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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 17:20

Les syndicats de l'usine PSA Peugeot Citroën d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) ont plaidé en faveur d'un plan de pré-retraite pour les salariés de plus de 55 ans du site, voué à la fermeture en 2014, mardi lors d'une rencontre au ministère du Travail.

Une délégation a été reçue mardi matin par des collaborateurs du ministre du Travail Michel Sapin.

 

Selon Tahar Taouil, élu SIA au comité d'entreprise de l'usine d'Aulnay, sur cette question des seniors, "le gouvernement a laissé la porte ouverte mardi, même sur une aide éventuelle, mais il renvoie aux négociations entre syndicats et direction de PSA". "Ils nous ont fait comprendre que pour l'instant ils attendent de voir si PSA reclassent les seniors", a-t-il indiqué à l'AFP.

 

Les salariés de plus de 55 ans sont environ 520 à Aulnay, soit 10% des effectifs; ils sont 8.829 sur l'ensemble des établissements, près de 7% des effectifs, selon la direction.

 

Les conseillers de Michel Sapin "ont noté nos doléances, notre méfiance par rapport à la direction, mais restent axés sur les promesses de Philippe Varin (le patron de PSA, ndlr) qu'il n'y aurait +personne à Pôle Emploi+" dans le cadre des 8.000 suppressions d'emplois prévues dans la branche automobile, a rapporté M. Taouil du SIA.

 

Alors que la restructuration était suspendue aux conclusions du cabinet d'experts Secafi, remises officiellement le 11 décembre en comité central d'entreprise, syndicats et direction ont lancé des discussions sur les mesures d'accompagnement des salariés visés par le plan.

 

La question des seniors a été la première abordée. La direction propose un congé de reclassement de 24 mois auxquels s'ajoutent 6 mois de congés dits de pénibilité, selon des syndicalistes. Elle envisage aussi de participer à des rachats de trimestres, pour aider les salariés proches d'une retraite à taux plein, mais conditionne cette possibilité de financement à un effort conjoint de l'Etat.

 

Sollicité par l'AFP, le ministère n'avait pas fait de commentaire sur la rencontre à la mi-journée.

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 10:33

PSA ne destinait pas initialement ses deux nouvelles familiales compactes Peugeot 301 et Citroën C-Élysée, en cours de lancement sur les marchés émergents, aux pays européens. Devant l'engouement du public pour ces modèles d'entrée de gamme, en particulier pour la 301 qui partage beaucoup de composants avec la 208 dont elle est dérivée, le groupe ne s'interdirait plus d'ouvrir les frontières européennes à ces deux modèles...

 

Avec la perspective d'un marché automobile européen où la demande devrait rester très faible au cours des deux prochaines années, la stratégie PSA de montée en gamme se heurte en effet à des obstacles structurels. Alors finalement pourquoi ne pas s'inspirer du succès de la gamme Dacia de Renault, qui n'était pas non plus destinée à l'Europe à l'origine ? La Peugeot 301, avec un prix de départ autour de 10.000 Euros dans les pays émergents joue dans la catégorie supérieure à la Dacia Logan dont les tarifs commencent à 7.700 Euros.

 

La Peugeot 301 est commercialisée depuis le 1er novembre en Turquie et arrive en Europe Centrale et Orientale, Russie, Ukraine, Grèce, Maghreb, Moyen-Orient, Pays du Golfe et d'Afrique avant certains marchés d'Amérique Latine puis dans une seconde phase en Chine.

 

Peugeot a toujours affiché de grosses ambitions commerciales pour cette 301, en espérant en faire un des ses modèles les plus vendus dans le monde. L'offre de moteurs essence et diesel de dernière génération est adaptée aux différents marchés ciblés avec des puissances allant de 71 à 115 chevaux. La 301 est d'ailleurs le deuxième modèle Peugeot, après la 208, à proposer les nouveaux moteurs économiques 3 cylindres essence.

 

Cette 301, comme sa cousine Citroën C-Élysée sont produites en Espagne dans l'usine de Vigo. Un premier test commercial européen pourrait donc être tenté en Espagne...

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 19:02

PSA Peugeot Citroën pourrait renouer avec les bénéfices en 2015, a déclaré Maxime Picat, directeur général de la marque Peugeot, cité par le journal allemand Welt am Sonntag.

 

"Nous afficherons un flux de trésorerie positif à la fin de 2014 et l'année suivante, nous enregistrerons à nouveau un bénéfice", a expliqué Maxime Picat.

