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23 avril 2018 1 23 /04 /avril /2018 05:29

Les suppressions de postes prévues chez Opel permettront d'atteindre les objectifs de coûts du groupe PSA, a déclaré vendredi le président du conseil d'entreprise du constructeur automobile allemand.

Le rejet d'autres concessions de la part des salariés d'Opel commence à susciter des critiques de la part d'autres syndicats au sein de PSA.

Opel, que PSA a racheté l'an dernier à General Motors, n'est plus rentable depuis près de 20 ans. Son nouveau propriétaire lui a donné jusqu'en 2020 pour renouer avec les bénéfices via un plan de redressement prévoyant d'importantes mesures d'économies et une intégration de sa gamme dans l'architecture globale de PSA.

PSA exige que 3.700 emplois soient supprimés chez Opel en Allemagne d'ici 2020, a dit Wolfgang Schäfer-Klug lors d'une conférence de presse.

Le président du conseil d'entreprise d'Opel a ajouté que des plans de retraite anticipée et d'autres mesures avaient déjà entraîné la disparition de 2.000 postes et que 2.000 autres personnes accepteraient probablement des plans de départ.

"Je ne suis pas inquiet quant à la capacité à tenir les objectifs de coûts, l'ampleur du taux d'acceptation (des plans de départ) conduit à se demander s'il va rester suffisamment d'effectifs pour gérer l'actuelle charge de travail", a-t-il déclaré.

"Ce qui manque, c'est une vision claire de l'avenir pour Opel en termes d'utilisation des capacités de production et de garanties en matière d'emploi au-delà de 2020."

PSA s'est refusé à tout commentaire sur ce chiffrage.

"CHANTAGE"

De son côté, le syndicat allemand IG Metall dénonce la méthode de négociation de PSA.

Avant d'accepter d'attribuer l'assemblage d'un nouveau modèle à l'usine d'Eisenach, qui emploie 1.800 personnes, PSA a demandé des concessions salariales à l'ensemble des 19.000 employés d'Opel en Allemagne.

PSA a proposé de construire un nouveau SUV à Eisenach mais les représentants syndicaux craignent que les ventes de ce modèle ne suffisent pas à assurer la survie du site et réclament des garanties supplémentaires.

"Ils essaient de nous faire du chantage", a dit vendredi Berthold Huber, un dirigeant d'IG Metall membre de l'équipe de négociation d'Opel.

En Angleterre, Gary Reay, représentant du syndicat Unite, a de même déclaré que les salariés du site de Luton seraient consternés d'apprendre que leurs collègues allemands ne contribuent pas autant que les autres au redressement.

"Nos membres seraient très fâchés", a-t-il dit. "Nous n'avons pas eu la chance d'obtenir l'augmentation que nous voulions, qui aurait été au-dessus de l'inflation. Mais on a fait ce qu'on pensait qu'il fallait faire étant donné la situation."

 

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19 avril 2018 4 19 /04 /avril /2018 07:23

La progression en cumul sur le premier trimestre est de 0,7 %, soit 4,17 millions de véhicules neufs vendus 

Pénalisées par des reculs au Royaume-Uni, en Italie et en Allemagne, les immatriculations ont chuté de 5,3 % en mars, à 1,79 million de voitures neuves. Les constructeurs français résistent.

« Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel. » La devise des boursiers vaut aussi pour l'automobile. Le marché européen a en effet reculé en mars de 5,3 % sur un an à 1,79 million de voitures neuves, montrent les données publiées mercredi par l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA).

Pénalisé par la baisse des immatriculations au Royaume-Uni (-15,7 %), en Italie (-5,8 %) et en Allemagne (-3,4 %), il signe son premier recul depuis 2014. Toutefois, en cumul sur le premier trimestre 2018, les ventes affichent encore une progression de 0,7 %, avec 4,17 millions de véhicules neufs vendus. La croissance de la France (+2,2 %) et de l'Espagne (+2,1 %) ayant permis de limiter la baisse.

Résistance des marques françaises

Dans ce contexte, les constructeurs français ont fait de la résistance en mars. PSA a vu ses ventes de voitures neuves bondir de 59,7 % à 285.434 véhicules vendus grâce à la consolidation d'Opel/Vauxhall avec Peugeot, Citroën et DS. A l'inverse, le groupe Renault a vu ses ventes reculer de 3,2 % - à 174.884 unités. Une moindre contre-performance que le marché.

Côté marques étrangères,  Volkswagen Group, en pleine réorganisation , a progressé de 0,3 % en mars (405.103 véhicules), confortant au passage sa position de leader européen avec une part de marché de 22,6 % (+1,3 point). Parmi les douze marques du géant allemand, le label Volkswagen progresse de 2,2 %, Skoda (+4 %) et Seat (+9,7 %) enregistrent de belles performances, mais Audi recule de 9,1 % ( les données par constructeur ).

