Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 mai 2019 1 27 /05 /mai /2019 07:38

 

Ce sont deux cousines… très éloignées. Alors que la Citroën C3 dérive étroitement de l'ancienne 208, la nouvelle petite Lionne profite en effet d'une toute nouvelle base. De quoi donner un coup de vieux à sa "rivale", même si les Chevrons gardent des atouts dans leur manche.

 

 

La C3 de Citroën conserve son penchant pour les rondeurs.

Depuis ses débuts en 2016, la troisième génération de C3 connaît un beau succès commercial. Mais cela ne lui a jamais permis de dépasser une Peugeot 208 pourtant bâtie sur la même base et bien plus âgée. Avec l'arrivée dès cet automne d'une nouvelle citadine au Lion, construite sur des dessous bien plus modernes, les Chevrons ont donc de quoi se faire du mouron !

Des looks bien différents

Côté look, nous vous laisserons toujours seuls juges. Mais ces deux citadines du groupe PSA ont la bonne idée d'afficher des personnalités quasiment opposées. Plus personnalisable et plus joviale que sa cousine, la C3 joue ainsi clairement la carte des rondeurs et continue de surprendre par son regard sur deux étages, sans oublier ses protections de carrosserie Airbumps sur certaines versions. Tout l'inverse de la deuxième génération de 208 qui conserve une grande calandre et préfère désormais les angles vifs, avec un capot plus plat, des phares assez perçants ou un bandeau noir entre les feux arrière. En revanche, les deux compatriotes se rejoignent sur un point : elles ne sont plus proposées qu'en cinq-portes.

Une 208 plus moderne à bord

Dans l'habitacle, la partie devient plus difficile pour la C3. Elle doit se contenter de classiques compteurs à aiguilles qui encerclent un petit écran monochrome, alors que la nouvelle 208 profite d'une instrumentation numérique à la mode. De plus, chez Citroën, la dalle centrale tactile se limite à 7 pouces maximum (au lieu de 10 pouces chez Peugeot) tout en étant placée un peu trop bas et privée des pratiques touches de raccourci.

L'habitacle de cette nouvelle Peugeot 208 change de manière aussi visible que l'extérieur.
L'habitacle de cette nouvelle Peugeot 208 change de manière aussi visible que l'extérieur.© Julien Demain
Ambiance séduisante à bord de la C3... surtout quand on a opté pour une personnalisation optionnelle.
Ambiance séduisante à bord de la C3... surtout quand on a opté pour une personnalisation optionnelle.© Bruno Picault

Quant à la dotation technologique, elle est forcément à l'avantage du Lion, du moins sur les versions hautes : frein à main électrique, surveillance d'angle mort avec correction de trajectoire, reconnaissance des panneaux en couleur et bien plus étendue (Stop, sens interdit..), régulateur de vitesse actif, recharge de smartphone par induction… la liste est sans équivalent dans le segment.

Une C3 seulement disponible en thermique

Sous le capot, l'écart est déjà moins flagrant. 

Partager cet article
Repost0
23 mai 2019 4 23 /05 /mai /2019 15:35

L’électrique représente le futur de l’industrie automobile. Tous les acteurs du secteur misent donc sur ce projet pour assurer leur avenir dans le milieu. Pourtant, les constructeurs européens peinent à surmonter les difficultés inhérentes à cette transition. De plus, vu la situation actuelle, l’Europe est sur le point de perdre sa domination historique sur le marché automobile mondial.

Les constructeurs automobiles européens ont beaucoup de mal à gérer la transition vers l'électrique. BMW, par exemple, affiche des pertes significatives à cause des investissements nécessaires dans le domaine. PSA, pour sa part, ne parvient pas à trouver des ingénieurs pour mener à bien ses projets et envisage même de débaucher chez Renault-Nissan. Ce dernier est en effet le numéro un sur le marché mondial de l'électrique.

Au-delà de leur rivalité, les constructeurs européens doivent faire face à une problématique commune : la prépondérance de l'Asie dans ce segment. La Chine s'impose notamment comme un fournisseur incontournable pour les batteries de voiture électrique. L'Europe s'efforce tant bien que mal de rattraper son retard, mais les résultats sont encore loin d'être concluants.

 

Jusqu'ici, l'industrie automobile mondiale a été dominée par les constructeurs européens. Précurseurs du secteur, ils ont été à l'origine de nombreuses innovations en matière de motorisation, de sécurité, etc. L'Europe compte par ailleurs plusieurs marques emblématiques de l'industrie automobile telles que Peugeot, Citroën ou Renault.

Malheureusement, leurs atouts historiques deviennent désormais leur plus grande faiblesse. En effet, pendant près d'un siècle, les constructeurs européens ont acquis un savoir-faire inégalé dans les moteurs thermiques. Ils sont notamment parvenus à réduire la consommation en carburant tout en augmentant la puissance du véhicule.