 

Le gouvernement français a promis le mois dernier d'aider le constructeur automobile, qui continue de pâtir d'une baisse de la demande en Europe de l'Ouest. Afin de se remettre sur pied financièrement, le groupe a également décidé de geler ses versements de dividendes et de reporter ses rachats d'actions et le paiment de primes à ses dirigeants.

 

Maxime Picat a également déclaré que PSA poursuivait la mise en place de son partenariat avec General Motors (GM) et sa filiale Opel, destiné à économiser 2 milliards d'euros en cinq ans.

 

"Notre coopération se passe comme prévu", a-t-il déclaré. "Comme nous l'avons dit, nous allons construire des voitures ensemble en utilisant quatre plateformes partagées".

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 20:16

Bientôt disponible avec toute sa déclinaison de nouveaux moteurs, dont l'offre économique 3 cylindres, la Peugeot 208 a déjà été vendue à 154.500 exemplaires en Europe d'après un communiqué de presse de la marque au lion.

 

Fin septembre, Peugeot avait annoncé au Mondial de l'Automobile de Paris avoir déjà enregistré plus de 120.000 commandes de 208 depuis le lancement de la nouvelle citadine fin mars.

 

En décembre, Peugeot doit encore commercialiser sur la 208 le moteur essence 3 cylindres d'entrée de gamme en version 1 litre 68 chevaux (annoncé à 4,3 litres de consommation pour 99 grammes de CO2) qui vient compléter l'autre moteur essence 3 cylindres 1.2 litre VTi de 82 chevaux déjà proposé.

 

Ce nouveau moteur 3 cylindres essence reste éligible en France à un bonus écologique de 200 Euros.

 

CITROEN au salon de Canton

 

Citroën sera présent du 23 novembre au 2 décembre au salon automobile de Canton, deuxième plus grand salon automobile de l'année en Chine. Cette année, Citroën fête ses 20 ans de présence en Chine grâce à sa première co-entreprise avec le groupe Dong Feng.

Deuxième débouché commercial de Citroën après la France et priorité numéro 1 à l'international, la Chine dispose désormais de 390 concessions de la marque aux chevrons. Citroën en profite d'ailleurs pour annoncer 21.000 ventes en octobre réalisées par Dong Feng Citroën (+11% par rapport à octobre 2011).



Citroën dévoile à Canton sa C4 L. Commercialisée début 2013 et produite localement, cette nouvelle berline tricorps vise le haut du segment C. La ligne DS au complet est également sur le salon, Citroën visant 30 points de vente DS d'ici la fin de l'année, au travers de 19 villes avant 70 DS Store dans 55 villes d'ici la fin 2013.

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 12:26

Le troisième projet de loi de finances rectificative 2012, présenté jeudi en Conseil des Ministres, a abordé le sujet de la garantie de 7 milliards d'Euros accordée aux émissions de Banque PSA Finance, la filiale de financement automobile de PSA.

 

Conformément aux annonces du gouvernement, le Ministre de l'économie et des finances sollicite l'autorisation du Parlement pour accorder un concours financier de l'Etat à hauteur de 7 MdsE au groupe PSA sous la forme d'une garantie des émissions de Banque PSA Finance réalisées entre 2013 et 2015.

 

Cette garantie contribuera à sécuriser le plan de financement de Banque PSA Finance dans des conditions satisfaisantes. L'intervention sera réalisée conjointement à la mise en place de financements apportés par le secteur bancaire, dans des montants et conditions similaires à ceux de la garantie de l'Etat. Le montant du plafond de la garantie a été fixé au niveau permettant à Banque PSA Finance de couvrir, pendant la mise en oeuvre du plan de restructuration, ses besoins de financement non couverts par les autres sources de refinancement, notamment bancaire.

 

Cette garantie porte sur le principal, les intérêts, frais et accessoires des titres de créance garantis. Elle ne sera pas "gratuite" puisqu'une convention sera signée entre l'Etat et le constructeur automobile afin de fixer des conditions à l'octroi de ce soutien financier, en particulier sa durée et sa rémunération.

 

Comme annoncé précédemment, des contreparties seront également demandées à PSA et porteront notamment sur la réforme de la gouvernance de l'entreprise (composition du conseil de surveillance, participation d'un représentant des salariés au conseil de surveillance) et la politique de distribution des dividendes et de rémunération des dirigeants.