16 % du marché européen pour PSA

Une longueur derrière Volkswagen, PSA a une nouvelle fois profité du rachat d'Opel - comptabilisé avec les ventes de l'américain General Motors en 2017 -  qui lui permet de renforcer considérablement son poids en passant de 9,4 % à 15,9 % du marché européen. La marque à l'éclair lui a ainsi apporté plus de 65.000 véhicules supplémentaires, soit 6 % des immatriculations dans l'UE.

Peugeot (+1,4 %), toujours porté par le très gros succès de son SUV 3008, et Citroën (-3,8 %) font mieux que le marché alors que DS, dans des volumes très inférieurs, fait à peine moins bien (-5,6 %).

Le groupe Renault gagne aussi des parts de marché, passant de 9,5 % en mars 2017 à 9,8 % le mois dernier. Il bénéficie de la  très bonne forme de Dacia (+10,5 %), sa marque roumaine à bas coûts qui vient de lancer une nouvelle version de son 4x4 Duster. En revanche, la marque au losange a reculé de 7,5 %. L'effet des nouveaux modèles lancés les années précédentes semble s'essouffler.

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17 avril 2018 2 17 /04 /avril /2018 13:43

L'agence de planification chinoise a décidé de lever les barrières limitant l'accès des constructeurs étrangers à son marché automobile. 

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17 avril 2018 2 17 /04 /avril /2018 06:15
La moyenne des émissions de CO2 des véhicules neufs vendus en France remonte de 1 g/km en 2017 à 111 g de CO2/km.

Cette légère progression de 1 g/km est liée à la forte baisse des ventes de véhicules à carburant diesel (de 52% en 2016 à 47% en 2017) et au développement de la catégorie des SUVs  / crossovers. 

L'efficience croissante des motorisations développées par les constructeurs automobiles, qui a très largement contribué à la diminution des consommations et des émissions de CO2 au cours des dernières années, atteint ses limites.

La consommation moyenne des véhicules Diesel reste stable à 4,2 litres pour 100 km, alors que la consommation moyenne des véhicules essence stagne à 5,1 litres aux 100 km.

Rappelons qu'au niveau communautaire, le Parlement européen a adopté, le 10 mars 2014, un règlement sur la réduction des émissions de CO2/km des voitures particulières neuves, imposant aux constructeurs une moyenne de 95 g/km d'ici à 2021.

Le pourcentage de la gamme des véhicules ne dépassant pas 95 grammes de CO2 / km devra être de 95% d'ici à 2020 et de 100% en 2021.

Dans un marché automobile de 2 110 751 voitures particulières neuves immatriculées en France en 2017, la motorisation essence (48%) dépasse le carburant Diesel (47%).

Les véhicules hybrides (dont hybrides rechargeables) représentent 3,86% du marché (81 547 véhicules hybrides).

Quant aux véhicule électriques, ils ne représentent que 1,18% du marché (24 910 véhicules électriques).

Les énergies alternatives (GPL, GNV, superéthanol) représentent au cumul 0,09% du marché, soit 1 777 véhicules.

Le groupe japonais Toyota affiche en 2017, pour la sixième année consécutive, les émissions de CO2 les plus faibles sur le marché français avec des émissions moyennes de 98 g de CO2 et une baisse de 2,66 g en un an. 

La deuxième place revient à PSA Peugeot-Citroën (107 g) et Renault (107 g).
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10 avril 2018 2 10 /04 /avril /2018 05:26

Pour la quatrième année consécutive, la production automobile française (VP et VUL) a progressé dépassant les 2,2 millions d'unités et retrouvant son niveau de 2011. PSA et Renault progressent alors que Toyota et Smart sont en baisse. 

 

Les 13 sites d'assemblage appartenant à Renault (6 usines y compris Dieppe), PSA (5 usines), Toyota et Smart ont produit un peu plus de 2,2 millions de véhicules (2 203 939 exactement, VP et VUL) en 2017. 85% de cette production a été réalisé par les constructeurs français avec un peu plus de 1,1 million pour PSA (1 106 745) et pas loin de 780 000 pour Renault (778 542). La France a retrouvé en 2017 le niveau de production de 2011 (2,22 millions) et reste cependant encore loin du niveau de 2007 (2,87 millions).