Avec l'avènement de l'électrique, toute cette expertise ne sert pratiquement plus à rien. Les constructeurs européens doivent donc repartir de zéro et renouveler leurs compétences. Par exemple, ils n'ont plus à se préoccuper des vibrations, des nuisances sonores et de tout autre problème lié à la motorisation thermique.

Dorénavant, l'enjeu réside dans l'innovation technologique, surtout au niveau des batteries.

Il est ainsi indispensable de se focaliser sur la chimie pour maîtriser l'alimentation et gagner en autonomie.

Contrairement à l'Europe, la Chine n'a pas à réorganiser ses usines ou à reconvertir ses équipes dans cette nouvelle technologie.

D'ailleurs, les pays asiatiques en général ont pu s'attaquer immédiatement au défi de l'électrique et développer rapidement leurs connaissances en la matière. De ce fait, ils bénéficient d'une avance considérable sur les constructeurs européens. Au final, ces derniers risquent de perdre leur plus-value et de devenir de simples assembleurs de pièces venant d‘Asie.

 

La situation problématique de PSA dans la transition vers l'électrique pourrait avoir un impact significatif sur tout ce qui touche à l'activité du groupe, y compris l'assurance Peugeot. En effet, récemment, le groupe a eu besoin de trouver d'urgence des ingénieurs spécialisés dans le développement de voitures électriques. Se retrouvant à court de candidats, il a dû se résoudre à débaucher chez son concurrent historique, Renault.

Depuis leurs débuts, Peugeot et Renault entretiennent une forme de rivalité relativement saine et particulièrement constructive. Cette relation a engendré, au fil des années, divers accords tacites comme le fait de ne pas débaucher des compétences chez la concurrence. Pourtant, face à l'urgence de la situation, Peugeot a brisé cet accord historique pour développer ses projets dans la filière électrique. Cette décision permet de mesurer l'ampleur de l'enjeu et la position actuelle des constructeurs européens.

Le cas de BMW donne également un aperçu des difficultés rencontrées par l'industrie automobile européenne dans la transition vers l'électrique. En effet, au premier trimestre 2019, la marque allemande a accusé des pertes considérables, s'élevant à 300 millions d'euros. Il s'agit d'une première depuis près de dix ans.

Ces résultats négatifs sont essentiellement dus aux coûts liés au basculement vers l'électrique. En effet, pour se démarquer dans le domaine, le constructeur automobile doit investir des sommes conséquentes en recherche et développement. Par ailleurs, cette transition requiert aussi une réorganisation de ses usinespour passer de la motorisation (et de la technologie) thermique à l'électrique.

Partager cet article
Repost0
20 mai 2019 1 20 /05 /mai /2019 05:44

PSA a enregistré une hausse de 1,5% de ses immatriculations dans l'Union européenne le mois dernier, tandis que celles de Renault ont augmenté de 1,8%.

Citroën C5 Aircross

PSA a profité des très bons résultats de Citroën (+14,7%), porté par le succès de son nouveau SUV (4x4 urbain) C5 Aircross.

 
Le marché automobile européen a baissé de 0,4% sur un an en avril, son huitième mois consécutif de recul, plombé par le Royaume-Uni et l'Allemagne, mais les constructeurs français ont réussi à progresser, d'après des statistiques publiées vendredi 17 mai.
 
PSA (Peugeot, Citroën, DS, Opel, Vauxhall) a enregistré une hausse de 1,5% de ses immatriculations dans l'Union européenne le mois dernier, tandis que celles de Renault(actionnaire de Challenges) (avec Dacia, Alpine, Lada) ont augmenté de 1,8%, d'après les chiffres de l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA).
Au total, 1,304 million de voitures particulières ont été mises sur les routes européennes en avril, soit environ 5.000 véhicules de moins que l'an dernier sur la même période.
 
La demande a été tirée par les pays d'Europe centrale, globalement en hausse de 4,6%. Parmi les cinq plus gros marchés nationaux, l'Espagne (+2,6%), l'Italie (+1,5%) et la France (+0,4%) ont tenu bon. Mais le Royaume-Uni (-4,1%) et l'Allemagne (-1,1%) ont lourdement pesé sur la tendance.
 
De janvier à avril, le marché européen s'inscrit en baisse de 2,6%, avec 5,3 millions de voitures immatriculées. Sur ces quatre mois, les marchés allemands (-0,2%) et français (-0,4%) sont restés stables, alors que l'Italie (-4,6%), l'Espagne (-4,5%) et le Royaume-Uni (-2,7%) ont nettement baissé.
 
Volkswagen domine le classement des constructeurs
 
Avec près d'une voiture livrée sur quatre dans l'UE, l'allemand Volkswagen a continué de dominer le classement des constructeurs. Il a cependant subi un recul de 3,7% en avril et de 3% depuis le début de l'année.
 