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 19:25
volkswagen_logo/elyrs26 via Flickr CC License by

Dans toute l'Europe, les ventes des constructeurs automobiles sont en berne. Sauf chez Volkswagen, qui depuis le début de la crise, est en train de s'imposer sur le marché européen, explique le quotidien berlinois Die Welt:

«Tandis que les ventes de voitures s'effondrent chez les poids-lourds de la construction comme Fiat, Opel ou PSA Peugeot Citroën, VW profite de la crise pour développer sensiblement ses parts de marché sur le continent. Son arme surprenante: des crédits auto bon marché, qui sont en grande partie une conséquence du fossé économique qui sépare une Allemagne robuste sur le plan financier de ses voisins vacillants en Europe du Sud. Avec des offres de financements agressives, VW a réussi à faire passer ses parts de marché en Europe de l'Ouest de 20% à 25% depuis que la crise a fait irruption il y a trois ans – un signe clair de la façon dont la crise est en train de changer le paysage entrepreneurial sur le continent

Alors que ses concurrents proposent des crédits auto avec des taux compris entre 5 et 11% aux particuliers, la stratégie de VW est de proposer des plans de financements très bas voire même parfois à taux zéro, assortis de baisses de prix – de 12% en moyenne pour le marché français ces derniers mois – et d'offres spéciales à côté desquelles celles de ses concurrents ne font pas le poids. En Angleterre, le constructeur allemand proposait par exemple il y a peu aux acheteurs de Polo à crédit une remise de 1.000 pounds (soit près de 1.247 euros) ainsi qu'une assurance auto gratuite.

Une stratégie commerciale agressive qui a conduit selon le chef de Fiat Sergio Marchionne à un «bain de sang», comme le rapportait le FT Deustchland. Il y a dix ans, VW était pourtant l'une des entreprises du secteur automobile les plus en difficulté d'Europe, comme le rappelle Die Welt:

«L'entreprise était autrefois connue pour ses lignes de production inefficaces, qui rendaient les modèles VW plus chers et permettaient aux concurrents italiens et français de tenir le groupe de Wolfsburg à distance du marché intérieur dans son propre pays.»

C'est en mettant en place une ferme politique de réduction des coûts ces dernières années, avec gel des salaires et allongement du temps de travail, que VW est parvenue à remonter la pente. Mais le constructeur profite bien sûr aussi du rayonnement de l'Allemagne sur le marché européen et de sa compétitivité record face à ses voisins. Selon Die Welt, c'est la preuve de l'échec de l'UE:

«Cet écart violent est la preuve que le système financier européen s'oriente toujours par rapport aux frontières – c'est le contraire qui devait en fait être atteint avec l'euro. Pour les pays du Sud de l'Europe, cela rend encore plus difficile la tâche de reprendre appui et de renforcer leur compétitivité face au Nord

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 18:54

La direction de PSA Peugeot Citroën a proposé jeudi, lors d'une nouvelle réunion de négociations sur le plan social, un dispositif en faveur des salariés proches de la retraite à Aulnay et Rennes, selon des syndicats peu satisfaits pour l'heure de cette suggestion.

 

 

La question des seniors était la première des sept thématiques sur lesquelles direction et syndicats du constructeur doivent plancher.

La direction a proposé un dispositif pour les salariés étant à 18 mois de leur retraite à taux plein: il comprendrait deux mois de reclassement payés à 100%, puis 16 mois payés à hauteur d'environ 80% du salaire net. Durant ces 18 mois, le salarié aurait aussi la possibilité d'effectuer une mission de six mois chez PSA ou dans une entreprise extérieure.

 

Le dispositif concernerait quelque 300 salariés de Rennes et Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), deux des sites les plus touchés par le vaste plan de restructuration qui prévoit 8.000 suppressions de postes dans l'ensembles des services (usines, R&D, etc.).

 

 

Fin 2011, les plus de 50 ans représentaient près de 30% des effectifs du groupe (hors Gefco et Faurecia), selon la direction. Au total, les plus de 55 ans étaient environ 10.500 dans la branche automobile, selon des chiffres disponibles sur le site internet du constructeur.

 

A Rennes et Aulnay, les 55 ans et plus sont environ 1.700, selon les chiffres cités par la direction et rapportés par les syndicats.