Forte de croissance dans 3 usines PSA
PSA qui représente à lui seul la moitié de la production automobile française a fabriqué en France 100 000 voitures de plus en 2017 (98 394 exactement, +10%). 
L'usine PSA de Sochaux a bénéficié du succès du 3008 dont la capacité de production a été presque doublée depuis son lancement. "Nous avons su adapter nos capacités de production pour répondre au succès du 3008. Nous avons commencé l'année avec 3 500 véhicules/semaine, nous sommes montés à 5 500 en juin et nous sommes aujourd'hui à 5 800/semaine", nous avait précisé en mars dernier Maxime Picat, directeur des opérations Europe. L'usine de Sochaux a ainsi fabriqué 425 000 véhicules en 2017, soit 38% de la production française de PSA. 
Le succès du 3008, se propage aussi sur l'usine de Rennes qui fabrique le nouveau 5008 (l'ancien était à Sochaux), sorte de 3008 break. Ainsi, la production a augmenté de 60% à Rennes pour atteindre 90 000 voitures (89 647 exactement).
La production de Sevelnord où sont assemblés les nouveaux Expert et Jumpy ainsi que leurs versions VP, Traveller et Spacetourer, a également augmenté (+40%) pour suivre le succès de ces véhicules, elle a  atteint 110 000 unités en 2017 (31 000 de plus).
La production à Poissy qui assemble les 208, C3 et DS3 est restée stable à 234 000 unités. 
La transformation de l’usine de Mulhouse où a été conçue une ligne de montage entièrement nouvelle sur la plateforme EMP2 pour accueillir le haut de gamme du groupe, DS7 Crossback et 508, a entrainé un recul de 9% de la production. L’usine a fabriqué 247 832 véhicules, soit 24 000 de moins.

Production en hausse dans 2 usines Renault
L’arrivée de la Nissan Micra à Flins qui fabrique également  la Zoé et les versions hautes de la Clio a permis à l’usine d’enregistrer une hausse des ses volumes de 16,4% à 186 882 unités, soit 26 000 voitures de plus. Une croissance insuffisante pour faire grimper le premier site Renault dans le hit-parade des usines automobile françaises où il reste en 5e position derrière trois sites PSA (Sochaux, Mulhouse, Poissy) et l’usine Toyota de Valenciennes.
Maubeuge qui fabrique les utilitaires Kangoo (thermique et ZE) et le Mercedes Citan est en très légère croissance (+1,2%) à 164 241 unités (2 000 de plus). Il reste le premier site de production d’utilitaire en France. Le site de Sandouville qui fabrique le Trafic (concurrent des Expert et Jumpy) ainsi que le Nissan NV300 (et encore quelques versions haute de l’Opel Vivaro) profite lui aussi de la croissance des ventes VUL avec une hausse de sa production de 11,3% à 136 367 unités (14 000 de plus).
A Batilly (Master, Nissan NV400 et Opel Movano) les volumes sont à peu près stables avec 130 608 unités (2 000 de moins). Pas de croissance non plus à Douai avec 157 000 unités (soit 6 000 de moins) pour l’usine qui fabrique les Scénic, Espace et Talisman.
En 2017, Dieppe qui vient de démarrer la fabrication de l’Alpine a fabriqué 4 500 véhicules, essentiellement des Clio RS.


Pas de croissance pour Toyota et Smart
L’usine de Valenciennes tourne globalement à pleine capacité avec 233 000 unités en 2017, contre 237 000 en 2016, deux années qui ont été les plus élevées depuis les pic de 2007 (262 000) et 2008 (240 000). Candidate à un deuxième modèle au sein du groupe Toyota, l’usine viserait alors une production de 300 000 unités.
Le succès de la Smart Fortwo n’étant pas vraiment au rendez-vous, l’usine de Hambach reste très nettement en dessous de son potentiel avec en 2017 un recul de sa production à 85 000 unités, soit 6 000 de moins (-6,6%)

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10 avril 2018 2 10 /04 /avril /2018 05:18