Au sein du groupe, la marque Volkswagen a enregistré la plus forte baisse le mois dernier (-7,2%). Son label haut de gamme Audi n'a pas fait beaucoup mieux (-5,4%). Skoda (+1,4%), Seat (+2,9%) et Porsche (+4,5%) ont cependant permis de limiter la casse.
Le deuxième constructeur européen PSA a augmenté sa part de marché de 0,3 points, à 16,5% des immatriculations totales. Il a profité des très bons résultats de Citroën (+14,7%), porté par le succès de son nouveau SUV (4x4 urbain) C5 Aircross. Mais Peugeot (-0,8%), Opel/Vauxhall (-3,4%) ont reculé et la jeune marque aux ambitions haut de gamme DS a plongé (-26,4%) dans l'attente du nouveau SUV urbain DS3 Crossback qui arrive en concessions.
 
Renault consolide encore sa troisième place en Europe, avec un gain de part de marché de 0,3 point à 11%. La marque au losange a certes reculé en avril (-5%), avant le renouvellement cet été de son best-seller, la citadine Clio. Mais le succès de la marque à bas coût Dacia (+15%) se poursuit grâce notamment à une demande toujours importante pour le SUV Duster
Partager cet article
Repost0
15 mai 2019 3 15 /05 /mai /2019 06:11

50 ans de de Véhicules utilitaires

Citroen 2CV Fourgonnette © Citroen

La vie des utilitaires n’est pas un long fleuve tranquille. Ce secteur a connu des évolutions radicales ces 5 dernières décennies.

Ils sont nés quasi en même temps que l’automobile. Les premiers constructeurs de voitures prennent vite conscience qu’ils doivent aussi proposer des véhicules aux gens qui travaillent. Renault développe ainsi son premier utilitaire en 1900, soit deux ans seulement après la naissance de la marque.

 

Ils se nomment à l’époque, Commerciale ou plus poétiquement Normande (Citroën) ou Canadienne (Peugeot). Ils font certes moins rêver que les supercars, Ferrari, Lamborghini ou Bugatti, mais sont tout aussi ancrés dans l’inconscient collectif. Et comme tous les objets liés à une période révolue, ils exhalent la nostalgie. Ils étaient le véhicule du menuisier, du plombier ou du boulanger.

 

Au départ, il s’agit d’engins robustes, simples et économiques. Ils évoluent sans cesse jusqu’à se rapprocher aujourd’hui des automobiles modernes dont ils dérivent. Ils leur empruntent en effet, plates-formes techniques, moteurs et équipements.

Jusqu’aux années 70 : nostalgie et sympathie

 

Citroen type H © Citroen

 

L’après-guerre est une période économiquement bénie. Les camionnettes aident les artisans et les pros du BTP à reconstruire la France.

 

Chaque marque dispose de son modèle vedette, en général issus des gammes compactes, correspondant aujourd’hui au Renault Trafic ou au Citroën Jumpy. Ces véhicules sont conçus pour être les plus efficaces et économiques possibles. Le style n’est pas la priorité. La carrosserie est habillée de tôles d’acier. Ils sont souvent bâtis sur le modèle de la cabine avancée qui autorise une excellente visibilité en plus de ménager un volume utile maxi. Les passagers sont installés au-dessus du moteur, placé entre les roues avant.

 

Des engins qui déclenchent la sympathie

 

Chez Citroën le très économique TUB à traction avant (déjà) d’après-guerre est vite remplacé par le charmant Types H. La carrière fort longue de ce dernier, débute en 1948 pour s’achever en 1981. Son court capot abrupt lui donne un charmant faciès de bulldog. Le H dispose déjà d’une porte coulissante latérale encore rare dans les années 50.

 

Chez Peugeot, le capot proéminent de l’élégant D3, qui deviendra D4 par la suite, lui vaut rapidement le sobriquet de “nez de cochon”. Cet utilitaire est en fait apparu sous l’écusson Chenard & Walcker juste après la guerre. Il est repris par le Lion qui l’intègre à sa gamme en 1950. Il reçoit alors, les moteurs maison, de la 203 puis de la 403.

 

Il est remplacé par le fameux J7 sorti en 1965. Doté de deux portes coulissantes à l’avant, ce dernier se conduit portières ouvertes aux beaux jours, histoire d’aérer les côtelettes de l’artisan entre deux chantiers.

 

Chez Renault, tout le monde se souvient de l’Estafette. Le petit utilitaire pointe le bout de son Losange au début des années 60. Peint en bleu marine, le charmant engin annonce l’escadron de gendarmerie et son impitoyable radar qui flashe les automobilistes trop rapides. À l’étranger aussi, certains utilitaires accèdent au rang de vedettes. C’est le cas du Transporter chez Volkswagen. Dénommé aussi Combi, il apparaît dès le début des années 50.