Les syndicats CFE-CGC, FO, CFTC et SIA/ GSEA ont demandé à la direction qu'elle fasse une demande écrite à l'Etat pour solliciter une aide pour les seniors. La direction leur a répondu jeudi que la démarche avait déjà été faite et que le gouvernement avait répondu par la négative, ont rapporté des délégués syndicaux.

 

Sollicitée par l'AFP, la direction de PSA n'a pas souhaité commenter jeudi.

Jusqu'à la fin des années 2000, PSA a proposé un dispositif de cessation d'activité des salariés âgés (CASA, sorte de préretraite pendant laquelle le salarié reste dans les effectifs).

 

La direction de PSA a accepté en octobre de négocier les modalités d'accompagnement des salariés concernés par le plan de restructuration, pour l'heure suspendu, le temps de l'expertise menée par le cabinet Secafi.

 

La direction souhaite un accord global comportant des dispositions particulières pour Rennes et Aulnay.

 

La question des mobilités externes était également à l'ordre du jour de la négociation de jeudi, et les discussions ont porté sur la possibilité d'un congé sabbatique à l'issue duquel les salariés concernés bénéficieraient des mesures du plan social.

 

Par ailleurs, interrogée sur des informations faisant état d'un gel des projets et discussion d'alliance avec l'américain General Motors, la direction de PSA a apporté aux syndicats un démenti formel, selon ces derniers.

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 09:42

Les immatriculations de véhicules neufs ont reculé de -4,8% en Europe en octobre, selon les données récoltées par l'ACEA, soit 959.412 véhicules écoulés.

 

Le rythme de repli a un peu baissé, et constitue le plus faible depuis le mois de juin. Sur 10 mois, les immatriculations se contractent de -7,3% à 10.327.276 unités. Le Royaume-Uni (+12,1%) et l'Allemagne (+0,5%) ont compensé les reculs constatés ailleurs, notamment en France (-7,8%), en Italie (-12,4%) et en Espagne (-21,7%).

 

Dans l'Union Européenne, les ventes de Peugeot SA ont reculé de -5,1% en octobre, soit à peine plus que le marché, pour atteindre 118.143 unités, ou 12,3% de parts de marché. Sur 10 mois, elles baissent de -12,3% à 1.238.680 véhicules, ou 12% de parts de marché.

 

 Pour Renault, la baisse est rude avec -21,6% en octobre, soit 84.783 véhicules écoulés. La part de marché du constructeur recule de 10,7 à 8,8%. Dans le détail, Dacia a reculé de -6,8% et Renault de -25,5%. Sur 10 mois, le groupe a vu ses immatriculations baisser de -18,2% à 874.927 véhicules, pour une part de marché de 8,5% contre 9,6% un an avant.

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 17:45

Ah, si la CFDT  était représentative à  SEVELNORD !!!

Dans un entretien accordé à L'Usine nouvelle quelques heures avant une nouvelle séance de négociation consacrée aux accords compétitivité-emploi, le secrétaire national Patrick Pierron a détaillé les propositions de la CFDT.

Vous êtes donc favorable aux accords compétitivité-emploi ?

Oui car en cas de difficulté, on doit pouvoir demander, ponctuellement,  aux salariés, d'échanger temps de travail et/ou salaire contre une garantie d'emploi. Mais tout doit être très encadré. Pas question de remettre en cause les 35 heures, ou les conventions collectives, ou les accords de branche, sauf dérogation à valider avec les branches. Pas question, non plus, de toucher au Code du travail. Donc tout accord collectif devra être validé par le salarié, qui acceptera ou non une modification de son contrat de travail.

Fondée sur une baisse du L'avenir de l'industrie passe-t-il par une amélioration de la compétitivité coût du travail ?

Pour la CFDT, le sujet est important, mais le coût du travail n'est qu'un des éléments à prendre en compte. Notre retard est dû à d'autres facteurs : défaut d'investissement, d'innovation, de formation, mauvaise organisation du tissu industriel, difficultés d'accès au financement... Ces conclusions sont le fruit d'un diagnostic établi par trois syndicats, dont la CFDT, et deux organisations patronales.