Recharges électriques : les constructeurs réclament une aide publique

Carlos Tavares, président de PSA et de l'ACEA (Association des constructeurs automobiles européens) estime que les Etats doivent davantage financer les infrastructures de recharge des véhicules électriques. « Ils ont la responsabilité de s'engager sur une densité minimale des réseaux », a-t-il insisté. Les clients ne se convertiront à l'électrique que s'ils sont sûrs d'avoir accès à une infrastructure de recharge. « Or, jusqu'à présent, ce sont les constructeurs qui ont financé la plus grosse partie des bornes installées dans l'Hexagone », estime Marie Castelli, secrétaire générale de l'Avere (Association nationale pour le développement de la mobilité électrique). Renault propose ainsi de prendre à sa charge l'installation des prises aux domiciles individuels des clients de la Zoe « dans 80 % des cas », indique Eric Feunteun, directeur du programme électrique du constructeur. Tesla a de même financé un réseau de superchargeurs de 400 stations en Europe, dont 62 en France (comprenant 500 points de recharge), ainsi que 500 autres bornes moins rapides dites « à destination », dans des hôtels ou lieux de loisirs (accessibles aux seuls propriétaires de Tesla). « Nissan a aussi offert un certain nombre de bornes, à des grandes surfaces par exemple », indique Marie Castelli. Les fonds publics ne sont pas totalement absents. Les collectivités locales françaises ont ainsi bénéficié d'une enveloppe de l'Ademe de 60 millions d'euros, aujourd'hui épuisée. « Le programme Advenir a pris le relais », explique Mme Castelli. Financé par les Certificats d'économies d'énergie (CEE) de quatre entreprises (EDF, Leclerc, Les Mousquetaires et Bolloré), ce programme qui a démarré au début de l'année dispose de 20 millions d'euros pour financer jusqu'à 40 % du coût de l'installation, sous conditions. Enfin, les particuliers peuvent bénéficier du crédit d'impôt transition énergétique, de 30 %, sur l'achat du matériel. Les grands programmes, en cours ou en projet, ont aussi pu bénéficier de fonds européens. Le projet Corri-Door, qui a représenté un investissement de 10 millions d'euros pour ses 200 bornes de recharge rapide, a bénéficié de 5 millions de la Commission européenne, aux côtés des fonds investis par EDF (via sa filiale Sodetrel) et des constructeurs (Renault, Nissan, Volkswagen). Mais c'est bien Total qui financera les 300 bornes rapides qu'il compte déployer en Europe dans les années à venir. En France, les pouvoirs publics (Ademe, DGE, DGEC) ont commandité une étude au cabinet Coda Strategies, afin d'évaluer les besoins à venir et d'étudier d'éventuels financements publics. Verdict dans les mois à venir.

Tests de véhicule autonome

Une semaine après l’annonce par le président Emmanuel Macron de la création d’un cadre législatif pour autoriser les expérimentations de véhicules à conduite hautement automatisée, les échéances et contours se précisent. Selon RMC, le plan du gouvernement pour promouvoir les véhicules autonomes sera intégré à la loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) présentée le 16 mai au conseil des ministres. Avec, à la clé, plusieurs points qui pourraient donner un élan aux recherches françaises en matière de conduite hautement automatisée de niveau 4, voire 5. Le plan du gouvernement aborde notamment la question de la responsabilité. En cas de dommages causés par un véhicule autonome ou d'amendes déclenchées lors d’expérimentations, le texte prévoit une responsabilité non pas du conducteur, mais bien du titulaire de l’autorisation. Soit le constructeur, l’équipementier, la société de transport de personnes ou de marchandises. Cette question de la responsabilité a été tranchée alors que le gouvernement prévoit d’étendre plus largement les tests de véhicules autonomes. Si, à l'heure actuelle, ces expérimentations ont uniquement lieu sur routes fermées, sauf cas exceptionnels, le texte prévoit notamment la circulation de véhicules autonomes sur routes ouvertes. Ce qui est déjà autorisé depuis de nombreux mois dans d’autres pays tels que les Etats-Unis et la Chine. Autre nouveauté majeure, l’autorisation de tests de véhicules autonomes sans conducteur mais « subordonnés à une autorisation destinée à assurer la sécurité de tous les usagers pendant l’expérimentation », ce qui signifie « avec tout de même une supervision à distance de ces essais ». Le secteur du transport de marchandises est également concerné par ces dispositions puisque le texte prévoit « la circulation d’engins roulants à délégation partielle ou totale de conduite affectés au transport de colis, et ce, sur des parcours pouvant comporter des parties de trottoirs et des parties de chaussées ». Une bonne nouvelle pour plusieurs sociétés déjà engagées sur le chemin de la livraison sans conducteur, à l’instar de DHL, qui, avec l’appui de Nvidia, va faire entrer en phase de test des véhicules à conduite autonome de niveau 5. 

Une étude de Bosch indique que l'aide au stationnement équipe près de 7 véhicules neufs sur 10 vendus en France en 2016