 

 

Décennies 80 à 2000 : l’époque moderne

 

Le marché des utilitaires se développe. Les constructeurs constituent de véritables gammes s’appuyant sur plusieurs modèles.

 

Ainsi chez Renault, les années 80 voient l’apparition du Trafic qui va devenir et reste encore aujourd’hui, la vedette du secteur. La gamme est enrichie en 1983 par le grand utilitaire Master et par le bas aussi, avec l’Express dérivée de la Super 5 d’alors. Citroën lance le C15, en 1984. Ce dérivé de la Visa va connaître une interminable carrière. Les C25 et C35 viennent complétés l’offre par le haut.

 

Fiat met également à cette époque sur pied une gamme de VUL. Il lance le Fiorino dérivé de la Uno et le Ducato. Ce dernier est développé avec PSA. Il est produit dans l’usine commune à Fiat et PSA de Sevel Nord non loin de Valenciennes. En 1995, ces premiers modèles sont remplacés par les dérivés utilitaires des monospaces Peugeot 806, Citroën Evasion, Fiat Ulysse et Lancia Zeta.

 

Cette première alliance d’envergure dans le domaine de l’utilitaire annonce les grands rapprochements entre constructeurs des décennies suivantes. Quoi qu’il en soit, les années 80 et 2000 voient les VUL faire de gros progrès et se rapprocher des standards des automobiles.

 

Epoque actuelle : rapprochements en tous genres

 

Durant les années 2000, les constructeurs prennent conscience que le développement d’un véhicule utilitaire coute fort cher, et que les volumes sont parfois réduits. Ils s’engagent alors sur la voie de la mutualisation. Les alliances se nouent et se dénouent. Fiat et PSA conçoivent leur VUL en commun pendant de nombreuses années. L’Italien exclu de l’alliance par la suite, se rapproche alors du Losange.

 

Voilà pourquoi, l’on retrouve le Renault Trafic dans la gamme transalpine sous le nom de Talento depuis 2016. Toyota prend la place de Fiat auprès de Peugeot et Citroën. Le ProAce japonais est un clone des Expert et Jumpy français. Les utilitaires du losange sont très appréciés.

 

Ainsi la gamme Opel accueille-t-elle dès 1997 les utilitaires Renault Master et Trafic, renommés Movano et Vivaro. On les retrouve aussi chez Nissan, l’allié nippon de Renault. Enfin, Mercedes qui n’avait pas de petit utilitaire accueille le Kangoo depuis 2012, rebaptisé sur place, Citan.

 

Le rachat de Opel par PSA voilà deux ans, a fait évoluer la gamme VUL du nouvel allié allemand. Désormais le Vivaro est basé sur l’utilitaire moyen de PSA. Pendant ce temps, le petit Combo a troqué en 2018 sa base Fiat Doblo, pour la plate-forme PSA Berlingo/Partner. Pas facile de s’y retrouver.

 

 

Années 2000 : le grand bon en avant

 

 Fiat_fullback_cross 2017 © Fiat

 

Depuis une quinzaine d’années, les VUL ont énormément progressé techniquement. Ils sont destinés à contourner les nombreuses restrictions de circulation urbaines mises en place.

 

Ainsi les Citroën Jumpy et Peugeot Boxer ont-ils la même base que la Peugeot 3008. Les équipements derniers cris rejoignent les habitacles. La climatisation se répand tout comme la caméra de recul à vision panoramique. Enfin, la sécurité ne fait plus figure de parent pauvre. Tous les dispositifs d’aide à la conduite investissent les habitacles.

 

À très court terme, les utilitaires électriques devraient se multiplier en ville. Ils sont destinés à contourner les nombreuses restrictions de circulation urbaines mises en place. VW propose déjà son e-Crafter, Renault ses Master Z.E. et Kangoo Z.E., Mercedes ses eVito et eSprinter. L’Etoile travaille aussi sur l’hydrogène depuis plusieurs années. On a vu moult prototypes de Sprinter F-Cell fonctionnant grâce à une électricité 100 % propre.

 

Renault_ez-pro_647 © Renault

 

Ces engins apparaissent fort bien adaptés pour les artisans qui travaillent en villes et qui rencontrent de grandes difficultés pour se déplacer et se garer. Volkswagen, très dans la tendance écolo-urbaine, propose même un Cargo e-Bike, sorte de triporteur des temps modernes.

 

Le pédalage bénéficie de l’assistance électrique. Il permet de “filer” à 25 km/h. La caisse de 0,5 m3 et 210 kg de charge utile, reste à l’horizontale même dans les virages grâce à une technologie de nivellement de l’inclinaison. La commercialisation est prévue dans les mois qui viennent….

