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7 janvier 2019 1 07 /01 /janvier /2019 08:43
Le Citroën C5 Aircross.Nullement impressionné par l’ogre Peugeot 3008, le constructeur aux chevrons se lance sur le segment très prisé des SUV compacts, avec une stratégie différente. Et sans doute gagnante.

«Changer ce qui se voit, conserver le reste», ainsi peut-on résumer la stratégie commerciale de PSA avec ses deux marques généralistes, Citroën et Peugeot, quand elles viennent à occuper le même créneau. Face au succès rencontré par le 3008, le cousin au double chevron avait l’impérieuse nécessité de marquer sa différence.

 

Sur le plan esthétique, le contrat est parfaitement rempli. En adoptant un style aux rondeurs rassurantes avec ce qu’il faut d’esprit baroudeur, le C5 Aircross se distingue sans peine du SUV Peugeot au design plus dynamique.

Un confort incomparable sur le segment

Plus long de 5 centimètres, le Citroën privilégie l’habitabilité et le volume du coffre (jusqu’à 720 litres), bien supérieurs à ceux du best-seller, ainsi que la modularité en faisant le choix de trois sièges arrière individuels, coulissants, inclinables et escamotables. Si l’ambiance intérieure est plus détendue, la qualité perçue n’offre pas le même rendu qu’à bord du 3008.

A bord du Citroën C5 Aircross.
A bord du Citroën C5 Aircross.© DR

Plus généreux en espaces de rangement, le C5 Aircross revendique une vocation plus familiale. Pour autant, il emprunte tous ses organes mécaniques à la marque au lion : plateforme, moteurs et transmissions. Seule exception à la règle : la suspension, le credo des créateurs de la DS. Inédite, celle du SUV Citroën est dotée de butées hydrauliques supplémentaires qui, ajoutées au moelleux avéré des sièges avant, génèrent un confort incomparable sur le segment. On abat les kilomètres avec le sentiment d’évoluer sur un tapis volant… A contrario, cet amortissement douillet pénalise le comportement routier. Les mouvements de caisse sont plus prononcés qu’au volant du 3008 dont le train avant est bien plus affûté. Quant au tarif, il plaide pour le dernier-né, 2000 euros moins cher, environ, que son cousin sochalien. En jouant ainsi la carte de la complémentarité, PSA ne pouvait pas mieux favoriser l’essor de cet énième SUV. Chapeau !

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