Les Français aiment être aidés lors des manœuvres de stationnement, indique une étude publiée par Bosch le 5 avril 2018, à l'occasion de la conférence Urbagora organisée par l'ONG Megacities Institute. Il apparaît qu'en 2016, 67 % des véhicules neufs, en France, ont été livrés avec un système d'aide au stationnement. En grande majorité, il s'agit des radars de détection d'objet. Ce qui place la France au sommet du classement européen du taux d'équipement en aide au stationnement. A titre de comparaison, les automobilistes allemands l'ont retenu dans 62 % des commandes en 2016. Cela tient notamment au taux de disponibilité des aides, dans les modèles de série. 5 La France affichait en effet les radars ou les systèmes autonomes de série dans 63 % des cas. Outre-Rhin, les constructeurs ne les prévoyaient que dans 42 % des versions. D'après l'étude de Bosch, les consommateurs français ont ensuite commandé le freinage d'urgence dans 27 % des véhicules neufs livrés en 2016. Ce qui met le pays à une longue distance de la Belgique et des Pays-Bas, où les véhicules en ont été dotés à 39 % en 2016, record européen. L'Allemagne se montre tout aussi favorable à cette technologie puisque le taux de monte à 38 %. Bien que Citröen ait été le premier à commercialiser l'alerte au franchissement involontaire de ligne (Afil), cette aide à la conduite ne perce pas en France. Seul 1 véhicule neuf sur 4 (24 %) en était équipé en 2016, selon les données de Bosch. C'est bien plus qu'en Italie, où les clients automobiles étaient 18 % à commander cette fonctionnalité. L'Afil ne figure pas non plus sur le podium des ADAS en Allemagne. Nos voisins ont privilégié l'avertisseur de fatigue : il équipait 37 % des véhicules particuliers neufs livrés en 2016. Selon Bosch, le marché européen des aides à la conduite connaît une croissance moyenne de 20 %, par an. L'équipementier espère profiter de cet engouement des automobilistes pour les ADAS, jusqu'à générer 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires.

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9 avril 2018 1 09 /04 /avril /2018 08:37

Un lien étroit existe entre le Groupe PSA et le nouveau président Macron. Les clins d’œils s’intensifient entre Peugeot, Citroën et l’Elysée.

peugeot 5008 RF

Emmanuel Macron a fait le choix de la Peugeot 5008 comme véhicule présidentiel. Crédits Peugeot.

Emmanuel Macron roule avec le groupe PSA

La dernière publicité de la Citroën DS7 Crossback est très orientée  » bleu blanc rouge  » ! Avec les plus beaux monuments de Paris illuminés, des symboles de la France et une réadaptation de la Marseillaise : la publicité rend hommage à la France et sa capitale. Quelques mois après l’élection du nouveau président français, on peut prendre cette pub comme un clin d’oeil. En effet, pour fêter sa victoire présidentielle en mai 2017, Emmanuel Macron avait fait le choix de parader sur les Champs Elysées en DS7 Crossback, filiale de Citroën. La voiture n’était alors même pas commercialisée puisqu’elle l’est depuis Janvier 2018. La DS7 Crossback avait été largement mise en valeur pour l’occasion, les images ayant été diffusées dans le monde entier ! Certains voient même une ressemblance entre le président français et l’acteur de la publicité !

Cependant, le DS7 n’était qu’un véhicule de présentation le jour de l’élection. Le véhicule présidentiel de fonction du président Macron est une Peugeot 5008. Récemment, une photo a été publiée par la marque, mettant en scène des Peugeot 5008 et 508 dans la cour de l’Elysée. Les 3 voitures sont aux couleurs du drapeau français :  bleu blanc rouge. Cependant, il est peu probable que Macron abandonne le SUV au profit d’une berline. 

 

Le 5008 présidentiel comporte des caractéristiques bien particulières, répondant aux exigences d’une sécurité renforcée. Le SUV dispose ainsi d’un blindage total à l’épreuve des balles. La voiture blindée qui avait d’ailleurs fait le buzz lorsqu’Emmanuel Macron l’avait présentée à un enfant lors de son passage dans le département des Yvelines en Île-de-France.

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9 avril 2018 1 09 /04 /avril /2018 04:45

Pour nombre d'entre nous, une forme de patriotisme économique suppose de rouler dans une voiture française. Seulement voilà, cette notion est bien plus complexe qu'il n'y paraît...et semble même assez secondaire aux yeux de certains constructeurs.

Selon le dernier bilan annuel des constructeurs, moins du quart des voitures françaises sont fabriquées dans l'hexagone. Un chiffre qui a toutefois tendance à ré-augmenter après une période difficile.

Selon le dernier bilan annuel des constructeurs, moins du quart des voitures françaises sont fabriquées dans l'hexagone. Un chiffre qui a toutefois tendance à ré-augmenter après une période difficile.