 

Et pour le futur…

 

Les constructeurs planchent aussi sur le VUL du futur. Le id-Buzz Cargo de VW au look délicieusement rétro, devrait arriver autour de 2022. Il est basé sur la plate-forme MEB des véhicules électriques du groupe. Il offre entre 330 et 550 km d’autonomie. Enfin quand les constructeurs se penchent sur l’avenir des VUL, ils sont quasi-unanimes pour imaginer des véhicules autonomes. Ces derniers se passent de volants et donc…

 

De conducteurs. Côté motorisation l’électrique fait l’unanimité. Les marques hésitent juste entre recharges à la prise et production en interne via l’hydrogène. L’avenir nous dira qui a raison

Partager cet article
Repost0
15 mai 2019 3 15 /05 /mai /2019 06:06

NOUVEAUTÉ. Parce qu’il repose sur le châssis de son rival et cousin Peugeot 3008, le SUV Opel Grandland X pouvait espérer hériter de sa double motorisation essence électrique rechargeable. Même son appellation Hybrid4 est une création française. 

Opel Grandland X Hybrid4 (2019)

Le SUV compact d'Opel, le Grandland X établi sur la plateforme EMP2 du Groupe PSA, devient Hybrid4 en adoptant la mécanique hybride rechargeable du DS 7 Crossback E-Tense 4x4.

ILe calendrier ambitieux imposé par l'Union européenne aux constructeurs automobiles pour diminuer la moyenne de leurs émissions de gaz à effet de serre implique d'augmenter rapidement la part de véhicules électriques et hybrides. Las ! La majorité des consommateurs les jugent encore bien chers. D'où l'importance pour le Groupe PSA de pousser les cadences de son système hybride essence-électrique rechargeable enfin arrivé à maturité, histoire d'amortir au plus vite ses investissements et de baisser son coût de revient. C'est la condition indispensable pour baisser les prix de vente sans sacrifier les marges, et élargir l'audience de ce type de motorisations censées remplacer le Diesel.  

Une véritable course contre la montre s'est engagée. Opel y tient un rôle primordial car l'intégration du constructeur allemand (devenu membre à part entière du Groupe PSA fin 2017) a fortement concouru à faire dégringoler le Français dans le classement des constructeurs les plus vertueux dans la lutte contre le CO2. Les modèles Opel conçus sous l'ère General Motors traînent en effet un embonpoint coupable, qui leur interdit d'égaler la sobriété en carburant de leurs cousins Peugeot et Citroën. D'où l'importance de les remplacer au plus vite par de nouvelles Opel clonées à partir de gènes français. Opel annonce 2,2 l/100 km et 49 g/km de CO2 pour son SUV Grandland X, clone du Peugeot 3008 

Certes, le SUV familial Opel Grandland X (2017) fut conçu du temps où General Motors était encore aux commandes. Toutefois il est le fruit d'une union libre entamée en 2012 avec le Groupe PSA. Voilà qui explique pourquoi cette Opel repose sur la base mécanique PSA EMP2 de ses rivaux Peugeot 3008, Citroën C5 Aircross et DS 7 Crossback.  La déclinaison Hybrid4 de l'Opel Grandland X est dévoilée de 13 mai, quatre jours après l'annonce de l'obtention du titre d'homologation européen par la version E-Tense 4x4 (comprenez : hybride rechargeable) du DS 7 Crossback. Preuve que les événements s'accélèrent. 

Sans surprise, les données chiffrées sont très proches, sinon identiques à celles des cousins français. Le 4-cylindres à essence 1.6 turbo de 200 chevaux se combine à deux machines électriques (109 ch et 80 kW chacune) pour développer une “puissance cumulée de 300 chevaux”, et entraîner les quatre roues via une transmission automatique à huit rapports. L'autonomie en mode tout-électrique est annoncée à 50 kilomètres, sous réserve — évidemment — de partir avec la totalité des 13,2 kWh d'énergie électrique que peut emmagasiner la batterie au lithium. Une borne de charge semi rapide de 7,4 kW ramènerait à une heure et cinquante minutes le temps pour refaire le plein d'électrons. 

Le Grandland X Hybrid4 propose la conduite “à une pédale”, avec un fort frein moteur 

Outre le mode de propulsion électrique, trois modes de conduite sont proposés : hybride, Sport et AWD au choix du conducteur. Le premier vise la sobriété maximale, le second les reprises les plus vigoureuses, tandis que le troisième est à sélectionner sur la boue et la neige. Opel précise que le conducteur peut moduler la vigueur du frein moteur, jusqu'à adopter une mode de conduite dit “à une pédale”. Comprenez qu'il est possible d'arriver à un arrêt complet de l'Opel Grandland X Hybrid4 sans solliciter la pédale de frein, simplement en soulageant la pression du pied droit sur l'accélérateur. Une discipline avec laquelle se sont familiarisés les utilisateurs de l'Opel Ampera-e tout-électrique et de la Nissan Leaf. 