Pour la CFDT, l’objectif des discussions doit être de  « proposer aux équipes, dans les entreprises, un outil de plus, qui ne s’impose pas, encadré par un accord interprofessionnel, et qui pourra permettre, dans certains cas, de sauver l’emploi », poursuit Patrick Pierron. Il espère poser aussi les bases d’un dialogue renforcé, et plus mature, sur le terrain : « Nous proposons qu’ une fois par an, direction et salariés discutent de la situation économique de l’entreprise, avec des informations vérifiables. Si des difficultés économiques conjoncturelles se présentent, si la meilleure façon d’y faire face, pour sauver l’emploi, consiste à demander un ajustement du temps de travail et des rémunérations, les équipes auront un outil, un cadre sécurisé par l’interprofessionnelle, pour négocier. » D’éventuels accords devraient être d’une durée maximale d’un an et «  les salaires ne jamais descendre en-dessous du SMIC ». La centrale de Belleville souhaite aussi que les accords soient validés par des organisations syndicales représentant au moins 50% des salariés (la règle actuelle est de 30 %), ou par 50% des salariés consultés directement quand il n’y a pas de syndicats.

Les accords de sauvegarde de l’emploi ou de compétitivité sont-ils une solution intéressante ?

Oui nous sommes favorables aux accords de sauvegarde de l’emploi, car ils permettent de sauvegarder l’emploi et l’activité. C’est d’ailleurs ce qui se passe en ce moment à Air France, qui propose aux salariés des baisses de temps de travail.

La CFDT locale  aurait donc signé comme nous cet accord, voir même les premiers à signer !!!

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 12:57

PSA  a atteint ces derniers jours son plus bas historique en Bourse. L’action vaut aujourd’hui moins de 4,5 euros. Et l’entreprise est valorisée… 1,59 milliards d’euros. Une anomalie comme la Bourse en observe régulièrement: Renault, à ce jour, vaut 9,96 milliards d’euros. Or, le seul montant de sa participation dans Nissan (dont le losange détient 43,4%) vaut 13,28 milliards d’euros. 

 

Pour revenir à Peugeot, 1,59 milliard, c’est:

 

- 3 fois moins que le montant de son stock. Au 30 septembre dernier, il représentait 67 jours de production, et 471.000 voitures. Sachant que chaque voiture a rapporté au groupe en moyenne 12.795 euros de chiffre d’affaires depuis le début de l’année, nous évaluons le stock de Peugeot à 6,02 milliard d’euros. Soit, donc, trois fois plus que la valorisation du groupe.

 

- 14 fois moins que sa valeur quand son action était au plus haut. Pour mémoire, le titre valait, en juillet 2007, 65 euros.

 

40% de moins que la valeur en Bourse de Geely Auto. Coté à la Bourse de Hong-Kong, le constructeur chinois a vu sa capitalisation boursière atteindre les 2,7 milliards d’euros. Geely n'a pourtant produit que 420.000 voitures l’an dernier. Un volume huit fois moins important que celui de Peugeot. (Mais un profit nettement supérieur, avec des marges nettes proches de 8% du chiffre d’affaires.)

 

- A peine plus que ce que Tata Motors a déboursé pour racheter Jaguar et Land Rover à prix cassé à Ford. En 2008, le constructeur indien avait déboursé 2,3 milliards de dollars. Soit, au taux de change de l’époque, 1,46 milliards d’euros. (Fort heureusement, l’exemple de Jaguar et Land Rover prouve qu’une entreprise automobile, même quand elle a été au plus mal, peut reprendre du poil de la bête. De récentes analyses valorisaient récemment les deux marques autour de quatorze milliards de dollars.)

 

- 39.030 DS5 hybrid4, la voiture du président de la République, dans sa version la plus luxueuse.

 

- Presque autant que les dernières cessions du groupe, destinées à le désendetter. A l’automne dernier, PSA Peugeot Citroën a cédé le loueur Citer pour 440 millions d’euros. Au printemps, il a vendu son siège de l’Avenue de la Grande Armée pour 245 millions d’euros. Enfin, courant octobre, il s’est séparé de 75% de sa branche logistique Gefco, pour un montant de 800 millions d’euros. Le montant des cessions récentes de PSA s’élève donc à 1,48 milliards. Presque la valorisation boursière du groupe.

 

- Un peu moins que le montant de la fortune de la famille Mérieux (1,71 milliards d’Euros) ou des Bich (1,645 milliards d’euros), estimées Challenges en juillet 2012. A ce moment-là, le patrimoine des Peugeot était encore évalué à 1,35 milliards d’euros. La famille, qui détient 25,27 % des parts de PSA Peugeot Citroën, a diversifié son patrimoine en investissant, notamment, dans le vin, le luxe, et les SSII.

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