Le « made in France » est une valeur à la hausse. Ce n’est pas Caradisiac qui le dit, mais…Toyota, dont la Yaris a été la voiture la plus produite dans l’hexagone en 2017. Le constructeur japonais, qui fabrique sa citadine à Onnaing (nord) depuis le début des années 2000, a annoncé au mois de janvier dernier un investissement supérieur à 300 millions d'euros pour son usine, assortie de la transformation en CDI de 300 emplois temporaires et de la création ultérieure de 400 autres CDI. « Nous travaillons continuellement au renforcement de la compétitivité globale de nos sites de production », avait alors déclaré Didier Leroy, Vice-président exécutif de Toyota Motor Corporation. « Cet investissement additionnel sur le site Toyota Motor Manufacturing France est un signe de confiance envers nos employés et nos fournisseurs, qui délivrent qualité supérieure et efficacité. Nous remercions également le gouvernement français, ses services et les autorités locales pour leur soutien. » « Si Toyota décide d'investir 300 millions et de créer 700 CDI ici, c'est parce que vous êtes bons », lancera Emmanuel Macron aux employés lors de sa visite de l'usine Toyota d'Onnaing fin janvier. « Cela démontre qu'il est possible d'investir et de produire en France! »

La voiture la plus produite en France en 2017 est la Toyota Yaris. Belle illustration des ressources de l'industrie tricolore. La voiture la plus produite en France en 2017 est la Toyota Yaris. Belle illustration des ressources de l'industrie tricolore.

Le « made in France » est une valeur à la hausse (bis). Ce n’est pas Caradisiac qui le dit, mais Carlos Ghosn lui-même. Le patron de l’Alliance Renault Nissan, lors d’une audition à l’Assemblée nationale en janvier dernier, a vanté l’hexagone en ces termes : « La France est au cœur de notre image, c’est un atout de conquête à l’international. Le French Design, la French Touch, la French Tech sont – nous avons pu le mesurer au CES de Las Vegas – des atouts commerciaux partout dans le monde. En Inde, en Chine, au Brésil, chaque client qui achète une Renault sait qu’il achète français. » Et Carlos Ghosn de préciser qu’avec un total de quatorze sites industriels, le groupe assemblait plus de 745 000 véhicules par an sur le territoire français, soit un quart de sa production mondiale. « À Flins où nous avons établi en 2017 la production de la Micra de Nissan, 110 millions d’euros ont été investis pour moderniser le site », observait M.Ghosn, ajoutant que « la France est enfin une terre de recherche, d’innovation et d’expérimentation pour le groupe. Nous y avons implanté le cœur de notre recherche, au Technocentre de Guyancourt, dans le département des Yvelines. La France représente aussi 75 % de nos dépenses d’ingénierie. »

Sur les 11 modèles composant la gamme Renault en France, seuls les Scenic, Espace, Talisman et Zoé sont 100% made in France. Un chiffres qui tombe à 33% pour la Clio, tandis que les Mégane, Koleos, Alaskan, Captur et Twingo sont fabriqués hors de nos frontières.

Sur les 11 modèles composant la gamme Renault en France, seuls les Scenic, Espace, Talisman et Zoé sont 100% made in France. Un chiffres qui tombe à 33% pour la Clio, tandis que les Mégane, Koleos, Alaskan, Captur et Twingo sont fabriqués hors de nos frontières.

Le « made in France » est une valeur à la hausse (ter). Ce n'est toujours pas Caradisiac qui le dit, mais le groupe PSA, qui dans un communiqué récent s’enorgueillissait d’être le premier constructeur automobile contributeur à la balance commerciale de la France en 2017. « Les 5 usines d’assemblage de véhicules ont produit 1,1 million de véhicules, en augmentation de 12,9% par rapport à 2016 et représentent plus d’un tiers de la production mondiale de véhicules du Groupe. (…) En complément, les 12 usines de composants fabriquent près de 5 millions des moteurs et boites de vitesses du Groupe PSA en France.» Pour Carlos Tavares, patron de PSA, « contribuer directement à l’activité économique de la France est une fierté pour notre Groupe et pour les 58 000 salariés basés dans l’hexagone ». N’en jetez plus, la France est de retour!

Les Peugeot Traveller, Citroën Spacetourer, Toyota Proace et leurs dérivés utilitaires sont fabriqués en France et bénéficient du label "Origine France garantie". L'usine de Sevelnord procède actuellement à une vague d'embauche pour faire face à la demande. Les Peugeot Traveller, Citroën Spacetourer, Toyota Proace et leurs dérivés utilitaires sont fabriqués en France et bénéficient du label "Origine France garantie". L'usine de Sevelnord procède actuellement à une vague d'embauche pour faire face à la demande.

Le cabinet PWC ne s’y trompe pas, comme en atteste l’étude qu’il a publiée début mars et dans laquelle on lit qu’en 2017, « la valeur de la production en France (véhicules neufs ainsi que les pièces et équipements) a connu une hausse de +10,2% en un an, et la production française devrait atteindre son plus haut niveau depuis 6 ans pour atteindre 2,3 millions d’unités. » Un chiffre qui s’expliquerait par le lancement de plusieurs véhicules comme le Grandland X d’Opel produit par PSA, ou encore la nouvelle Nissan Micra produite par Renault, « mais aussi par la forte dynamique d’assemblage de véhicules utilitaires que ce soit pour les marques françaises ou pour le compte de constructeurs étrangers ».

