signé un record de ventes avec 476.000 unités écoulées (+15 %). En Europe, le groupe a vendu 422.000 utilitaires l'an dernier, et a dépassé les 20 % de part de marché, accroissant ainsi son avance sur le deuxième (Renault). 

 

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16 janvier 2018 2 16 /01 /janvier /2018 14:29

Jean-Philippe Imparato Peugeot

Jean-Philippe Imparato, directeur de la marque Peugeot était l'invité de Stéphane Soumier dans Good Morning Business ce mardi.

Jean-Philippe Imparato, directeur de la marque Peugeot, s'est félicité des résultats de la marque, et a tenu a rassuré sur les contre-performances du groupe en Chine, ce mardi sur BFM Business.

"Peugeot n'aura jamais livré autant de clients que cette année", s'est félicité ce mardi Jean-Philippe Imparato, le directeur de la marque, sur BFM Business. "Pas depuis trois ans, mais depuis que la marque est née", a-t-il renchéri.

PSA, qui vient d'annoncer ses résultats 2017, revendique en effets des ventes en progression de 15,4%, notamment grâce à l'intégration d'Opel/Vauxhall. Ce que retient Jean-Philippe Imparato, de son côté, c'est la fierté industrielle de Peugeot, dont "934.000 voitures vendues dans le monde sont produites en France", s'est-il enthousiasmé.

Tout en produisant dans l'Hexagone, Peugeot garde une agilité qui lui a permis de faire baisser encore la part du diesel dans ses ventes: les modèles "essence" passant "d'environ 58% (...) à 63% sur douze mois".

La fin du thermique? Peugeot sera prêt dès 2019

PSA sera ainsi "prêt" pour la fin annoncée par le gouvernement des moteurs thermiques en 2040. Et Jean-Philippe Imparato l'assure: "la transition énergétique que prépare Peugeot va nous conduire, entre 2019 et 2023, à avoir 80% de notre gamme électrifiée".

Le constructeur a certes subi un important revers en Chine et Asie du Sud-Est (-37,4%). Peugeot a vu ses volumes divisés par deux en Chine. Mais le directeur de la marque assure avoir fixé des objectifs déjà quasiment remplis: la stabilisation des ventes à 25.000 par mois, "c'est fait, depuis quatre mois consécutifs". Deuxièmement, l'assainissement des stocks "c'est fait", affirme-t-il. Enfin, Jean-Philippe Imparato a exigé que le réseau gagne de l'argent, et désormais, "61% de notre réseau est rentable en Chine". Et d'ajouter: "On entre en 2018 avec des conditions très différentes de 2017, ce qui me permet d'être nettement plus confiant sur ce pays".

Sur la totalité du groupe Peugeot-Citroën, les 3,63 millions de voitures particulières et utilitaires légers vendus l'année passée font de PSA le deuxième constructeur français, devancé par le groupe Renault (3,76 millions de véhicules) pour la deuxième année consécutive.

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15 janvier 2018 1 15 /01 /janvier /2018 06:10

 

les constructeurs français doivent faire face à des défis importants et le premier d'entre eux est celui de la voiture électrique. Qui est le mieux placé ?

Le secteur a connu une année faste en 2017 avec des ventes en hausse de 4,7% sur le marché hexagonal. A terme pourtant, les constructeurs français doivent faire face à des défis importants, et le premier d'entre eux est celui de la voiture électrique. Entre Dieselgate, et chasse aux émissions polluantes, Peugeot SA et Renault vont devoir modifier en profondeur la composition de leur offre. Qui est le mieux placé ? Boursorama les a passés au banc d'essai

PSA met les bouchées doubles pour rattraper son retard sur l'électrique

Spécialiste du diesel en France, Peugeot SA (Peugeot, Citroën, DS, Opel, Vauxhall) va devoir avancer à marche forcée pour développer sa gamme de véhicules zéro émission. Pour rattraper son retard, le deuxième constructeur automobile européen a annoncé qu'il allait concevoir et produire en France ses propres moteurs électriques à partir de 2022 en partenariat avec le japonais Nidec.

A travers cette coentreprise, détenue à 50-50, «l'objectif est d'atteindre une capacité de production de 900.000 moteurs électriques à partir de 2022», précisait le groupe dans son communiqué. Le but est de capter la croissance d'un marché qui, selon les deux partenaires, "devrait doubler d'ici à 2030 pour s'établir à 45 milliards d'euros". En parallèle, PSA annoncé un plan pour 2021 devant lui permettre de lancer quatre voitures 100 % électriques et sept hybrides. La marque au Lion mise également sur les investissements dans les logiciels pour revenir en force sur ce segment.