Il n'y a pas de miracle. En raison de son coût de revient encore conséquent, la double motorisation essence-électrique rechargeable ne sera proposée que sur les déclinaisons les mieux équipées de l'Opel Grandland X. L'objectif n'est pas d'augmenter encore le prix de vente mais, au contraire, d'essayer de faire passer la pilule d'un tarif qui devrait dépasser les 40.000 euros. A noter que la peinture noire du capot (qui métamorphose l'allure du Grandland X) reste au rang des options.

Les premiers exemplaires de l'Opel Grandland X Hybrid4 seront livrés au début de l'année 2020. Il sera suivi par les versions 100 % électriques de la nouvelle génération de l'Opel Corsa (présentation ce printemps), du fourgon compact Vivaro et ludospace Combo. Sans oublier un Mokka X à électrons, pour rivaliser avec le futur Peugeot 2008.

Partager cet article
Repost0
14 mai 2019 2 14 /05 /mai /2019 07:48

La rumeur tourne dans les milieux de l’automobile. PSA serait pressenti pour racheter Jaguar Land Rover et ainsi pointer le bout de ses griffes dans l’univers du luxe comme Carlos Tavares semble le souhaiter. Une interview de ce dernier dans Autocar , un média indien, est à l’origine des spéculations.

 
  •  
  •  
Sondé par un média indien sur un intérêt de PSA pour Jaguar Land Rover, Carlos Tavares avait répondu qu’il serait bon pour le groupe de posséder une marque de luxe.  Photo ER/Alexandre MARCHI

Sondé par un média indien sur un intérêt de PSA pour Jaguar Land Rover, Carlos Tavares avait répondu qu’il serait bon pour le groupe de posséder une marque de luxe. 

Une interview, une rumeur d’achat ! En mars, Robert Peugeot déclarait dans les colonnes des Échos que la famille (N.D.L.R. : qui demeure l’un des trois actionnaires de référence du groupe PSA) soutiendrait une nouvelle acquisition du constructeur si une opportunité se présentait. Immédiatement, les regards s’étaient tournés vers Fiat Chrysler. Interrogé plus précisément sur cette possibilité, le président de la holding familiale avait ajouté que « les planètes pourraient être alignées un jour ». Ce qui ne semble plus d’actualité. Le mariage avec le constructeur italo-américain semble, pour le moins, suspendu et reporté à un nouveau cycle lunaire.

 

Cette fois, ce sont les propres mots de Carlos Tavares, dans Autocar , un média indien, qui ravivent les spéculations. Sondé sur un intérêt de PSA pour Jaguar Land Rover, actuellement propriété du groupe indien Tata Motors, l’intéressé avait répondu qu’il serait bon pour le groupe de posséder une marque de luxe. De là à tirer des plans sur la comète… Lors de la même interview, Carlos Tavares ajoutait qu’aucune discussion n’avait encore été entamée tandis que Tata Motors dément toute transaction en vue.

 

Du côté de la communication de PSA, on apporte une réponse de Normand. « Sur le principe, nous sommes ouverts aux opportunités qui pourraient créer de la valeur à long terme pour le groupe et ses actionnaires. Mais (en se basant sur les résultats financiers de 2018), il n’y a aucune urgence à finaliser quelque partenariat que ce soit ».

Une chose est sûre, en coulisses, ça s’agite, ça s’active, sachant que pour PSA les enjeux sont de taille. Ils s’inscrivent assurément dans une logique de mutualisation des coûts et d’économie d’échelle avec, également, tout l’enjeu de la recherche et du développement aussi bien pour la voiture électrique, la voiture autonome.

Après le rachat d’Opel Vauxhall, l’appétit du Lion semble plus ouvert que jamais.

Partager cet article
Repost0
14 mai 2019 2 14 /05 /mai /2019 07:28

Même si la France n'est pas le plus “chauvin” des marchés automobiles, les marques nationales représentent encore près de la moitié des ventes. Mais savez-vous vraiment où sont fabriqués les voitures que vous achetez ? On vous propose de le (re)découvrir.

Alpine

Ici, pas d'ambiguïté. Seul modèle proposé, l'A110 moderne est uniquement fabriquée à Dieppe. L'usine historique de la marque lui est même désormais entièrement consacrée, puisque la fabrication de la Clio R.S. a été arrêtée.

Citroën C5 Aircross et Spacetourer

Avec ce C5 Aircross, construit à Rennes, Citroën a enfin sorti l'artillerie lourde pour faire sa place sur le créneau des SUV compacts.
Avec ce C5 Aircross, construit à Rennes, Citroën a enfin sorti l'artillerie lourde pour faire sa place sur le créneau des SUV compacts.© Bruno Picault

Si l'on se base seulement sur les sites de production, Citroën est en quelque sorte le moins français des grands constructeurs tricolores. Après l'abandon de la marginale e-Mehari, seul le SUV C5 Aircross et le SpaceTourer dérivé d'un utilitaire sont en effet désormais assemblés dans l'Hexagone. Les petites C1 et C3 sont pour leur part produites en Europe de l'Est, alors que les C3 Aircross, C4 Spacetourer ou C4 Cactus ont choisi l'Espagne. Mais la future C4, attendue pour 2021, sera quant à elle construite à Mulhouse.