Pour des raisons historiques, symboliques et industrielles, l'Alpine ne pouvait être fabriquée qu’à Dieppe. Il en allait de même pour la Bugatti Chiron, à Molsheim.

Pour des raisons historiques, symboliques et industrielles, l'Alpine ne pouvait être fabriquée qu’à Dieppe. Il en allait de même pour la Bugatti Chiron, à Molsheim.

Moins du quart des voitures françaises sont françaises

Du côté de Bercy, à la Direction générale des entreprises, on rappelle toutefois que la balance commerciale (rapport entre importations et exportations) des constructeurs automobiles françaisest négative : « la production mondiale des constructeurs français s’est élevée en 2016 à 6,6 millions d’unités en progression de 10,8% sur un an (+23,3% par rapport à 2000). Durant la même période la part de la production des constructeurs français réalisées en France n’a cessé de baisser, passant de 3,137 millions d’unités en 2000 à 1,8 million d’unités en 2016, malgré une légère amélioration ces trois dernières années (+4,6% entre 2015 et 2016). » Amélioration qui s’est d’ailleurs poursuivie en 2017 (+12,6% et meilleure progression depuis 2010), mais on reste bien loin du compte.

De fait, si les constructeurs français représentent plus de 55% des immatriculations de voitures neuves en France, moins du quart de leur production sort effectivement d’usines locales, comme on le découvre à la lecture du dernier rapport annuel sur l’industrie automobile française édité par le Comité des constructeurs français d’automobiles (données 2016). Dans le détail par constructeur, si 83% des DS peuvent effectivement prétendre à l’appellation « fabriquée en France », il n’en va de même que pour 38% des Peugeot, 20% des Citroën et 18% des Renault.

Et modèle par modèle, on tombe parfois de haut: seul un tiers des Renault Clio, voiture la plus vendue en France l’an dernier, y sont effectivement produites. Et il est question que la prochaine génération du modèle, attendue pour 2019, soit quasi-exclusivement fabriquée en Turquie. Quant à sa rivale la Peugeot 208, seules les versions haut de gamme, soit 20% de la production, sont assemblées chez nous. Les autres viennent de Slovaquie. Citroën n’est pas en reste, avec une C3 elle aussi slovaque et une C3 Aircross espagnole (dans une usine Opel). De plus, seules 16% des C4 sont produites en France (source CCFA, toujours).

On nous objectera à raison que la Peugeot 3008, véritable succès commercial, sort de l’usine française de Sochaux qui devrait passer le cap des 500 000 voitures cette année, tandis que la 5008 vient de Rennes. Ces modèles peuvent d’ailleurs s’enorgueillir d’arborer le méconnu label « Origine France garantie », attribué sur les critères suivants : entre 50% et 100% du prix de revient unitaire doit être français, et le produit prend ses caractéristiques essentielles en France. « 15 véhicules  des marques Peugeot, Citroën et DS ont été labellisés « Origine France Garantie » par l’association pro France. », rappelle-t-on chez PSA. La nouvelle Peugeot 508, assemblée à Mulhouse tout comme la 2008, pourrait en bénéficier également. On observe au passage que Renault préfère bouder ce label, dont l'obtention repose sur le volontariat et qui n'est délivré qu'au terme d'une analyse complète menée par un organisme certificateur (Bureau veritas, Afnor, etc.).

La France mondialisée

On s’aperçoit en fait qu’au-delà des quelques exemples évoqués plus haut, nos constructeurs, comme leurs concurrents, sont engagés dans la voie d’une mondialisation  qui rend bien secondaire la question de la production nationale. « Nos châssis, moteurs, véhicules particuliers ou utilitaires fabriqués à Batilly, Maubeuge, Sandouville, Flins et Douai sont vendus à Nissan, bien sûr, mais aussi à Daimler, Fiat, Opel ou encore General Motors », précise Carlos Ghosn. Le message est clair : tout le monde est content de vendre à des constructeurs étrangers des produits français. Dans ces conditions, on doit aussi accepter que des voitures françaises soient produites hors de nos frontières. Et ainsi tourne l’industrie. L’automobile d’aujourd’hui est un véritable patchwork, et la clientèle se soucie finalement assez peu de l’origine du produit qu’on lui propose. Et après tout, est-ce si grave ? « Du point de vue du client, les études montrent que le patriotisme économique passe après les critères du prix, de la fiabilité ou du design », résume d’ailleurs Flavien Neuvy, Directeur de l’Observatoire Cetelem de l’automobile, dans l’interview qu’il a accordée à Caradisiac (voir encadré plus bas). En d’autres termes, libre à chacun de privilégier ou non le made in France dans ses choix de voitures neuves. Pour vous aider à y voir plus clair, vous trouverez donc ci-dessous la liste des voitures particulières dont une partie au moins de la production est localisée dans l’hexagone aujourd’hui.