Mais le retard à combler reste significatif. La seule voiture électrique actuellement présente sur le marché chez Peugeot est la IOn. Avec une part de marché de 3,63%, la Peugeot IOn est certes la troisième voiture électrique la plus vendue en France en 2017, mais ce pourcentage représente seulement 804 exemplaires, loin, très loin derrière le plus gros succès de la marque, la Peugeot 208, deuxième voiture la plus écoulée en France sur l'année écoulée, à... 97.663 exemplaires.

Renault-Nissan : Le leader de l'électrique en France mise sur les émergents

Avec la Zoé, la marque au losange a été la première, en 2013, à commercialiser une voiture électrique de masse en France. Avec une hausse de 33% des ventes en 2017, la citadine électrique domine largement le marché des voitures électriques au niveau national. Sur les 24.992 voitures électriques vendues dans l'Hexagone, 61,3% d'entre elles étaient des Zoé.

Malgré ce succès, la Zoé reste anecdotique sur les ventes de Renault : 15.245 unités vendues en 2017, soit seulement 3,66% des 416.578 voitures particulières vendues par la marque. Alors pour accélérer la cadence, le constructeur s'est fixé pour objectif de doubler l'autonomie de sa Zoé, pour la porter à 300 km, grâce à une nouvelle batterie.

Avec une part de marché de 10,3% pour sa LEAF, son allié Nissan arrive avec deuxième position en termes de part de marché en France, avec près de 2.287 unités vendues en 2017, (contre 3387 en 2016).

Conscient que le marché hexagonal reste pour l'heure microscopique, l'Alliance compte bien gagner des parts de marchés ailleurs. Pour ce faire, le groupe vise un marché bien plus vaste, le marché chinois. Car la voiture verte est en plein boom dans l'empire du Milieu. Confronté à des taux de pollution alarmants dans quasiment toutes ses grandes villes, Pékin s'est donné un objectif ambitieux : en 2020, cinq millions de véhicules propres devraient être en circulation. Pour pénétrer ce marché, Renault a décidé de créer une co-entreprise avec Dongfeng afin d'y implanter une usine directement en Chine.

Le constructeur espère ainsi casser les coûts en développant une voiture électrique low cost accessible à partir de 6.000 euros. La production de véhicules électriques doit commencer dans le courant de l'année 2019. Enfin, dans le cadre de son plan stratégique, le constructeur français a prévu de commercialiser un véhicule électrique, baptisé Kwid en Inde d'ici 2022. Avec déjà deux succès au compteur et une stratégie internationale toute tracée, il semble bien que ce soit Renault-Nissan qui fasse la course en tête dans le segment de l'électrique. Un atout qui n'est pas encore vraiment valorisé par la Bourse. Mais pour combien de temps encore ?

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12 janvier 2018 5 12 /01 /janvier /2018 14:23

Les nouveaux Peugeot Expert (+68%) et Citroën Jumpy (+38%) ont dynamisé le marché du VUL qui a progressé de 7% l'année dernière.

Le marché du VUL a progressé de 7% l’année dernière en France, à 438 677 unités. Les achats des entreprises et administrations ont augmenté de 6%, à 50,2% des immatriculations, et ceux des loueurs longue durée ont augmenté de 5,2%, à 26,8%. 
Les loueurs courte durée ont été plus dynamiques, avec des achats en hausse de 14%, pour totaliser 5,5% des immatriculations. 
Les achats des particuliers (8,3% du total) ont représenté un volume moindre que les VD (8,8%), en forte hausse (+27%). 
Sur ce segment des particuliers, qui ne pèse donc que 36 607 unités, Fiat est un large leader avec 43,8% de parts de marché, grâce à son Ducato transformé en camping-car, devant Ford (9,8%) et Citroën (9,8%) également présents sur ce segment du véhicule de loisirs.
Renault est un large leader du marché du VUL en France, avec une part de marché de 31,4%, mais progresse moins (+4,7%) que ses concurrents Peugeot (+12%, à 16,8% du marché) et Citroën (+10,5%, à 15,7% du marché).

Renault place trois modèles en tête des ventes
Renault place trois de ces modèles en tête du marché global, Kangoo, Master et Clio, pour plus de 23% du marché. Lancés en juin 2016, les nouveaux Peugeot Expert (+68%) et Citroën Jumpy (+38%), réalisent les plus fortes progressions du top 20. La C3 dans sa version TVA récupérable a vu ses immatriculations progresser de 15%, à près de 10 000 unités, tandis que la Clio (-5%, à 31 000 unités) et la Peugeot 208 (-3%, à 15 500 unités) perdaient du terrain.
Renault est davantage présent sur le canal des loueurs longue durée (50,2% de parts de marché) et courte durée (33% de parts de marché) que sur celui des entreprises et administrations (24,7% de parts de marché), sur lequel il est "challengé" par Peugeot (22,4% de parts de marché).
L’année 2018 devrait être dynamisée par le renouvellement de trois modèles majeurs, les Renault Kangoo, Peugeot Partner et Citroën Berlingo.

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