DS 3 Crossback et DS 7 Crossback

Derrière un look soignée, le petit SUV DS 3 Crossback, assemblé à Poissy, cache de belles qualités routières.
Derrière un look soignée, le petit SUV DS 3 Crossback, assemblé à Poissy, cache de belles qualités routières.© Christophe Gasco

Malgré un positionnement bien différent, DS rejoint ici Alpine. L'autre incarnation du "haut de gamme à la française" assemble en effet tous ses modèles en France... du moins ceux destinés à l'Europe, puisque d'autres sont réservés à la Chine. Comme la petite DS 3, en fin de carrière, le SUV urbain DS 3 Crossback est ainsi fabriqué à Poissy, dans les Yvelines, près de Paris, alors que le grand DS 7 Crossback a opté pour Mulhouse, dans l'Est.

Peugeot 308, 3008, 508, 5008 et Traveller

Egalement assemblé à Sochaux, ce 3008 adopte un dessin bien plus acéré que son prédécesseur.
Egalement assemblé à Sochaux, ce 3008 adopte un dessin bien plus acéré que son prédécesseur.© Dominique Fontenat

Les petites Peugeot fabriqué en France ? C'est bientôt terminé. Alors que les versions hautes de l'actuelle 208 étaient encore assemblées à Poissy, la nouvelle générationsera en effet seulement produite à Trnava, en Slovaquie. Quant au SUV 2008, il quittera bientôt Mulhouse puisque sa prochaine mouture sera construite à Vigo, en Espagne. Sachant que la 108 reste, elle, pour l'instant à Kolin, en République Tchèque, avec les Citroën C1 et Toyota Aygo, suite à un partenariat dont la fin a été récemment annoncée.

Pour ses modèles plus haut de gamme, en revanche, le Lion reste fidèle à la France. Le SUV 3008 et la compacte 308 sortent ainsi de son fief historique, à Sochaux, alors que la nouvelle 508 est produite à Mulhouse et le sept-places 5008 à Rennes. Enfin, comme ses jumeaux Citroën Spacetourer et Toyota Proace Verso, le Peugeot Traveller a choisi l'usine de Sevelnord, dans le Nord. Tout le contraire d'un autre dérivé d'utilitaire, le ludospace Rifter, qui préfère l'Espagne et le Portugal.

Renault Zoe, Espace, Talisman, Scénic, Kangoo...

Fabriquée à Flins, la Zoe propose grâce à sa nouvelle batterie une autonomie en augmentation.
Fabriquée à Flins, la Zoe propose grâce à sa nouvelle batterie une autonomie en augmentation.© Bruno Picault

Comme Peugeot ou Citroën, Renault tourne de plus en plus le dos à la France pour ses citadines. Alors que la Clio actuelle était encore partiellement construite à Flins, dans les Yvelines, voire à Dieppe en version R.S., 

Partager cet article
Repost0
14 mai 2019 2 14 /05 /mai /2019 07:18

Dans un marché automobile toujours en stabilisation (+0,43% en avril), Citroën reste de loin la marque la plus dynamique du moment.

Partager cet article
Repost0
14 mai 2019 2 14 /05 /mai /2019 07:14

Depuis qu'Opel est entrée dans le giron de PSA, ses utilitaires et ludospaces sont jumeaux de leurs homologues Peugeot et Citroën. Moins glamour que les Rifter et Berlingo, le Combo Life en conserve les qualités, avec un tarif légèrement plus contenu.

Opel Combo Life Opel Combo Life
L'Opel Combo Life affiche un style moins sexy que celui des Peugeot Rifter et Citroën Berlingo. Mais il conserve logiquement les qualités de ces deux cousins.


Les vendeurs de chez Peugeot et Citroën ont la dent dure avec l'Opel Combo Life. A croire que ce nouveau cousin se montre encombrant pour le Rifter, au look de SUV et pour le Berlingo, qui adopte des lignes rondouillardes et des couleurs sympathiques. Nos confrères d'Auto Plus, qui ont visité les concessions des constructeurs français en caméra caché, y ont recueilli quelques formules bien senties. "On laisse l'austérité allemande à Opel", dit-on chez Peugeot. "Le Combo n'est pas fun, pas très beau et sa finition bien en-dessous de celle du Berlingo", entend-on chez Citroën.