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6 avril 2018 5 06 /04 /avril /2018 13:43

bruit traverse arrière Citroën c4 picasso, peugeot 308

Lors d'un changement d'appui ou en montant sur un trottoir, le train arrière des Citroën C4 Picasso et Peugeot 308 émettent un grincement agaçant. Pour y remédier, les ateliers injectent de la mousse dans la traverse.

Ça grince, ça couine... et ça agace ! De plus en plus de propriétaires de Citroën C4 Picasso II, de Peugeot 308 II et de Renault Mégane 4, Scénic 4, Espace 5 et Kadjar se plaignent d'un bruit provenant de l'arrière de leur véhicule.

Ça grince, ça couine... et ça agace ! De plus en plus de propriétaires de Citroën C4 Picasso II et de Peugeot 308 II, toutes deux fabriquées sur la plateforme EMP2, font état d’un bruit provenant de l’arrière du véhicule. Cette anomalie se manifeste sur route déformée, en grimpant sur une bordure de trottoir ou lors d’un changement d’appui. Si ce désagrément n’altère ni la sécurité ni l’efficacité de la voiture, les passagers assis sur la banquette arrière, exaspérés, en viendraient presque à désosser celle-ci pour isoler l’origine de ce grincement. Ce qui serait toutefois peine perdue car ce problème est lié au frottement de tôles à l’intérieur de la traverse. 
 

La traverse arrière se fait mousser

PSA. Alors qu’il a déjà changé des essieux à tour de bras, le groupe a mis en place une autre solution en après-vente, qui consiste à injecter une mousse expansive après avoir percé deux trous. Ce procédé s’applique à tous les Citroën C4 Picasso équipés d’une traverse d’une raideur de 30 000 Nm/radian et fabriqués jusqu’au 1er octobre 2016. Idem pour les Peugeot 308 II produites jusqu’au 10 décembre 2015 (traverse de 25 000 Nm) ou jusqu’au 26 septembre 2016 (version de 30 000 Nm).

Renault. Cette épidémie touche aussi les derniers modèles du Losange, à savoir les Mégane IV, Scénic IV, Talisman, Espace V et Kadjar produits jusqu’au 15 avril 2017. Même mal, même remède puisque les ateliers y vont de leur perceuse et de leur bombe de mousse.

 

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6 avril 2018 5 06 /04 /avril /2018 06:54

Opel vivaro 2019
Opel vivaro 2019En 2019, Opel remplacera le Vivaro sur la base technique EMP2 du groupe PSA. L'utilitaire allemand sera identique aux Citroën Jumpy et Peugeot Expert face avant exceptée.
Produit en collaboration avec Renault, l'Opel Vivaro va changer de crèmerie. A partir de 2019, il sera produit dans l'usine anglaise d'Opel à Luton sur la base EMP2 du groupe PSA.
A la surprise générale, le Groupe PSA vient d’annoncer le lancement prématuré d’une nouvelle génération de son utilitaire moyen pour mi-2019. Jusqu’alors Opel avait un partenariat avec Renault, le Vivaro étant le clone du Trafic. A compter de l’année prochaine, il sera celui des Citroën Jumpy, Peugeot Expert et Toyota Proace.

Pour se faire, Carlos Tavares a dû négocier avec Carlos Ghosn la fin du contrat avec Renault. Discussion qui a, peut-être, aussi porté sur celui des gros utilitaires puisque la marque au losange fabrique l’Opel Movano dans l’usine de Batilly. En toute logique, son remplaçant devrait être développé avec les futurs Citroën Jumper et Peugeot Boxer, ces derniers étant produits avec Fiat sur le site de Sevel Sud en Italie. Rien ne dit si l’accord avec le constructeur transalpin sera reconduit après 2020.

Pour l’heure, l’usine anglaise de Luton va être modernisée pour accueillir la production des Opel/Vauxhall Vivaro. En complément de l’usine de Valenciennes, elle produira aussi des Citroën et Peugeot (probablement la version conduite à droite) afin de répondre au succès commercial de ces deux véhicules. Après le nouveau Combo Cargo (présenté au mois de septembre 2018 au salon de Hannovre), le Vivaro sera le deuxième utilitaire sur base PSA.

Lire la suite: http://www.largus.fr/actualite-automobile/opel-vivaro-2019-le-cousin-des-citroen-jumpy-et-peugeot-expert-9088398.html#ixzz5BrwAOnCo 
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