C'est vrai que les yeux de cocker du Combo et l'absence d'éléments décoratif sur sa carrosserie n'en font pas un modèle de séduction. Il se murmure d'ailleurs que, parmi les trois frères, l'Opel fut le dernier à voir son style gelé, signe que les designers ont peiné à rendre leur copie. On rêve déjà d'un restylage, qui adopterait la nouvelle calandre "Vizor", inaugurée sur le concept-car GT X Experimental. Histoire d'affirmer l'identité de ce ludospace bien plus fade que ses cousins. Et il en va de même à l'intérieur. La qualité des matériaux (des plastiques durs mais solides) et des assemblages (perfectibles au niveau du couvercle de boîte à gants), est équivalente à celle des Rifter et Berlingo. Mais l'ambiance uniformément noire déçoit face à celle, dotée de petites touches de fantaisie, des deux français.

Moins fun, mais - un peu - moins cher
Cette austérité a toutefois une contrepartie : celle d'un tarif plus doux. Certes, PSA a tout fait pour brouiller les pistes : les niveaux de finition des Rifter, Berlingo et Combo Life ne sont pas directement comparables. Notre modèle d'essai (haut-de-gamme Innovation, 1.5 Diesel de 130 ch et la boîte automatique), s'affiche à 29.450 €, à comparer aux 31.300 € du Rifter GT Line. Le niveau d'équipement est pourtant proche : pas de toit panoramique sur le Peugeot, mais GPS et accès mains-libres sont de série. Le Berlingo Shine réclame quant à lui 30.150 € mais s'avère mieux équipé, avec de série l'affichage tête haute et le GPS… L'écart avec l'allemand est donc comblé peu ou prou par le tarif de ces options. Et les deux jumeaux concèdent des remises assez équivalentes… Dans tous les cas, le Combo Life se place dans le milieu du marché, plus cher qu'un Renault Kangoo mais plus abordable qu'un Volkswagen Caddy.

Partager cet article
Repost0
14 mai 2019 2 14 /05 /mai /2019 07:05

 

  • Le Groupe PSA présente en avant-première les versions électrifiées Peugeot Boxer Electric et Citroën Jumper Electric au salon du véhicule utilitaire de Birmingham (du 30 avril au 2 mai).
  • Leader dans le segment des VUL1 en Europe avec 24,7% de part de marché en 2018, le Groupe PSA réaffirme son ambition de proposer 100% de sa gamme avec une version électrifiée, aussi bien en VP2 qu’en VUL
  • Au 1er septembre 2019, le Groupe PSA dispose de tous les atouts technologiques pour franchir la nouvelle échéance Euro 6 intégrant le protocole WLTP3 applicable aux VUL.

 

Philippe Narbeburu, Directeur de la Business Unit Véhicules Utilitaires du Groupe PSA (Paris:UG) : « Conformément à notre plan stratégique Push to Pass, nous poursuivons l’électrification de toute notre gamme. Cette nouvelle offre est un atout compétitif majeur pour nos marques sur un segment des VUL très concurrentiel. C’est une opportunité de renforcer notre leadership en Europe en répondant aux nouveaux besoins de roulage 0 émission sans renoncer aux prestations utiles liés aux usages exigeants de nos clients professionnels. »

Les fourgons Peugeot Boxer Electric et Citroën Jumper Electric seront proposés avec 2 niveaux d’autonomie selon la version : 225 km4 sur cycle NEDC pour les longueurs L1 et L2, et 270 km sur cycle NEDC pour les longueurs L3 et L4. Après leur production sur le site de Sevel à Val di Sangro (Atessa, Italie), ces véhicules seront électrifiés et homologués par le partenaire BD AUTO.

Sur le segment des fourgons compacts, Peugeot Expert et Traveller, Citroën Jumpy et SpaceTourer, Opel/Vauxhall Vivaro Cargo et Vivaro Life, proposeront une version électrifiée en 2020.

Sur le segment des fourgonnettes, Peugeot Partner Tepee Electric (VP) et Partner Electric (VUL), ainsi que Citroën E-Berlingo Multispace (VP) et Berlingo Electric (VU), existent déjà depuis 1998. La nouvelle génération de ces véhicules Peugeot, Citroën et Opel/Vauxhall sera proposée en version électrique d’ici 2021.

Au 1er septembre 2019, grâce à des choix technologiques judicieux réalisés par anticipation de la réglementation (SCR « Selective Catalytic Reduction » et GPF « Filtre à particules essence »), le Groupe PSA dispose sur sa gamme VUL (véhicules base et véhicules transformés) de tous les atouts pour franchir la nouvelle étape Euro 6 intégrant le protocole WLTP plus représentatif de la consommation de carburant en usage réel.

1 Véhicule Utilitaire Léger
2 Véhicule Particulier
3 Worldwide harmonized Light vehicles Test Procedure
4 225 km pour L1 et L2, et 270 km pour L3 et L4. Ces chiffres sont sujets à homologation et varient selon la topographie, la charge utile, le style de conduite et les conditions météorologiques

Partager cet article
Repost0